Fred Vargas - Ceux qui vont mourir te saluent

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Claude, Tibère, Néron, les trois étudiants, les trois « empereurs », promènent leur nonchalance inquiète dans les rues de Rome.
Des dessins de Michel-Ange ont été volés à la Bibliothèque vaticane !
Henri Valhubert, le grand expert d'art parisien — et père de Claude — est assassiné un soir de fête devant le palais Farnèse.
Que venait-il faire à Rome et comment a-t-il pu boire de la ciguë ?
Fred Vargas est archéologue.
Ceux qui vont mourir te saluent
L'Homme aux cercles bleus

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Tibère avait profité du silence pour se remettre au travail.

— Tu ne m’écoutes pas, dit Claude.

— J’attends que tu parles.

— J’ai reçu une lettre de mon père. Il arrive demain à Rome. Affaire pressante, écrit-il.

— Tiens, qu’est-ce qu’Henri vient foutre à Rome ? Il n’y vient jamais quand il fait chaud.

— Il me donne bien sûr une petite explication, qui vaut ce qu’elle vaut, mais il est évident qu’il vient pour moi, pour me faire la leçon, pour me remettre sur les rails de l’honneur familial. C’est insupportable. Est-ce que tu crois qu’il a pu apprendre quelque chose pour cette fille qui était enceinte ?

— Je ne pense pas.

— Tu ne lui as rien dit ?

— Voyons, mon ami…

— Excuse-moi, Tibère. Je sais que tu n’as rien dit.

— Qu’est-ce que t’écrit Henri ?

— Il dit qu’il a eu entre les mains un petit Michel-Ange inédit. Il soupçonne le truc d’avoir été volé dans un fonds d’archives inexploré et il a pensé à la grande Vaticane. Ensuite, il a appelé Lorenzo à ce sujet, parce qu’il pense que, travaillant au Vatican, il a pu surprendre un trafic, si trafic il y a. Lorenzo a interrogé Maria, qui n’a rien remarqué de spécial à la Bibliothèque ces derniers temps. Là s’arrête toute l’histoire. Et malgré tout, alors qu’il a horreur de se déranger pour des vétilles, il débarque à Rome pour « voir ça de plus près ». En plein mois de juin. C’est insensé.

— Peut-être n’a-t-il pas tout dit, peut-être a-t-il une piste solide, des doutes sur un de ses anciens collègues. Peut-être veut-il étouffer l’affaire en personne ?

— Et pourquoi ne m’aurait-il rien dit, en ce cas ?

— Pour que tu n’affoles pas le gibier en allant raconter ça partout.

Claude se renfrogna.

— Ne le prends pas mal, mon ami. Tu sais bien qu’après trois verres, un attendrissement général t’entraîne avec une indulgence sans discernement dans un monde meilleur, où tu trouves soudain toutes les femmes désirables et tous les hommes charmants. C’est ta tendance. Henri prend peut-être simplement ses précautions.

— Alors tu ne crois pas qu’il vient pour me reprendre en main ?

— Non. Est-ce que Lorenzo sera chez Gabriella ce soir ?

— Normalement, oui. C’est vendredi.

— Appelle-la. On passera saluer notre ami l’évêque et on en saura peut-être un peu plus. Dis-lui qu’on dînera chez elle.

— C’est vendredi, il va y avoir du poisson.

— Tant pis.

Claude sortit et revint aussitôt.

— Tibère ?

— Oui ?

— Tu penses que je n’aurais pas dû laisser tomber Livia ?

— Ça te regarde.

— Est-ce que tu sais que je me perdrai par les femmes ?

— Pourquoi ? Parce que l’empereur Claude s’est fait ridiculiser par sa troisième épouse et assassiner par sa quatrième ?

Claude rit. II tira la porte et souffla par l’entrebâillement :

— Quatrième femme qui n’était autre que la mère de Néron. Ne le néglige pas.

Tibère courut à la porte et cria dans le couloir :

— Néron qui tua sa mère en récompense du trône, ne l’oublie pas.

V

— Gabriella est rentrée, monseigneur, dit la gardienne en fléchissant les genoux.

— Elle est seule ?

— Ses trois amis viennent d’arriver, monseigneur.

L’habit de Mgr Lorenzo Vitelli formait un contraste embarrassant avec la cage d’escalier pourrie de cet immeuble du Trastevere. Lorenzo Vitelli ne s’en souciait nullement. Personne dans la maison n’aurait d’ailleurs songé à lui reprocher de manquer ainsi à son rang. Tout le monde savait que l’évêque avait Gabriella à charge morale depuis qu’elle était enfant, et qu’il l’avait aidée sans relâche et sans jamais chercher à la contraindre d’aucune manière. Sous l’ombrage imposant de son protecteur, Gabriella avait d’ailleurs acquis une indépendance remarquable. On avait raconté qu’il l’entraînerait dans les voies religieuses, mais monseigneur ne le lui avait même pas suggéré. « Il ne m’appartient pas de contraindre les âmes, avait dit Lorenzo Vitelli, et celle de Gabriella me plaît comme elle est. » L’évêque aimait bien les soirées passées chez Gabriella avec Claude, Tibère et Néron, Tibère surtout, qui lui plaisait.

Au début, il avait eu des préventions contre Claude, le fils de son vieil ami Valhubert, mais le jeune homme l’avait finalement touché. C’est avec Néron qu’il avait eu le plus de difficultés : un visage mou, un esprit sans principes en ébullition volontaire et étudiée, un provocateur-né. Au début, pressé par Henri Valhubert, il avait surtout aidé Claude dans ses études, et maintenant il pilotait régulièrement les trois garçons dans les recoins de la Vaticane. Depuis plusieurs années, l’évêque avait été largement dégagé des obligations de son diocèse et appelé au Vatican, où son exceptionnelle compétence de lettré et de théologien l’avait rendu indispensable tant à la grande bibliothèque qu’auprès du collège des cardinaux. Peu de choses ayant trait à la Vaticane échappaient à la connaissance de Vitelli, qui y avait d’ailleurs installé son cabinet de travail. Pourquoi Henri venait-il si brusquement à Rome ? Ça n’avait pas de sens.

— Mais qu’est-ce que tu faisais ? demanda Gabriella en l’embrassant. On t’attend depuis des siècles.

— Préparation d’une visite officielle au Vatican, ma chérie, répondit l’évêque.

— Monseigneur, dit Tibère en lui serrant la main, l’ouvrage que vous m’avez indiqué va au-delà de mes espérances. J’y suis plongé depuis trois jours. Il y a pourtant quelques locutions latines que je ne comprends pas. Si vous pouviez…

— Passe me voir demain. Non. Si tu es à la Vaticane, c’est moi qui passerai te voir, dans la grande salle. J’en profiterai pour inspecter encore une fois l’état des archives. Tu es au courant de cette histoire, Claude ?

— Plutôt, gronda Claude.

— Ça n’a pas l’air de te faire plaisir.

— Je me méfie de mon père. C’est vrai, cette histoire d’un Michel-Ange volé ?

— Doucement, Claude, dit l’évêque. Rien ne dit qu’il ait été volé. Mais ton père a l’air d’avoir une idée, probablement plus précise qu’il ne veut bien l’admettre, pour le pousser à faire ce séjour. Jeune, il souffrait déjà de la chaleur de Rome.

— Ton père vient à Rome ? interrogea brusquement Gabriella. Comme ça ? Tout seul ?

— C’est tellement tragique qu’Henri Valhubert vienne à Rome ? questionna Néron d’une lèvre boudeuse.

— Nullement, dit Vitelli. C’est Claude qui se crispe.

— Vous ne lui direz rien, monseigneur ? dit Claude. Au sujet de la fille, vous ne lui direz rien ?

— Claude, je reçois les confessions et je ne les colporte pas, serait-ce avec mon meilleur ami, dit Vitelli en souriant. Si tu savais tout ce que je ne dis pas, ta tête exploserait.

Plus tard dans la soirée, Claude revint à la charge.

— Il vous a écrit à vous aussi, monseigneur ? Vous ne pouvez pas me montrer sa lettre ?

— Même si je l’avais, Claude, je ne te laisserais pas la lire. Mais ne t’inquiète pas ainsi, il n’y a rien qui te concerne de près ou de loin. Ne peux-tu donc pas me faire confiance ?

— Quand arrive-t-il exactement ?

— Demain, par l’avion du matin. Il viendra me voir directement au Vatican. Ça ne m’arrange pas tellement, avec cette visite officielle sur les bras.

— Vous ne pouvez pas lui faire comprendre que ce n’est pas le moment ?

— Quand ton père a une idée dans la tête, tu sais qu’aucun pape au monde ne l’arrêterait. D’ailleurs, il est possible que son idée m’intéresse. Il passera te voir le soir même à l’École.

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