Jean-Christophe Grangé - La Ligne noire

Здесь есть возможность читать онлайн «Jean-Christophe Grangé - La Ligne noire» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 2006, ISBN: 2006, Издательство: Éditions Le Livre de Poche, Жанр: Триллер, Ужасы и Мистика, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

La Ligne noire: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «La Ligne noire»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Il existe, quelque part en Asie du Sud-Est, entre le tropique du Cancer et la ligne de l'Equateur, une autre ligne. Une ligne noire jalonnée de corps et d'effroi…
Jean-Christophe Grangé, 42 ans, est l’auteur de thrillers devenus mythiques
(1994),
(1998),
(2000) et
(2003), best-sellers internationaux traduits dans une trentaine de pays notamment aux Etats-Unis où
sort chez Harper Collins à ’l'automne 2004. Biographie de l'auteur

La Ligne noire — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «La Ligne noire», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Ils s’étaient un peu rapprochés : cent mètres environ. Marc plissa les yeux et ne vit aucune clarté particulière parmi les feuillages : pas de bambous à l’horizon. Il fit signe au pêcheur qu’il voulait effectuer le tour de l’île. Le marin répondit par une grimace. Il ne cessait, avec le plat de sa paume, d’exprimer le manque de profondeur. Marc sortit mille nouveaux bahts. Le pilote les empocha. En maugréant, il fit gronder son moteur.

La barque chassa de l’arrière, effectua une boucle pour contourner l’île par la droite. Le marin suivit un itinéraire précis, parmi les coraux qui écorchaient les flots. Marc ne repérait toujours pas les petites feuilles. Seulement des bois serrés, bruns et denses, creusés parfois de cavernes. Il songeait à L’île des morts , le célèbre tableau de Böcklin. C’était la même présence morbide, le même recueillement secret, tapis au fond de la jungle.

La lumière ne cessait de décliner. Marc estima qu’il ne disposait plus que de quinze minutes. Ils longeaient maintenant une falaise, qui piquait droit dans la mer. Une plage apparut, aux palmiers si penchés qu’ils semblaient horizontaux.

Toujours pas de bambous.

La nuit tombait. La pluie redoublait. Le pêcheur fit un geste explicite : ils devaient rentrer. Marc lui répondit par un autre mouvement : continuez ! Le Thaï fit non de la tête et amorça sa manœuvre, sans attendre de réponse.

À cette seconde, un bruissement caractéristique vint frapper les oreilles de Marc. Un frôlement léger, foisonnant, languide. Le vent charriait le son puis le remportait aussitôt, tel un mirage sonore. Mais il en était certain : les bambous étaient là, quelque part, le long du récif.

Au moment où la barque tourna, se glissant entre deux grosses vagues, Marc aperçut le ruban vert clair, juste au-dessus de la plage, sur la droite. Les feuillages semblaient former, entre les palmiers durs, un nuage immatériel. Il hurla, tendant son index. Le pilote fit de nouveau « non » et poursuivit son demi-tour.

Sans hésiter, Marc serra dans sa poche la seringue sous vide puis ôta son poncho et plongea dans la mer. La fraîcheur de l’eau altéra sa respiration. Il eut l’impression de pénétrer dans la chair même de l’orage. Aussitôt, il fut emporté par le courant. Aspiré dans un couloir ménagé par les coraux. Il battait des bras, se cognant, se raclant le ventre, s’arrachant les coudes sur les concrétions. Mais un petit miracle était à l’œuvre : le courant l’emmenait vers le rivage… Il s’obligea à ne plus bouger : se fit léger, sentant les crêtes des coraux lui frôler le ventre.

Il échoua enfin et sortit de l’eau. Sous la lune, la plage paraissait aussi blanche que de la craie. À mesure qu’il s’éloignait du ressac, il percevait mieux le chant des feuilles. Leur cliquettement devenait assourdissant. Des rires de sorcières. Marc se retourna vers la mer — le marin était toujours là. Il semblait furieux. Pourtant, Marc était sûr qu’il l’attendrait.

Il se dirigea vers la forêt de bambous, qui surplombait la plage. Au bout de quelques pas, il repéra, plus distinctement, la forme qu’il avait cru discerner du bateau.

Une cabane sur pilotis, accotée à la falaise.

Un simple bungalow fermé, agrémenté d’une terrasse. Quatre mètres de largeur environ. Cinq de profondeur. L’antre d’un Robinson Crusoé. Ou juste une remise pour du matériel de plongée. Soudain, une angoisse inexplicable le saisit. Et si on l’attendait là-bas ? Si Reverdi lui avait donné rendez-vous avec quelqu’un d’autre ? En une seconde, ses hypothèses les plus cinglées déferlèrent : le père, l’avocat… Il se raisonna mais décida de faire d’abord le tour de la hutte.

Il alluma sa torche et se glissa entre la cloison et la falaise. Personne, bien sûr. Il inspecta la surface des murs. Un seul coup d’œil lui confirma ce qu’il savait déjà : la cabane avait été « traitée ». Chaque interstice avait été obturé avec des fils de rotin et du silicone.

Réapparaissant de l’autre côté de la cabane, il se rendit compte que la nuit s’était éclaircie. Il leva les yeux. Les nuages fuyaient. La lune pleine brillait comme un soleil froid. Le sable, miroitant, troué de pluie, évoquait maintenant une surface de nacre. Il éteignit sa lampe et se sentit mieux, en prise directe avec la lumière nocturne.

Il monta sur la terrasse. De nouveau, il constata le calfeutrage. Le pas de la porte. Les rainures de la fenêtre. La faille entre la cloison et le plancher. Tout était bouché. Un bref instant, il se dit que le cadavre était à l’intérieur, mais c’était impossible. Reverdi n’avait pas mis les pieds en Thaïlande depuis au moins six mois — il n’aurait jamais laissé pourrir un corps, même dans un espace protégé.

Marc se plaça face à la porte et l’attaqua à coups de pied. Ses gestes étaient entravés par ses vêtements mouillés. La porte céda. Il l’arracha complètement de ses gonds afin que l’éclat de la lune pénétrât à l’intérieur. La paillote était vide, ou presque. Une bouteille d’air comprimé. Un détendeur blanchi de sel. Des plombs. Une lampe frontale. Aucune signe de lutte ni de violence. Aucune trace de sang ou de cire de bougie. Aucun objet suspect. Le repaire inoffensif d’un homme sauvage.

Qu’était-il censé trouver ici ? « Lorsque tu auras découvert la Chambre, tu devras plonger dans son ombre. Là, quelque chose t’attend. Une église. » Il suivait maintenant le raisonnement du tueur. En sacrifiant ses victimes, il croyait les purifier. Elles devenaient elles-mêmes des espaces sacrés. Des « églises ».

Il frappa le sol du talon. Pas de double fond dans le plancher. Il songea à l’élévation sur pilotis du bungalow. La solution était plus simple : Reverdi avait enterré le cadavre dans le sable, sous la case.

Il ressortit et plongea sous les fondations. À quatre pattes, il observa la surface, les feuilles mortes, les pilotis, mangés par les buissons — rien à signaler. Sans hésiter, ni même réaliser ce qu’il faisait, il commença à creuser, à mains nues.

Très vite, il trouva le meilleur mouvement pour déblayer — glisser les deux bras dans le sable, les croiser en les ramenant, à la manière d’une pelleteuse, derrière lui. De temps à autre, il changeait de position, s’asseyant dans le trou et repoussant les monticules des deux talons.

Il se retrouva dans une vraie fosse, à bout de souffle. Il creusa encore, tête la première, sentant les crabes lui frôler le front, trottiner le long de ses bras. Lorsqu’il fut parvenu à un mètre de profondeur, il se redressa et se dit qu’il délirait. Il n’y avait pas de corps ici.

Soudain, il se pétrifia. À ses pieds, le trou avait bougé. Les ténèbres brillaient, dessinant des mouvements luisants. Un sifflement jaillit, puis deux, étouffés par les micas. Des serpents. Marc bondit en arrière et tenta de remonter à la surface. En vain. Les bestioles se faufilaient entre ses pieds. Blanchâtres. Sinueuses. Abominables. Il s’immobilisa. Les serpents disparurent sans le mordre : un miracle. Il chuchota :

— Les gardiens du temple.

Aucun doute : le nid avait été placé par Reverdi lui-même. Une ultime mesure de protection à l’encontre des éventuels visiteurs. Mais comment avait-il pu prendre le risque de tuer Élisabeth ? Marc pressentait sa logique de cinglé : il l’offrait en sacrifice au destin. Si elle était l’Élue, les serpents l’épargneraient. Sinon, il n’y aurait rien à regretter…

— Putain de salopard, murmura Marc.

Ce piège lui redonna du nerf. Il démontrait qu’il y avait bien quelque chose enfoui là-dessous. Après avoir sondé la fosse, pour s’assurer que la voie était libre, il creusa de nouveau, les dents serrées, redoublant de rage. Arc-bouté, ahanant, il s’enfouissait dans le trou. Il avait du sable dans la bouche, dans les yeux, les oreilles. Toujours rien. N’en pouvant plus, il se remit debout, vacilla, puis se laissa tomber sur le cul.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «La Ligne noire»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «La Ligne noire» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Jean-Christophe Grangé - La Terre des morts
Jean-Christophe Grangé
Jean-Christophe Grangé - Kaïken
Jean-Christophe Grangé
Jean-Christophe Grangé - Miserere
Jean-Christophe Grangé
Jean-Christophe Grangé - Le Passager
Jean-Christophe Grangé
Jean-Christophe Grangé - Le Сoncile de pierre
Jean-Christophe Grangé
Jean-Christophe Grangé - L'Empire des loups
Jean-Christophe Grangé
Jean-Christophe Grangé - Les Rivières pourpres
Jean-Christophe Grangé
Jean-Christophe Grangé - Congo Requiem
Jean-Christophe Grangé
libcat.ru: книга без обложки
Jean-Christophe Grangé
Jean-Christophe Grangé - Esclavos de la oscuridad
Jean-Christophe Grangé
Jean-Christophe Grangé - Le concile de pierre
Jean-Christophe Grangé
Отзывы о книге «La Ligne noire»

Обсуждение, отзывы о книге «La Ligne noire» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x