Jean-Christophe Grangé - Miserere

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Miserere: краткое содержание, описание и аннотация

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Ce sont des enfants. Ils ont la pureté des diamants les plus parfaits. Aucune ombre. Aucune inclusion. Aucune faille. Mais leur pureté est celle du mal.
C’est toujours un piège d’ouvrir un roman de Jean-Christophe Grangé. On se dit qu’on va juste en humer les premières pages et puis, bing ! en un clin d’œil, vous voilà pris au piège, cramponné au fort volume qui fi le à cent à l’heure. AL. F., Livres Hebdo. Il y a là de quoi leurrer les plus éprouvés des lecteurs de Grangé. Et assez d’ombre pour les contenter. Alexis Brocas, Le Figaro Magazine.

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Les trois hommes occupaient tout l’espace du couloir. Marchelier lança un regard sur sa droite :

— Rains. DST. Puis sur sa gauche :

— Simoni. DCRG. Silence. Marchelier reprit :

— Alors, ce café : tu nous l’offres ou quoi ? Kasdan recula, laissant entrer les trois Pieds Nickelés. Les expédier puis prendre la route.

69

Les trois hommes s’installèrent dans le salon. Le premier, Rains, s’affala dans un fauteuil. Il portait les écouteurs de son Ipod enfoncés dans les oreilles et tenait le petit bloc plat entre ses mains, luminescent comme du phosphore.

Le deuxième, Simoni, s’appuya sur le chambranle de la cuisine. Il portait une casquette de baseball qu’il ne cessait de faire tourner sur son crâne rasé, en tenant sa visière de deux doigts.

Marchelier se planta devant une fenêtre, contemplant les toits de l’église Saint-Ambroise, faisant craquer ses doigts avec un bruit funeste.

Kasdan partit dans la cuisine préparer du café. En réalité, il attrapa un fond qui croupissait dans un broc et le passa au micro-ondes. Une horloge tournait sous son crâne, dans un cliquetis assourdissant. Quand il revint dans le salon, cafetière et chopes en main, les flics n’avaient pas bougé.

— T’as du sucre ?

Kasdan fit un nouveau voyage. Il déposa sucre et cuillères sur la table basse. Marchelier se déplaça vers la table, fit tomber un carré dans sa chope puis revint à son poste, devant la fenêtre.

Il dit, tournant sa cuillère avec lenteur :

— Tu chies dans nos bottes, camarade.

— Qu’est-ce que ça veut dire ?

— Wilhelm Goetz. Naseer « je-sais-plus-qui ». Alain Manoury. Régis Mazoyer. Ça nous fait quatre cadavres. En moins d’une semaine. Selon le même mode opératoire. Mutilations. Citations sanglantes, dans trois cas au moins. Issues de la même prière. Un massacre est en marche à Paris et tu penses quoi ? (Il se tourna pour fixer Kasdan.) Qu’on mange de la dinde en attendant ?

Cela va, être plus compliqué que prévu. En même temps, Kasdan était soulagé qu’on ne lui parle pas du général Py. Il conserva le silence. Marchelier sortit sa cuillère, l’égoutta au-dessus du café puis la déposa sur la table. Il portait une grosse chevalière en argent. Il retourna devant la lumière du jour et déclara :

— Tu nous prends pour des cons, Doudouk. Ça a toujours été ton défaut. La condescendance.

— Je comprends pas.

— Qu’est-ce que tu crois ? Qu’on sait pas lire des rapports de légistes ? Qu’on sait pas additionner des faits ? Qu’on a passé Noël sous le sapin ?

Kasdan restait toujours muet. Il n’y avait rien à répondre.

— Ça fait une semaine que tu marches sur nos plates-bandes.

— J’admets que cette affaire m’intéresse.

— Tu parles. Tu t’es pris pour la Crim à toi tout seul.

— J’ai gêné la procédure ?

— A nous de voir. Maintenant, il est temps de partager les infos.

— Je n’ai pas avancé. C’était Noël et… Marchelier éclata de rire.

Simoni fit tourner sa casquette. Rains sourit, sous ses écouteurs.

— Je vais t’expliquer ce que tu as fait. Tu as d’abord enquêté sur Wilhelm Goetz, parce que le mec est mort dans ta paroisse. Ce qui t’a placé sur la trace du petit Naseer. Je sais pas si tu l’as croisé de son vivant mais c’est toi qui as découvert son cadavre. Ensuite, tu as appris qu’en fait de réfugié politique, Goetz était un ancien tortionnaire. Tu as secoué la communauté chilienne de Paris, interrogé des vieux de la vieille et t’es tombé sur le monde étrange de Hans-Werner Hartmann…

Kasdan finit par lâcher, d’un ton buté :

— J’ai fait votre boulot, ouais.

— Ce boulot, on l’avait déjà fait. Rains, ici présent, surveillait Goetz. Quant à Simoni, il garde un œil sur la Colonie depuis longtemps.

L’Arménien ouvrit ses mains, dans une posture ironique :

— Alors, vous savez tout ?

La gueule de fouine sourit puis but une gorgée de café :

— Non. Mais nous savons des choses que toi, tu ne sais pas.

— Comme ?

— Tout cela concerne, comme on dit, des intérêts supérieurs.

— Tu vas me faire le coup de la raison d’État ?

— Il faudrait parler plutôt de coup d’État. Parce qu’on ne peut rien faire contre Asunción.

Kasdan songea à Volokine, tête rasée, jouant à l’ouvrier agricole au cœur de la secte. Peut-être avait-il opté pour la seule solution possible : tirer dans le tas.

— Vous protégez ces salopards ?

Marchelier regarda Rains. Sans quitter ses écouteurs, l’homme prit la parole, parlant d’une voix anormalement basse :

— Des promesses ont été faites. A une certaine époque. Dans un certain contexte. Sous un certain gouvernement. Le tout est de savoir maintenant si ces gens se sont mis à déconner.

— Quatre meurtres en moins de sept jours : comment vous appelez ça ?

— Personne est sûr de rien. Des présomptions, dans une affaire pareille, c’est peau de balle.

— Et les enfants enlevés ? Durant toutes ces années, vous avez fermé les yeux sur ces rapts et les atrocités commises à Asunción !

Rains secoua la tête. Il avait l’air épuisé. Seuls les plis de cuir de sa veste semblaient le maintenir droit.

— Kasdan, la Colonie, c’est un autre pays. Un État souverain. Tu as compris ça, non ? Il est pas question de perquises, ni de mises en examen. Ni de rien.

— Qu’est-ce que vous attendez pour tout faire péter ?

— Des preuves directes. Du solide. Marchelier reprit la parole :

— T’as ça en magasin ?

— Non.

Rains gloussa, relayé par les deux autres :

— C’est bien ce qu’on se disait…

Marchelier quitta enfin sa fenêtre et se planta devant Kasdan :

— On est venus pour deux choses. D’abord, pour récupérer ton dossier. Ensuite, pour te stopper net. T’es sur notre route et tu nous gênes.

— Pour des mecs sur la brèche, je ne vous ai pas beaucoup croisés.

— Parce qu’on est loin devant. File-nous ton dossier, Kasdan, et profite des fêtes de Noël.

— Que ferez-vous, concrètement ?

— La Crim est sur le coup. (Il regarda ses camarades.) La DST est sur le coup. Les RG, la Brigade financière et l’Observatoire des dérives sectaires sont sur le coup. Alors, crois-moi, on n’a pas besoin d’un vieil emmerdeur arménien. Laisse-nous faire notre boulot, putain !

En quarante ans de police, Kasdan avait appris une vérité. Trop de forces en présence nuisent à l’efficacité. Ces brigades accumulées ne signifiaient qu’une chose : paperasseries, lenteur et chasses-croisés d’informations.

Sans compter le principal. La Colonie était un État de droit. En admettant que les auteurs des meurtres soient démasqués, il faudrait mener des procédures d’extradition, des démarches administratives qui allaient prendre encore des semaines. Voire des mois.

Lui pouvait agir maintenant.

Lui et son cheval de Troie : Volokine.

L’Arménien se composa une tête de vaincu :

— Mon dossier est dans la pièce d’à côté. C’est tout ce que je possède.

Marchelier fit un signe à Simoni qui disparut, pour revenir aussitôt, les bras chargés de notes, de rapports, de photos. Les trois flics s’installèrent sur le canapé et tripotèrent les documents, l’air concentré.

Kasdan avait l’impression qu’on fourrageait dans son slip mais ce n’était pas grave. Réunir des preuves concrètes. Mener une procédure normale. Il n’en était plus là. Il fallait filer à Arro. S’adjoindre l’aide de Rochas. Attaquer la Colonie.

— OK, fit enfin Marchelier en se levant. On embarque tout ça.

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