Stieg Larsson - La fille qui rêvait d'un bidon d'essence et d'une allumette

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Tandis que Lisbeth Salander coule des journées supposées tranquilles aux Caraïbes, Mikael Blomkvist, réhabilité, victorieux, est prêt à lancer un numéro spécial de Millénium sur un thème brûlant pour des gens haut placés : une sombre histoire de prostituées exportées des pays de l'Est.
Mikael aimerait surtout revoir Lisbeth. Il la retrouve sur son chemin, mais pas vraiment comme prévu : un soir, dans une rue de Stockholm, il la voit échapper de peu à une agression manifestement très planifiée. Enquêter sur des sujets qui fâchent mafieux et politiciens n'est pas ce qu'on souhaite à de jeunes journalistes amoureux de la vie.
Deux meurtres se succèdent, les victimes enquêtaient pour
. Pire que tout, la police et les médias vont bientôt traquer Lisbeth, coupable toute désignée et qu'on a vite fait de qualifier de tueuse en série au passé psychologique lourdement chargé.
Mais qui était cette gamine attachée sur un lit, exposée aux caprices d'un maniaque et qui survivait en rêvant d'un bidon d'essence et d'une allumette ? S'agissait-il d'une des filles des pays de l'Est, y a-t-il une hypothèse plus compliquée encore ? C'est dans cet univers à cent à l'heure que nous embarque Stieg Larsson qui signe avec ce deuxième volume de la trilogie Millénium un thriller au rythme affolant.

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LISBETH TROUVA L'UN DES TEXTES les plus déroutants dans les pages Web d'un journal local du Centre de la Suède. Elle lut le texte trois fois avant d'arrêter l'ordinateur et d'allumer une cigarette. Elle s'assit sur le coussin dans l'encoignure de la fenêtre et contempla l'éclairage public nocturne avec un sentiment de résignation.

« ELLE EST BISEXUELLE », DIT UNE AMIE D'ENFANCE

La femme de vingt-six ans qui est pourchassée pour trois meurtres est décrite comme une personne solitaire et repliée sur elle-même, avec de grandes difficultés d'adaptation à l'école. Malgré de nombreuses tentatives pour la sociabiliser, elle est toujours restée à l'écart.

« Elle avait manifestement de gros problèmes avec son identité sexuelle, se souvient Johanna, qui fut l'une de ses rares amies proches à l'école. Très tôt il était évident qu'elle était différente et qu'elle était bisexuelle. Nous nous faisions du souci pour elle. »

Le texte continuait en décrivant quelques épisodes dont Johanna se souvenait. Lisbeth fronça les sourcils. Pour sa part, elle n'arrivait pas à se rappeler ces épisodes, ni qu'elle ait eu une amie proche qui s'appelait Johanna. Vraiment, elle n'arrivait pas à se rappeler qu'elle ait jamais eu quelqu'un qu'on pouvait qualifier d'ami proche et qui aurait essayé de l'intégrer à la société du temps de l'école.

Le texte restait flou sur l'époque où ces épisodes auraient eu lieu, mais concrètement, elle avait quitté l'école à l'âge de douze ans. Cela signifiait que sa camarade d'enfance inquiète aurait découvert sa bisexualité lors de sa première année de collège !

Dans le raz de marée déchaîné de textes délirants au cours de la semaine, l'interview de Johanna fut celui qui l'atteignit le plus. Il était si manifestement fabriqué. Soit le reporter était tombé sur une mythomane complète, soit il avait tout inventé lui-même. Elle mémorisa son nom et l'inscrivit sur la liste des objets d'étude futurs.

MÊME LES REPORTAGES COMPATISSANTS, teintés d'une pointe de critique envers le système, avec des titres tels que « Défaillance de la société » ou « Elle n'a jamais reçu l'aide dont elle avait besoin », n'arrivaient pas à diminuer son rôle comme ennemi public numéro un — une meurtrière qui dans une crise de folie avait exécuté trois citoyens honorables.

Lisbeth lut les interprétations de sa vie avec une certaine fascination et nota une lacune manifeste dans les connaissances du public. En dépit d'un accès apparemment illimité aux détails de sa vie les plus intimes et frappés du sceau du secret, les médias étaient totalement passés à côté de Tout Le Mal qui avait eu lieu juste avant ses treize ans. La connaissance de sa vie allait de l'école maternelle jusque vers ses onze ans puis reprenait lorsque, à quinze ans, on l'avait libérée de la clinique de pédopsychiatrie et placée dans une famille d'accueil.

Apparemment, quelqu'un au sein de l'enquête de police pourvoyait les médias d'informations mais, pour des raisons que Lisbeth Salander ignorait, avait décidé d'omettre Tout Le Mal. Cela l'intriguait. Si la police tenait tant à souligner sa tendance à la violence extrême, alors cette enquête-là constituait la charge la plus accablante dans son dossier, bien supérieure à toutes les bêtises de cour d'école. Il était à l'origine de son transport à Uppsala et de son internement à Sankt Stefan.

LE DIMANCHE DE PÂQUES, Lisbeth commença à établir une vue d'ensemble de l'enquête de police. Les données dans les médias lui fournirent une bonne image des participants. Elle nota que le procureur Ekström dirigeait l'enquête préliminaire, c'était en général lui qui parlait lors des conférences de presse. L'enquête sur le terrain proprement dite était menée par l'inspecteur criminel Jan Bublanski, un homme doté d'une légère surcharge pondérale et vêtu d'une veste mal taillée, qui assistait Ekström à certaines conférences de presse.

Quelques jours plus tard, elle avait identifié Sonja Modig, le seul flic femme de l'équipe et celle qui avait découvert le corps de Bjurman. Elle nota les noms de Hans Faste et Curt Bolinder, mais loupa totalement Jerker Holmberg qui ne figurait dans aucun reportage. Pour chaque individu, elle créa un dossier dans son ordinateur, qu'elle commença à alimenter de données.

Les informations sur la progression de l'enquête de police se trouvaient évidemment dans les ordinateurs dont disposaient les enquêteurs, et dont la base de données était sauvegardée dans le serveur du commissariat. Lisbeth Salander savait qu'il était extrêmement difficile de pirater le réseau interne de la police, mais nullement impossible. Elle l'avait déjà fait.

Lors d'une mission pour Dragan Armanskij quatre ans plus tôt, elle avait dressé un plan de la structure du réseau de la police et médité sur les possibilités d'entrer dans le registre des casiers judiciaires pour effectuer ses propres recherches. Elle avait lamentablement échoué dans ses tentatives d'intrusion illégale — pour cela les pare-feu de la police étaient trop sophistiqués et minés avec toutes sortes d'embûches qui pouvaient se terminer par une désagréable publicité.

Le réseau interne de la police était construit selon les règles de l'art, avec ses propres câbles, et il était à l'écart de tous branchements extérieurs et d'Internet. Autrement dit, ce qu'il faudrait était un flic ayant l'autorisation d'utiliser le réseau qui ferait une recherche à sa demande ou, deuxième possibilité, que le réseau interne de la police croie qu'elle était une personne autorisée. De ce point de vue, les experts en sécurité de la police avaient heureusement laissé ouverte une énorme porte de derrière. Un grand nombre de commissariats dans le pays étaient branchés sur le réseau central, dont plusieurs étaient de petites unités locales fermées la nuit et dépourvues d'alarme ou de surveillance. Le commissariat de proximité à Lângvik près de Vâsterâs en était un. Il occupait cent trente mètres carrés dans le même bâtiment que la bibliothèque municipale et la caisse maladie, et, dans la journée, trois policiers y assuraient une permanence.

Lisbeth Salander n'avait pas réussi à pénétrer dans le réseau pour l'enquête qu'elle menait à cette époque-là, mais elle avait décidé que cela valait le coup de consacrer un peu de temps et d'énergie à y trouver un accès pour des enquêtes futures. Elle avait réfléchi aux possibilités qui s'offraient à elle, puis elle avait fait une demande de boulot d'été comme femme de ménage à la bibliothèque de Lângvik. Parallèlement au maniement des serpillières et des seaux, il lui avait fallu environ dix minutes dans les bureaux de l'urbanisme municipal pour obtenir les plans détaillés des locaux. Elle avait les clés du bâtiment mais pas des locaux de la police. En revanche, elle avait découvert qu'elle pouvait sans grande difficulté s'introduire dans le local de la police via une fenêtre de salle de bains au premier étage, qu'on laissait entrouverte la nuit en été compte tenu de la chaleur. Le commissariat n'était surveillé que par un garde de Securitas qui passait deux ou trois fois par nuit. Dérisoire.

Il lui fallut à peu près cinq minutes pour trouver le nom d'utilisateur et le mot-clé glissés sous le sous-main du bureau de l'officier de police local et environ une nuit d'expérimentation pour comprendre la structure du réseau et identifier de quel type d'accès cette personne disposait et quel type d'accès était interdit à cette équipe locale. En bonus, elle obtint aussi les noms d'utilisateurs et les motsclés des deux autres policiers. L'un d'eux était Maria Ottosson, agent de police de trente-deux ans. Dans son ordinateur, Lisbeth découvrit que celle-ci avait demandé et obtenu un poste d'investigatrice à la brigade des fraudes à la police de Stockholm. Lisbeth toucha le jackpot avec Ottosson : l'innocente Maria avait laissé son ordinateur portable, un PC Dell, dans un tiroir du bureau qui n'était pas fermé à clé ! Maria Ottosson était donc un policier qui utilisait son PC privé au boulot. Sublime ! Lisbeth démarra l'ordinateur et inséra son CD avec le logiciel Asphyxia 1.0, la toute première version de son logiciel d'espionnage. Elle plaça le programme à deux endroits, comme part active intégrée à Microsoft Explorer et comme sauvegarde dans le carnet d'adresses de Maria Ottosson. Lisbeth se dit que si Ottosson achetait un nouvel ordinateur, elle y transférerait son carnet d'adresses, et la probabilité était grande aussi qu'elle transfère son carnet d'adresses à son ordinateur de service à la brigade des fraudes à Stockholm quand elle prendrait son poste quelques semaines plus tard.

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