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Jean-Christophe Grangé: Le concile de pierre

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Jean-Christophe Grangé Le concile de pierre

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Diane Thiberge est un drôle d’animal : grande, belle, blonde, elle a été, adolescente, victime d’une horrible agression. Résultat : elle est maintenant solitaire, championne en arts martiaux et spécialiste du comportement des animaux prédateurs. À 29 ans, pour sortir de sa citadelle, elle décide d’adopter dans un orphelinat en Thaïlande, un petit garçon de cinq ans. Lu-Sian, dit Lucien, va changer sa vie... pour le meilleur et pour le pire ! Suite à un accident de voiture qui laisse Lucien cliniquement mort, des meurtres vont se succéder autour de Diane. Peu à peu, les contours d’une terrifiante machination se font jour et vont entraîner Diane jusqu'en Mongolie, dans une ethnie aux étranges pouvoirs. Tout se jouera au centre d'un cercle de pierre témoin d’atroces expériences…

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Les vagues de l’averse cinglaient violemment le pare-brise. La visibilité était quasi nulle. Diane tenta d’augmenter le régime des essuie-glaces. En vain. Elle lança un coup d’œil dans son rétroviseur. Lucien dormait toujours. Les lueurs orangées des lampes à sodium striaient son visage. Cette image la rassura. Ce petit garçon scellait son destin. Il lui conférait une force insoupçonnée. Rien d’autre ne comptait plus désormais dans sa vie.

Quand son regard revint se fixer sur la route, la terreur l’envahit.

Un poids lourd franchissait les vrilles immenses de l’averse, chavirant à travers les quatre voies, comme livré à lui-même.

Diane freina. Le camion frappa les rails de sécurité centraux, arrachant les lames de métal dans un raclement aigu. La cabine rebondit avec violence alors que sa remorque se déployait sur les autres voies. La tête de l’engin se tourna aux trois quarts pour accrocher les glissières, cette fois avec son flanc droit. Des crissements métalliques s’élevèrent sous la pluie, mêlés à des gerbes d’étincelles, alors que les phares du monstre balayaient la tourmente.

Elle voulut hurler, mais le cri se bloqua dans sa gorge. Elle freina encore, mais le ralentissement se transforma brutalement en une accélération sans retenue. Diane était tétanisée. Sa voiture glissait à pleine vitesse, roues bloquées, ayant perdu toute adhérence à la chaussée. Le poids lourd dérapait en un gigantesque tête-à-queue.

Sa Toyota n’était plus qu’à quelques mètres du monstre. Elle freina encore. Tentant de briser, à coups de brèves secousses, le phénomène d’aquaplaning. Rien à faire : sa vitesse augmentait toujours. Pourtant ce fragment d’instant semblait n’avoir plus de fin.

Elle se vit tout à coup frapper la paroi de ferraille. Elle se vit, pour ainsi dire, franchir le choc. Traverser le métal et s’encastrer dans les structures du camion. Elle se vit morte, écrasée, fragmentée dans une boue de sang, de chair et de fer.

Un hurlement jaillit enfin de sa gorge. Elle donna un coup de volant brutal sur sa gauche.

La voiture se planta dans les rails fracassés. Le choc lui coupa le souffle. Sa tête s’écorcha contre le rétroviseur. Tout se voila de noir, alors qu’au même instant, à l’intérieur d’elle-même, une lueur explosait. Un temps encore. Un point d’orgue, sans contour ni succession. Diane toussa, hoqueta, cracha des glaires sanglantes. Confusément elle comprit — son corps le comprit : elle était toujours vivante.

Elle ouvrit les paupières. La forme transparente qui s’avançait vers elle n’était autre que son pare-brise compressé par la distorsion de l’habitacle. Elle tenta de bouger la tête et déclencha un ruissellement de verre. Sa nuque était coincée par le hayon du coffre qui, arraché, avait atterri sur ses épaules, à la façon d’un carcan. A travers la douleur, Diane sentait monter une nouvelle angoisse. Quelque chose ne cadrait pas : son pare-brise n’avait pas éclaté. D’où venaient les débris de verre ?

Sa première pensée consciente fut pour Lucien. Elle se retourna et demeura interdite : le siège surélevé était vide.

A sa place, des milliers de particules translucides et des traces de sang maculaient la banquette. L’averse s’engouffrait par la vitre brisée et trempait le tissu du fauteuil imprimé de petits ours. De ses mains écorchées, à tâtons, Diane trouva ses lunettes. Elles étaient étoilées de chocs mais elles lui confirmèrent l’horreur : l’enfant n’était plus dans la voiture. La collision l’avait catapulté à travers la vitre passager.

Diane parvint à détacher sa ceinture. Elle joua de l’épaule contre sa portière et s’extirpa dehors. Elle s’étala aussitôt dans une flaque, déchirant son blouson contre l’arête de la glissière. Malgré la confusion, elle capta la sensation du gazon humide, les odeurs de graisse brûlée. Elle se releva et marcha en boitant vers la chaussée. Des phares lacéraient la nuit. Les klaxons s’élevaient en une clameur vociférante. Elle ne voyait rien de précis. Excepté les flaques d’essence, sur la route, qui s’irisaient sous les luminaires comme des fragments d’arc-en-ciel.

Elle tituba encore, accrochant çà et là des détails d’apocalypse. Le poids lourd, déployé en V inversé sur toute la largeur du boulevard. Le logo criard de sa compagnie, le long de la bâche claquant dans l’averse. Le chauffeur, dégringolant de sa cabine, la tête dans les mains, les bras ruisselants de sang. Mais elle ne voyait pas Lucien. Pas la moindre trace du corps.

Elle s’approcha encore du semi-remorque. Soudain elle s’arrêta. Elle venait de repérer l’une des chaussures de l’enfant — une tennis rouge — puis, quelques mètres plus loin, l’ombre fatidique. Il était là. A la charnière du convoi, encastré sous le système d’arrimage de la remorque, englouti sous les câbles arrachés et les jets de vapeur. Elle discernait maintenant chaque détail. Le petit crâne reposant dans une flaque sombre, le corps enfoncé jusqu’à mi-torse sous la ferraille, le blouson de laine polaire, imprégné d’essence et de pluie… Diane noua ses dernières forces et avança.

— N’y allez pas…

Une main la retenait.

— N’y allez pas. Vous devez pas voir ça.

Diane regardait l’homme, sans comprendre. Une autre voix retentit sur sa gauche

— Vous pouvez plus rien, madame…

Chaque timbre se diluait dans les froissements de l’averse. Elle ne saisissait pas la signification des mots. Une voix encore :

— J’ai tout vu… Bon sang… C’est incroyable que vous ayez rien… C’est votre ceinture qu’a dû vous sauver…

Cette fois, Diane saisit le sens implicite de ces paroles. Elle se libéra des mains qui la retenaient et revint jusqu’à sa voiture. Elle contourna le véhicule, s’appuyant sur la carrosserie brûlante, puis atteignit la portière arrière droite de la Toyota. Tirant de toutes ses forces, elle parvint à l’ouvrir. Elle observa avec attention le siège élévateur, saupoudré de verre pilé.

La sangle de polycarbone reposait, intacte, à côté du siège.

Diane n’avait pas bouclé la ceinture de Lucien.

Par inadvertance, elle avait tué son enfant.

Dans son ventre il y eut un craquement d’orage. Des éclairs. Un gouffre d’électricité.

Le sol se souleva : c’était elle qui tombait à genoux.

Elle n’avait plus de pensées, plus de conscience, plus rien. Elle ne sentait plus que le martèlement de ses bagues se mêlant au sang et à la pluie à mesure qu’elle se frappait le visage de ses deux poings serrés.

8

LA chambre de réanimation était constituée de trois murs vitrés ouvrant sur le couloir, lui-même strié par les parois translucides des autres chambres. Diane était assise dans l’obscurité. Vêtue d’une blouse, portant bonnet et masque en papier, elle se tenait parfaitement immobile face au lit chromé. Comme maîtrisée par lui. Maîtrisée par ce cintre de métal quadrillé de câbles et d’appareillages, au fond duquel reposait Lucien.

Une sonde d’intubation, reliée à un respirateur artificiel, s’enfonçait dans la bouche de l’enfant. Le long de sa main droite, le tuyau d’une perfusion conduisait à des seringues électriques qui permettaient, lui avait-on expliqué, d’injecter un traitement dosé au millilitre et à la minute près, vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Dans son bras gauche un cathéter captait sa tension, alors qu’une pince, brillant dans l’obscurité comme un rubis, enserrait l’un de ses doigts et évaluait sa réponse à la " saturation d’oxygène ".

Diane savait qu’il y avait aussi des électrodes, quelque part sous les draps, qui surveillaient le battement de son cœur. Elle ne voyait pas non plus — et c’était tant mieux — les deux drains enfoncés sous le gros pansement du crâne. Ses yeux se posèrent, comme par réflexe, sur l’écran suspendu à la gauche du lit. Des ondes et des chiffres s’y détachaient, vert luminescent, ne cessant de rendre compte de l’activité physiologique de l’enfant dans le coma.

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