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Jean-Christophe Grangé: Le concile de pierre

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Jean-Christophe Grangé Le concile de pierre

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Diane Thiberge est un drôle d’animal : grande, belle, blonde, elle a été, adolescente, victime d’une horrible agression. Résultat : elle est maintenant solitaire, championne en arts martiaux et spécialiste du comportement des animaux prédateurs. À 29 ans, pour sortir de sa citadelle, elle décide d’adopter dans un orphelinat en Thaïlande, un petit garçon de cinq ans. Lu-Sian, dit Lucien, va changer sa vie... pour le meilleur et pour le pire ! Suite à un accident de voiture qui laisse Lucien cliniquement mort, des meurtres vont se succéder autour de Diane. Peu à peu, les contours d’une terrifiante machination se font jour et vont entraîner Diane jusqu'en Mongolie, dans une ethnie aux étranges pouvoirs. Tout se jouera au centre d'un cercle de pierre témoin d’atroces expériences…

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L’adolescente ignorait comment un tel cauchemar avait pu devenir réel. Mais elle était convaincue d’une vérité : tout était arrivé à cause de sa mère. A cause de son égoïsme, de son indifférence radicale à l’égard de tout ce qui n’était pas ses fesses musclées et l’âpre désir de ses amants, qui constituait autour d’elle comme un cercle maléfique. Ne l’avait-elle pas laissée rentrer seule pour cette unique raison ? Ne l’avait-elle pas simplement oubliée ? Cette agression, c’était sa pièce à conviction. Sa preuve définitive.

Diane allait avoir quatorze ans. Elle ne raconta rien à Sybille. Sa vengeance lui semblait plus parfaite, plus aboutie, si elle laissait sa mère dans l’ignorance du drame. Elle se soigna, seule, et scella son chagrin sur ce secret. En revanche, elle exigea, dès la rentrée suivante, d’entrer au pensionnat. Sybille discuta un peu, pour la forme, mais accéda à sa demande, trop heureuse, sans doute, de se débarrasser de cette grande bringue taciturne, qui commençait à lui faire de l’ombre sur le plan de la séduction.

Taciturne, c’est exact, Diane l’était. C’était parce qu’elle réfléchissait. Elle tirait les leçons de son expérience. Le monde, le vrai, n’était donc que violence, trahison, maléfice. L’existence se fondait sur cette force irrépressible, ce noyau dur de haine, qui ne demandait qu’à s’embraser à la moindre occasion, à l’intérieur de chaque être humain. Diane décida d’étudier cette puissance. D’appréhender la violence structurelle du monde, de l’observer, de l’analyser.

Elle prit deux résolutions.

La première : se consacrer, après son bac, à la biologie et à l’éthologie — la science du comportement animal. Elle avait déjà choisi son domaine de spécialisation : les prédateurs. Et, plus particulièrement, les techniques de chasse et de combat qui permettaient aux fauves, aux reptiles, aux insectes même, de régner sur leur territoire et de survivre grâce à la destruction. C’était une façon pour elle de se plonger dans l’essence même de la violence. Une violence naturelle, débarrassée de toute conscience, de toute motivation extérieure à la simple logique de la vie. C’était aussi, peut-être, une manière de légitimer son propre accident, d’en atténuer l’horreur, en l’insérant dans une logique plus vaste, plus universelle.

Voilà pour la tête.

Pour le corps, Diane choisit le wing-chun.

Littéralement : le " printemps éternel ". Le wing-chun était la plus rapide, la plus efficace des écoles de boxe shaolin. Une technique qui privilégiait le combat rapproché, et qui, disait-on, avait été initiée par une nonne bouddhiste. Dès la rentrée scolaire de 1983, Diane s’inscrivit dans une salle spécialisée, près de son internat, dans la région de Fontainebleau. En une année, elle manifesta des aptitudes hors du commun. A ce moment, elle mesurait déjà plus d’un mètre soixante-quinze et pesait à peine cinquante kilos. Malgré sa silhouette d’échassier, elle faisait preuve d’une souplesse d’acrobate et d’une force musculaire exceptionnelle.

Repérant le phénomène, ses enseignants proposèrent de lui prodiguer une formation plus approfondie, incluant une initiation au " wou-te " (la vertu, la discipline martiale). Diane refusa. Elle ne voulait pas entendre parler de philosophie ni d’énergie cosmique. Elle voulait simplement forger son corps comme une arme, afin de ne plus être, jamais, la jeune fille qu’on pouvait surprendre.

Les maîtres — sages et roides Asiatiques — furent déconcertés par ces réponses agressives. Mais ils tenaient là une championne, ils le savaient, et, philosophie ou pas, ces occasions étaient trop rares.

L’entraînement s’intensifia. Les compétitions se succédèrent. En 1986, l’élève Thiberge remporta le championnat de France, catégorie juniors. En 87, elle obtint la ceinture d’argent aux championnats d’Europe, puis, en 88, la ceinture d’or. Ses victoires étaient fulgurantes. Les arbitres en restaient pantois et le public légèrement déçu. Toujours proche, toujours inclinée, Diane, le regard rivé sur leurs mains, ne lâchait pas ses adversaires. Les filles en étaient encore à chercher une ouverture qu’elles se retrouvaient plaquées, épaules au sol.

Rien ne semblait pouvoir stopper l’ascension de la jeune athlète. Pourtant, en 1989, Diane renonça à la compétition. Elle était près d’avoir vingt ans et, par une sorte de miracle, son visage n’avait jamais été touché ni son corps atteint gravement. Tôt ou tard, cette chance finirait par tourner et, d’ailleurs, elle avait atteint son but.

Elle était devenue ce qu’elle avait résolu de devenir.

Une jeune fille dangereuse sous tous rapports, qu’il valait mieux ne plus approcher.

3

DIANE Thiberge écoutait alors Frankie Goes to Hollywood sur un walkman minuscule saturé de basses. Elle adorait ce groupe. Parce qu’il était à la croisée de plusieurs tendances, apparemment contradictoires et pourtant conjuguées ici en une magie unique.

D’abord, Frankie était un groupe de durs, de voyous, directement issus de Liverpool. C’était aussi un groupe post-disco, qui avait mûri un sens du rythme, du groove, à envoûter n’importe quel arpenteur de piste de danse. Enfin, Frankie était un groupe gay. Et c’était le plus cinglé : cette déferlante de hurlements, de pulsations barbares, de slogans véhéments émanait d’une bande de folles qui semblaient sorties droit de la cour de Louis XIII. Cette caractéristique donnait à ces musiciens une légèreté, une mobilité, une agilité hallucinantes. Ainsi, le cinquième membre du groupe ne jouait d’aucun instrument. Tout juste chantait-il… Il dansait simplement, il était " l’homme en mouvement ", à l’arrière de la scène, roulant des clavicules dans son blouson de cuir. Diane en frissonnait : oui, vraiment, Frankie était un groupe enchanté.

La folie des nuits de l’étudiante s’arrêtait à son walkman. Elle ne sortait pas, ne dansait pas, ne rencontrait personne. Elle se concentrait sur ses ouvrages d’éthologie, révisant chaque soir les œuvres de Lorenz ou de Von Uexküll et consommant des MacDo à la file, dans son studio du quartier de Cardinal-Lemoine.

Pourtant, ce soir-là, Diane avait décidé de se lancer.

Nathalie — la petite peste des TP de biologie qui savait attirer entre ses griffes tout ce que l’UER comptait de plus craquant — organisait une soirée et elle avait décidé de s’y rendre.

C’était le moment ou jamais d’agir.

Le moment de savoir.

Plus tard, Diane se remémorerait souvent cette nuit cruciale. L’arrivée dans l’immeuble de pierre de taille, boulevard Saint-Michel, le silence du vaste escalier tapissé de velours. Puis la pulsation profonde, comme hantée par les graves, qui descendait des étages supérieurs. Elle tentait de réprimer les battements de son cœur, qui frappait le rythme à contretemps, et serrait ses doigts sur la bouteille glacée de champagne, achetée exprès. Derrière la grande porte de bois verni, les battements étaient si violents qu’ils paraissaient pousser la paroi hors de ses gonds. " Ils vont jamais m’entendre ", se dit-elle en appuyant sur la sonnette.

Presque aussitôt, la porte s’ouvrit sur des torrents de musique. Elle reconnut instantanément la voix d’Holly Johnson, le chanteur de Frankie, qui hurlait: " RELAX! DON’T DO IT ! " C’était un bon présage : son groupe fétiche l’accompagnait dans l’épreuve. Une brune aux traits osseux, brillants d’un maquillage outré, se trémoussait sur le pas de porte. Nathalie la Gorgone, telle qu’en elle-même.

— Diane ? hurla-t-elle. Ça m’fait super-plaisir que tu sois venue…

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