Joël Dicker - La Disparition de Stephanie Mailer

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La Disparition de Stephanie Mailer: краткое содержание, описание и аннотация

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30 juillet 1994. Orphea, petite station balnéaire tranquille des Hamptons dans l’État de New York, est bouleversée par un effroyable fait divers : le maire de la ville et sa famille sont assassinés chez eux, ainsi qu’une passante, témoin des meurtres. L’enquête, confiée à la police d’État, est menée par un duo de jeunes policiers, Jesse Rosenberg et Derek Scott. Ambitieux et tenaces, ils parviendront à confondre le meurtrier, solides preuves à l’appui, ce qui leur vaudra les louanges de leur hiérarchie et même une décoration. Mais vingt ans plus tard, au début de l'été 2014, une journaliste du nom de Stéphanie Mailer affirme à Jesse qu’il s’est trompé de coupable à l’époque. Avant de disparaitre à son tour dans des conditions mystérieuses.
Qu’est-il arrivé à Stéphanie Mailer ?
Qu’a-t-elle découvert ?
Et surtout : que s’est-il vraiment passé le soir du 30 juillet 1994 à Orphea ?
Joël Dicker est né à Genève en 1985. Son premier roman, « Les Derniers Jours de nos pères », a reçu les Prix des écrivains genevois en 2010. Il a publié en 2012 « La Vérité sur l’Affaire Harry Quebert », qui a obtenu successivement le En 2015, il a publié « Le Livre des Baltimore », encore une fois salué par la critique.
En 2018, il signe son quatrième roman « La Disparition de Stéphanie Mailer » aux Éditions De Fallois. Biographie de l'auteur

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J’acquiesçai.

— À condition de vous tenir correctement.

— C’est promis, Jesse.

Nous voulions d’abord comprendre ce qui avait pu se passer la veille au soir au Grand Théâtre.

— J’étais à côté de la scène, je regardais Dakota, nous dit Kirk. Il y avait Alice Filmore et Jerry Eden à côté de moi. Soudain il y a eu les coups de feu. Dakota s’est effondrée. Jerry et moi nous sommes précipités vers elle, bientôt rejoints par Charlotte.

— Avez-vous vu d’où les coups de feu sont partis ? demanda Derek. Du premier rang ? Du bord de la scène ?

— Aucune idée. La salle était plongée dans l’obscurité et nous avions les projecteurs braqués sur nous. En tout cas, le tireur était côté public, c’est certain, puisque Dakota a été touchée au niveau de la poitrine et qu’elle faisait face à la salle. Ce que je ne m’explique pas, c’est qu’une arme ait pu être introduite dans la salle. Les mesures de sécurité étaient tellement drastiques.

Pour tenter de répondre à cette question, et avant d’interroger les autres membres de la troupe, nous nous réunîmes avec le major McKenna, Montagne et le maire Brown dans une salle de conférences pour faire un premier point de la situation.

À ce stade, nous n’avions absolument aucune indication sur le tireur. Aucun indice. Il n’y avait pas de caméras dans le Grand Théâtre et les spectateurs interrogés n’avaient rien vu. Tous avaient répété la même litanie : la salle était plongée dans l’obscurité totale au moment des tirs. « C’était la nuit noire là-dedans, avaient-ils dit. Il y a eu les deux détonations, la fille s’est écroulée, puis ça a été la panique générale. Comment va cette pauvre actrice ? »

Nous n’avions aucune nouvelle.

McKenna nous informa que l’arme n’avait été retrouvée ni dans la salle ni dans les rues alentour.

— Le tireur aura profité de la panique pour s’enfuir du Grand Théâtre et se débarrasser de l’arme quelque part, nous dit McKenna.

— Il nous était impossible d’empêcher les gens de sortir, ajouta Montagne comme s’il voulait se dédouaner. Ils se seraient piétinés les uns les autres, il y aurait eu des morts. Personne n’aurait pu imaginer que le danger vienne de l’intérieur, la salle était complètement sécurisée.

C’était justement sur ce point-là que, malgré l’absence d’indice concret, nous allions pouvoir marquer une avancée solide dans l’enquête.

— Comment une personne armée a-t-elle pu pénétrer à l’intérieur du Grand Théâtre ? demandai-je.

— Je ne me l’explique pas, répondit McKenna, les gars en charge des accès ont l’habitude d’évènements très sensibles. Ils sécurisent des conférences internationales, des parades, des déplacements du chef d’État à New York. La procédure est très stricte : la salle a été fouillée au préalable par des chiens détecteurs d’explosifs et d’armes à feu, avant d’être placée sous surveillance totale. Personne n’a pu s’introduire pendant la nuit. Ensuite, le public et la troupe sont tous passés sous des détecteurs de métaux au moment de pénétrer dans la salle.

Quelque chose nous échappait forcément. Nous devions comprendre comment une arme s’était retrouvée dans la salle. Afin d’y voir plus clair, McKenna fit venir l’officier de la police d’État responsable de la sécurisation de la salle. Ce dernier nous répéta mot pour mot la procédure telle que le major l’avait expliquée.

— Après la fouille, la salle était sécurisée et elle l’est restée, nous dit l’officier. J’aurais laissé rentrer le président des États-Unis là-dedans.

— Et tout le monde a été contrôlé ensuite ? demanda Derek.

— Tout le monde sans exception, assura l’officier.

— Nous n’avons pas été contrôlés, fit remarquer Anna.

— Les policiers sur présentation de leur badge n’ont pas été fouillés, admit l’officier.

— Beaucoup ont accédé à la salle ? m’enquis-je.

— Non, capitaine, une poignée de flics en civil, quelques gars de chez nous. Surtout quelques allées et venues entre la salle et l’extérieur pour s’assurer que tout se passait bien.

— Jesse, s’inquiéta le major McKenna, ne me dis pas que maintenant tu soupçonnes un policier.

— J’aimerais comprendre, c’est tout, répondis-je, avant de demander à l’officier de me détailler tout le processus de la fouille.

Pour répondre le plus exactement possible, celui-ci fit venir le responsable des maîtres-chiens qui nous expliqua comment ils avaient procédé.

— On avait trois zones, expliqua le responsable des maîtres-chiens. Le foyer, la salle, la partie coulisses, incluant les loges. On procède toujours une zone après l’autre, pour être certains de ne pas se mélanger les pinceaux. Il y avait les acteurs qui répétaient dans la salle, donc on a commencé par les coulisses et les loges. C’était le plus gros morceau parce qu’il y a un sous-sol assez vaste. Une fois que ça a été fait, on a demandé aux acteurs d’interrompre leur répétition le temps qu’on fouille la salle, pour que les chiens ne soient pas distraits.

— Et où sont allés les acteurs à ce moment-là ? demandai-je.

— Dans les coulisses. Ils ont pu réintégrer la salle mais ils ont dû d’abord se soumettre au détecteur de métaux pour garantir que la zone reste sécurisée. Ils pouvaient donc passer d’une zone à l’autre sans problème.

Derek se tapa le front :

— Est-ce que les acteurs ont été fouillés en arrivant ce jour-là au Grand Théâtre ? demanda-t-il.

— Non. Mais tous leurs sacs ont été reniflés par les chiens dans les loges, et ensuite ils sont passés au détecteur de métaux.

— Mais, dit alors Derek, si un acteur était arrivé avec l’arme sur lui au Grand Théâtre, et l’avait gardée pendant les répétitions, alors que vous, vous fouilliez les loges, il aurait ensuite regagné sa loge déjà fouillée pour vous laisser contrôler la salle, et il aurait alors laissé l’arme dans sa loge, considérée comme une zone sûre. Il aurait pu ensuite rejoindre la salle et passer sans encombre au détecteur de métaux.

— Dans un cas comme ça, alors oui, les chiens seraient passés à côté. Nous ne les avons pas fait renifler les acteurs.

— Donc voilà comment l’arme a été introduite, dis-je. Tout a été fait la veille. Les mesures de sécurité avaient été annoncées dans la presse, le tireur a eu le temps de tout prévoir. L’arme était déjà dans le Grand Théâtre. Le tireur n’a plus eu qu’à la récupérer dans sa loge hier, avant le début du spectacle.

— Alors le tireur serait l’un des acteurs de la troupe ? demanda le maire Brown d’un air épouvanté.

— Ça ne fait plus le moindre doute, acquiesça Derek.

Le tireur était là, dans la pièce voisine. Juste sous nos yeux.

Nous fîmes d’abord passer à chacun des acteurs un test de poudre : mais aucun n’avait de trace sur ses mains ni sur ses vêtements. Nous testâmes également les costumes de scène, nous envoyâmes des équipes fouiller les loges, les chambres d’hôtel et les domiciles de chacun. Mais en vain également. Pour autant, le port de gants ou même d’un manteau au moment du tir pouvait expliquer qu’on ne trouve rien. Et puis, le tireur avait eu le temps de se débarrasser de l’arme, de se changer, de se doucher.

Kirk disait être avec Alice et Jerry au moment des coups de feu. Nous pûmes joindre Jerry Eden par téléphone : Dakota était au bloc depuis des heures. Il n’avait aucune nouvelle. Mais il confirma qu’Alice et Kirk étaient avec lui au moment où sa fille s’était fait tirer dessus. Nous pouvions nous appuyer sur le témoignage de Jerry Eden, considéré comme totalement fiable : il n’avait aucun lien avec les évènements de 1994 et on l’imaginait mal vouloir s’en prendre à sa fille. Cela permettait d’exclure d’emblée Kirk et Alice Filmore de la liste des suspects.

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