Bernard Minier - Glacé

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Glacé: краткое содержание, описание и аннотация

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Prix du meilleur roman francophone au Festival Polar de Cognac 2011
Prix de l’Embouchure 2012 Décembre 2008, dans une vallée encaissée des Pyrénées. Au petit matin, les ouvriers d’une centrale hydroélectrique découvrent le cadavre d’un cheval sans tête, accroché à la falaise glacée.
Le même jour, une jeune psychologue prend son premier poste dans le centre psychiatrique de haute sécurité qui surplombe la vallée.
Le commandant Servaz, 40 ans, flic hypocondriaque et intuitif, se voit confier cette enquête, la plus étrange de toute sa carrière. Pourquoi avoir tué ce cheval à 2 000 mètres d’altitude ? Serait-ce, pour Servaz, le début du cauchemar ?
Une atmosphère oppressante, une intrigue tendue à l’extrême, une plongée implacable dans nos peurs les plus secrètes, ce premier roman est une révélation !

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— Frappe-moi, dit-elle.

— Quoi ?

— Cogne ! Donne-moi un coup de poing ! Sur le nez. Vite !

Il n’hésita qu’une seconde. Elle partit en arrière quand le poing la heurta. Elle poussa un cri et porta les mains à son visage. Il contempla une seconde avec satisfaction le sang qui jaillissait puis il disparut.

Elle le regarda s’enfoncer dans la fumée. La douleur était forte mais surtout elle était inquiète. Elle avait vu les gendarmes en planque dans la montagne prendre la direction de l’Institut avant même qu’elle ait déclenché l’incendie. Que faisaient-ils ici si ce flic était mort, et Diane toujours ligotée et inanimée en bas ?

Quelque chose ne s’était pas passé comme prévu

Elle se releva. Elle avait du sang sur sa blouse et sur son menton. Elle se dirigea en titubant vers l’entrée de l’Institut.

Servaz se tenait devant les grilles du château. Étaient aussi présents Maillard, Ziegler, Confiant, Cathy d’Humières, Espérandieu, Samira, Pujol et Simeoni. Derrière eux, trois fourgons de gendarmerie. Des hommes en armes à l’intérieur. Servaz avait sonné deux fois. En vain.

— Alors ? dit Cathy d’Humières en battant dans ses mains gantées pour se réchauffer.

— Pas de réponse.

Ils avaient tellement piétiné la neige devant le portail que les empreintes de pas se croisaient et se chevauchaient.

— Il est impossible qu’il n’y ait personne, dit Ziegler. Même si Lombard n’est pas là, il y a toujours des gardiens et du personnel au château. Ça veut dire qu’ils refusent de répondre.

Leurs souffles se matérialisaient en buée blanche ; le vent qui soufflait en tempête la dispersait rapidement.

La procureur consulta sa montre en or. 0 h 36.

— Tout le monde est en place ? demanda-t-elle.

Dans moins de cinq minutes, la perquisition allait débuter dans un appartement du VIII earrondissement de Paris proche de l’Étoile. Deux civils frigorifiés battaient la semelle dans un coin : le Dr Castaing et maître Gamelin, le notaire, requis en tant que témoins neutres en cas d’absence du propriétaire des lieux. Comme il s’agissait d’une perquisition de nuit, la proc avait également fait valoir qu’il y avait urgence et risque de disparition de preuves et estimé le flagrant délit constitué après la tentative d’assassinat de Saint-Cyr sur Servaz.

— Maillard, demandez à Paris s’ils sont prêts. Martin, comment vous sentez-vous ? Vous avez l’air épuisé. Vous pourriez peut-être attendre ici, non ? Et laisser au capitaine Ziegler la direction des opérations. Elle s’en tirera très bien.

Maillard fila vers un des fourgons. Servaz observait Cathy d’Humières en souriant. Ses cheveux teints en blond et son écharpe tourbillonnaient dans la tempête. Apparemment, la colère et l’indignation l’avaient emporté sur son sens de la carrière.

— Ça va aller, dit-il.

Des éclats de voix leur parvinrent de l’intérieur du fourgon. Maillard s’emportait :

— Puisque je vous dis qu’on ne peut pas ! Quoi ? Où ça ?… Oui, JE LES PRÉVIENS TOUT DE SUITE !

— Qu’est-ce qui se passe ? demanda d’Humières en le voyant rappliquer ventre à terre.

— Un incendie à l’Institut ! C’est la panique là-bas ! Nos hommes sont sur place, avec les gardes ils essaient d’empêcher les pensionnaires de se tirer ! Tous les systèmes de sécurité sont désactivés ! Nous devons envoyer toutes nos forces là-bas, de toute urgence.

Servaz réfléchit. Ça ne pouvait être un hasard…

— C’est une diversion, dit-il.

Cathy d’Humières le regarda gravement.

— Je sais. (Elle se tourna vers Maillard.) Qu’est-ce qu’ils vous ont dit exactement ?

— Que l’Institut est en train de brûler. Tous ses pensionnaires sont dehors, sous la surveillance de quelques gardes et de notre équipe là-haut. La situation peut dégénérer d’une minute à l’autre. Apparemment, plusieurs en ont déjà profité pour filer. Ils essaient de les rattraper.

Servaz pâlit.

— Les pensionnaires de l’unité A ?

— Je ne sais pas.

— Avec cette neige et ce froid, ils n’iront pas loin.

— Désolé, Martin, mais il y a urgence, trancha d’Humières. Je vous laisse votre équipe mais j’envoie le maximum d’hommes là-bas. Et je demande des renforts.

Servaz regarda Ziegler.

— Laissez-moi aussi le capitaine, dit-il.

— Vous voulez rentrer là-dedans sans soutien ? Il y a peut-être des hommes armés.

— Ou bien personne…

— Je vais avec le commandant Servaz, intervint Ziegler. Je ne crois pas qu’il y ait un quelconque danger. Lombard est un assassin, pas un gangster.

D’Humières regarda les membres de la brigade à tour de rôle.

— Très bien. Confiant, vous restez avec eux. Mais pas d’imprudences. À la moindre alerte, vous attendez les renforts, c’est compris ?

— Vous restez en retrait, dit Servaz à Confiant. Je vous appellerai pour la perquise dès que la voie sera libre. Nous n’entrerons que s’il n’y a pas de danger.

Confiant hocha la tête d’un air sombre, Cathy d’Humières regarda une nouvelle fois sa montre.

— Bon, on file à l’Institut, dit-elle en se dirigeant vers sa voiture.

Ils regardèrent Maillard et les autres gendarmes remonter dans les fourgons. Une minute plus tard, ils étaient partis.

Le gendarme qui surveillait la sortie de secours côté sous-sols mit la main sur son arme lorsque la porte métallique s’ouvrit. Il vit un homme de haute taille, vêtu d’une blouse d’infirmier, un masque pourvu d’un filtre à air sur le visage, grimper les marches en portant une femme inanimée dans ses bras.

— Elle a fait un malaise, dit l’homme à travers le masque. La fumée… Vous avez un véhicule ? Une ambulance ? Il faut qu’elle voie un médecin. Vite !

Le gendarme hésita. La plupart des pensionnaires et des gardes étaient rassemblés de l’autre côté du bâtiment. Il ignorait s’il y avait un médecin parmi eux. Et il avait ordre de surveiller cette issue.

— Il faut faire vite, insista l’homme. J’ai déjà essayé de la ranimer. Chaque minute compte ! Vous avez une voiture, oui ou non ?

La voix de l’homme était grave, caverneuse et pleine d’autorité dans le masque.

— Je vais chercher quelqu’un, dit le gendarme avant de partir en courant.

Une voiture se présenta une minute plus tard sur le terre-plein. Le gendarme en descendit côté passager, le chauffeur — un autre gendarme — fit signe à Hirtmann de monter à l’arrière. Dès que celui-ci eut installé Diane sur la banquette, la voiture redémarra. Ils contournèrent le bâtiment et le Suisse aperçut des visages familiers — pensionnaires et personnel — massés à l’écart de l’incendie. Les flammes dévoraient déjà une bonne partie de l’Institut. Des pompiers étaient en train de dérouler une lance à incendie d’un camion rouge qui semblait flambant neuf. Une autre était déjà en action. Bien trop tard. Cela ne suffirait pas à sauver les bâtiments. Devant l’entrée, des ambulanciers dépliaient une civière roulante après l’avoir extraite par le hayon d’une ambulance.

Tandis que les bâtiments en feu s’éloignaient derrière eux, Hirtmann contempla la nuque du chauffeur à travers le masque en palpant le métal froid de l’arme dans sa poche.

— Comment fait-on pour franchir ces grilles ?

Servaz les examina. Le fer forgé avait l’air robuste, seul un véhicule-bélier aurait pu en venir à bout. Il se retourna vers Ziegler. Elle désigna le lierre qui colonisait l’un des piliers.

— Par là.

En plein sous l’œil de la caméra , se dit-il.

— Est-ce qu’on sait combien ils sont là-dedans ? demanda Samira.

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