Харлан Кобен - Ne le dis à personne...

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Ne le dis à personne...: краткое содержание, описание и аннотация

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Cela commence par une idylle. David est pédiatre, marié à Elizabeth qu’il connaît depuis l’enfance. Ils ont pris l’habitude de se rendre régulièrement en pèlerinage sur les rives du lac Charmaine, là où ils ont échangé leur premier baiser à l’âge de douze ans. Mais le jour où Elizabeth est assassinée par un serial killer, la vie de David bascule. Il a beau s’investir à fond dans son travail, il reste inconsolable. Jusqu’au jour où il reçoit d’un inconnu un e-mail, puis une séquence vidéo sur laquelle il reconnaît sa femme sans aucun doute possible, Elizabeth qui lui demande pardon. Pourtant elle est morte, son propre père officier de police a formellement identifié le corps huit ans auparavant. Une quête angoissante commence alors que de nouvelles victimes apparaissent.
Harlan Coben est le seul à avoir cumulé les trois prix les plus prestigieux récompensant le roman policier aux États-Unis.

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Une BMW noire avec vitres teintées, antenne sophistiquée et plaque minéralogique bordée d'une chaîne nous attendait, le moteur en marche. Par les portières fermées on entendait du rap. Les basses vibraient dans ma poitrine à la manière d'un diapason.

— La voiture, ai-je dit avec un froncement de sourcils, n'est-elle pas un peu trop voyante?

— Quand on est un keuf et qu'on recherche un docteur blanc comme neige, où c'est qu'on regarderait en dernier?

Il n'avait pas tort.

Le colosse a ouvert la portière arrière. La musique a beuglé avec l'intensité sonore d'un concert de Black Sabbath. Tyrese a tendu le bras, genre chasseur d'hôtel. Je suis monté. Il s'est assis à côté. Le colosse s'est enfoncé dans le siège du conducteur.

Je ne comprenais pas trop ce que racontait le rappeur, sinon qu'il était en pétard contre « le mec ».

— Lui, c'est Brunis, a fait Tyrese.

Il parlait de notre chauffeur. J'ai essayé de capter son regard dans le rétroviseur, mais les lunettes de soleil me le masquaient.

— Enchanté.

Brutus n'a pas répondu.

Je me suis retourné vers Tyrese.

— Comment avez-vous fait pour mettre tout ça au point?

— Y a deux ou trois gars à moi qui canardent dans la 147 eRue.

— Ils ne vont pas se faire prendre?

Tyrese s'est esclaffé.

— Mais oui, bien sûr!

— C'est si facile que ça?

— Là-bas, oui. On a un immeuble, le bâtiment 5, à Hobart Houses. Je file dix dollars par mois aux locataires pour qu'ils collent leurs ordures devant les portes de derrière. Histoire de les bloquer, quoi. Comme ça, les flics peuvent pas passer. C'est bon pour le bizness. Mes gars, ils tirent deux ou trois coups par les fenêtres, vous suivez? Le temps que les flics rappliquent, pouf! ils sont déjà plus là.

— Et qui s'égosillait à propos du Blanc avec un flingue?

— D'autres gars à moi. Ils courent dans la rue en criant qu'y a un Blanc qu'est devenu fou.

— Moi, théoriquement.

— Théoriquement, a répété Tyrese avec un sourire, voilà un bien grand mot, Doc.

J'ai posé la tête sur le dossier de la banquette. La fatigue se faisait durement sentir dans mes os. Brutus roulait en direction de l'est. On a traversé ce pont bleu qui se trouve près du Yankee Stadium — je n'ai jamais su son nom —, ce qui voulait dire qu'on était dans le Bronx. Pendant un moment, je me suis tassé sur mon siège au cas où quelqu'un serait venu jeter un œil dans la voiture. Puis je me suis rappelé que les vitres étaient teintées, et j'ai regardé dehors.

C'était moche comme tout, un vrai décor de film apocalyptique, après l'explosion de la bombe. Ça et là, des carcasses d'immeubles, toutes à divers stades de délabrement. Effondrées, oui, mais comme de l'intérieur, comme si les structures de soutien avaient été rongées.

On a roulé un certain temps. J'essayais de me raccrocher à ce qui m'arrivait, seulement mon cerveau n'arrêtait pas de me jouer des tours. Une partie de moi reconnaissait que j'étais proche de l'état de choc, chose que par ailleurs je me refusais même à envisager. Je me suis concentré sur l'environnement. Plus nous avancions — nous enfonçant dans la désolation —, plus le nombre d'immeubles d'habitation diminuait. On était probablement à moins de dix kilomètres de la clinique; pourtant, je n'avais pas la moindre idée de l'endroit où je me trouvais. Toujours le Bronx, sans doute. South Bronx, vraisemblablement.

Pneus usés et matelas éventrés gisaient tels des blessés de guerre en plein milieu de la chaussée. De gros blocs de ciment dépassaient des hautes herbes. J'ai vu des squelettes de voitures, et j'ai même eu l'impression de voir des feux allumés ici ou là.

— Vous venez souvent par ici, Doc? a fait Tyrese avec un petit rire.

Je n'ai pas pris la peine de répondre.

Brutus a arrêté la voiture devant l'entrée d'un bâtiment condamné. Un grillage entourait sa triste dépouille et les fenêtres étaient bouchées avec du contreplaqué. J'ai aperçu un bout de papier collé sur la porte, l'avis de démolition sûrement. La porte aussi était en contreplaqué. Elle s'est ouverte. Un homme est sorti en titubant, levant les deux mains pour se protéger les yeux: on aurait cru Dracula chancelant sous les assauts du soleil.

Mon monde continuait à tourbillonner.

— Allons-y, a dit Tyrese.

Descendu le premier, Brutus m'a ouvert la portière. Je l'ai remercié. Plutôt du genre stoïque, Brutus. Il me faisait penser à l'Indien dont l'effigie ornait les boutiques de cigares et qu'on n'imaginait pas — qu'on ne voudrait probablement pas — voir sourire.

Sur la droite, le grillage avait été sectionné et rabattu. Nous nous sommes faufilés au travers. L'homme titubant s'est approché de Tyrese. Brutus s'est raidi, mais Tyrese l'a calmé d'un geste. L'homme et lui se sont salués chaleureusement et ont échangé une poignée de main. Puis chacun a poursuivi son chemin.

— Venez, m'a ordonné Tyrese.

L'esprit toujours engourdi, j'ai franchi la porte. La première chose qui m'a frappé, c'a été la puanteur, les acres relents d'urine et ceux, reconnaissables entre tous, de matières fécales. Quelque chose brûlait — je croyais savoir quoi —, et les murs semblaient exsuder l'odeur moite, jaunâtre de la sueur. Mais il y avait autre chose. L'odeur non pas de la mort, mais de ce qui précède, genre gangrène, quelque chose de moribond, qui se décompose avant d'avoir cessé de respirer.

La chaleur étouffante n'était pas sans rappeler la gueule d'un haut fourneau. Des humains — peut-être cinquante, peut-être cent — jonchaient le sol comme des talons de bordereaux perdants dans un PMU. Il faisait sombre à l'intérieur. Visiblement, il n'y avait pas d'électricité, pas d'eau courante, pas le moindre meuble. Les planches en bois bloquaient la lumière; le seul éclairage provenait des fissures par lesquelles le soleil se frayait un passage telle la faux d'un moissonneur. On distinguait des ombres, des formes, et c'était à peu près tout.

J'avoue être assez naïf en matière de drogue. Les effets, j'en ai vu plein aux urgences. Mais personnellement, la drogue ne m'a jamais attiré. Mon poison favori, c'est l'alcool. Cependant, même moi j'en avais capté suffisamment pour me rendre compte que nous étions dans un temple du crack.

— Par ici, a dit Tyrese.

Nous nous sommes engagés sur le champ de bataille. Brutus ouvrait la marche. Les gisants s'écartaient devant lui comme s'il était Moïse. J'ai emboîté le pas à Tyrese. Les fourneaux des pipes s'allumaient, trouant l'obscurité. Ça m'a rappelé le cirque Barnum où j'allais quand j'étais môme et où on agitait de minuscules lumignons dans le noir. Voilà à quoi ça m'a fait penser. Le noir. Les ombres. Les petites lumières.

Il n'y avait pas de musique. Ça ne parlait pas beaucoup non plus. J'ai entendu un fredonnement. Le bruit mouillé des pipes qu'on suçote. De temps en temps, un cri aigu, pas tout à fait humain, déchirait le silence.

J'ai aussi entendu des gémissements. Certains copulaient dans les postures les plus obscènes, ouvertement, sans vergogne, sans chercher à se cacher le moins du monde.

Une scène en particulier dont je vous épargnerai les détails m'a fait dresser les cheveux sur la tête. Tyrese m'observait d'un air presque amusé.

— Quand on n'a plus d'argent, on vend ça — il a pointé le doigt — pour se payer une dose. Le commerce, Doc. C'est ce qui fait tourner le monde.

La moutarde m'est montée au nez. J'ai pivoté vers lui. Il a haussé les épaules.

Tyrese et Brutus continuaient à marcher. Je titubais à côté. De la plupart des cloisons il ne restait que des gravats. Les gens — jeunes, vieux, blancs, noirs, hommes, femmes — traînaient partout, avachis, informes comme les horloges de Dali.

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