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Jean-Christophe Grangé: La Terre des morts

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Jean-Christophe Grangé La Terre des morts
  • Название:
    La Terre des morts
  • Автор:
  • Издательство:
    Éditions Albin Michel
  • Жанр:
  • Год:
    2018
  • Город:
    Paris
  • Язык:
    Французский
  • ISBN:
    978-2226392091
  • Рейтинг книги:
    4 / 5
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La Terre des morts: краткое содержание, описание и аннотация

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Quand le commandant Corso est chargé d'enquêter sur une série de meurtres de strip-teaseuses, il pense avoir affaire à une traque criminelle classique. Il a tort : c'est d'un duel qu'il s'agit. Un combat à mort avec son principal suspect, Philippe Sobieski, peintre, débauché, assassin. Mais ce duel est bien plus encore : une plongée dans les méandres du porno, du bondage et de la perversité sous toutes ses formes. Un vertige noir dans lequel Corso se perdra lui-même, apprenant à ses dépens qu'un assassin peut en cacher un autre, et que la réalité d'un flic peut totalement basculer, surtout quand il s'agit de la jouissance par le Mal.

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Une idée traversa l’esprit de Corso :

— Y a un autre passage.

— Quoi ?

— Les caves communiquent avec le parking.

— Tu t’goures. On a les plans, elles sont au rez-de-chaussée.

— J’te dis que j’ai vécu ici. Par les conduits de ventilation, on peut accéder au plafond du parking.

L’œil de Lambert s’alluma, mi-fièvre, mi-démence.

— Les caves ont été transformées en mosquée, répliqua-t-il. On peut plus y accéder que par l’extérieur.

— Tes gars nous couvrent. La porte coupe-feu est à dix mètres devant nous en longeant le mur.

Lambert actionna la sécurité de son HK G36 et hurla :

— Vous avez entendu, les gars ? Ce soir, on arrose gratis !

Les flics se mirent en position. Au signal de leur chef, ils commencèrent à tirer pendant que Lambert et Corso suivaient la façade de la tour. En scrutant la gueule du serpent émergeant de la dalle du parvis, avec ses larges écailles de pierre, Corso remercia Dieu d’être flic, d’avoir cette vie hors normes galvanisée par la mort elle-même.

Lambert s’arrêta. Ils allaient bientôt se retrouver à découvert. Nouveau signal : ils couvrirent les quelques mètres les séparant de la porte coupe-feu. Des mosaïques partirent en éclats, des balles les cherchaient dans l’obscurité. D’un coup de pied, Lambert fit sauter l’ouverture de la mosquée-cave. Ils plongèrent à l’intérieur et allumèrent leurs torches électriques. Personne.

Jadis, ce local était une remise pour les deux-roues. Corso y avait passé d’innombrables après-midi à bricoler des mobs. Maintenant, dans le rayon des lampes, apparaissaient des tapis, le mihrab de bois indiquant la direction de La Mecque, les versets coraniques et les noms divins encadrés au mur.

Corso mit quelques secondes à retrouver ses repères et à s’orienter.

— Par là !

Ils traversèrent l’espace à l’oblique, vers la gauche, et dénichèrent le local de chaufferie. Corso attaqua la porte à coups de pompes mais eut moins de chance que Lambert — le cadenas tenait bon. Le flic des Stups le poussa et tira un coup de feu dans la boucle d’acier qui sauta avec la violence d’une douille. Tirer dans une mosquée : le sacrilège devenait profanation.

Ils accédèrent à un réduit où s’alignaient boutons, manettes et fusibles. Au-dessus d’eux, à deux mètres du sol, une grille latérale protégeait le conduit de ventilation. En calant ses pieds sur le tableau de bord, Lambert réussit à se hisser à la bonne hauteur et à dévisser le châssis avec son couteau, un Puukko finlandais que le flic aimait exhiber au resto quand ils déjeunaient tous ensemble.

La grille dégringola et Lambert se glissa avec son fusil dans le conduit tapissé de laine de verre. Corso le suivit, l’angoisse au ventre. Il n’avait jamais pris ce passage — il n’était même pas sûr que ce boyau mène au parking. Au bout de quelques mètres, les ténèbres devinrent étouffantes. Couvert de sueur, Corso comptait mentalement la distance parcourue et il estima qu’ils devaient être à mi-chemin.

Soudain, Lambert hurla. Corso réalisa que la chaleur avait changé de nature : elle était devenue mordante, acérée, comme une bête réveillée dans son repaire.

— Recule ! Ils ont foutu le feu !

Corso enclencha la marche arrière, poussant sur ses coudes, essayant d’imprimer le même mouvement à ses genoux. Fumée, fibres et scories lui bloquaient la gorge. La laine de verre en brûlant allait les envelopper d’un manteau de feu.

— Recule ! Putain ! RECULE !

Paniqué, Lambert poussait des pieds et Corso s’en prenait plein la poire tout en essayant de ramper en arrière. Enfin, s’agitant comme un ver à bois dans un trou, il sentit le vide sous ses semelles. Il poussa encore et dégringola dans le réduit qui n’était plus qu’un bloc de vapeurs toxiques. Aussitôt, Lambert lui tomba dessus, bottes à bouts ferrés en avant. Les deux hommes se retrouvèrent en position 69, toussant, crachant, éructant.

— Ouvre la porte ! haleta Lambert. On va crever !

Du talon, Corso poussa la paroi et ils purent, à quatre pattes, se traîner dehors. Recroquevillés, aveuglés, crachant des fragments de laine, ils happèrent des goulées d’air comme des noyés retrouvant in extremis la surface.

Lambert se remit debout et attrapa Corso par le blouson.

— Faut se tirer. On va cramer dans ce bordel !

Corso jeta machinalement un regard vers le réduit. Pas l’ombre d’une flamme. Le flic attendit un instant et comprit la vérité : la laine de verre était ignifugée et la fumée du boyau ne provenait que de la bombe incendiaire à l’autre bout.

— Et alors ? demanda Lambert, après que Corso lui eut expliqué sa déduction.

— On y retourne. Ces cons-là pensent qu’on a brûlé ou qu’on s’est barrés. On est bons pour le flag !

Lambert, plié en deux, les mains en appui sur les genoux, toussait encore.

— J’avais oublié que t’étais un malade…

Corso se hissait déjà dans le conduit. Il suffisait de retenir sa respiration, de ramper à nouveau à l’aveugle et de jaillir à l’autre bout. Les dealers penseraient avoir affaire à des morts-vivants et se rendraient sans résistance. C’est du moins ce qu’il se répétait en avançant, yeux fermés et poumons comprimés. Tout ce qu’il distinguait, c’étaient le bruit des godasses de Lambert contre la laine de verre carbonisée et l’acier galvanisé des parois — Monsieur Stups avait enquillé derrière lui.

Bientôt, il put apercevoir l’orifice du conduit. Les trafiquants avaient dévissé la grille pour balancer leur bombe. Le plafond du parking, avec ses néons cradingues, était bien là.

Corso progressa encore et obtint une vue en plongée sur l’opération : un type portait un bloc de résine de cannabis gros comme un carton de déménagement. Deux autres poussaient une machine à pression hydraulique. Un quatrième coltinait des bidons de dix litres d’un quelconque transformateur chimique.

Les yeux remplis de larmes, les poumons saturés de dioxyde de carbone, Corso évaluait leurs chances, à lui et à Lambert, de neutraliser les lascars. Point fort : les salopards avaient les mains prises. Point faible : sortir de ce trou, à deux mètres du sol, prendrait plusieurs secondes, de quoi leur laisser le temps de dégainer.

— Putain, mais avance ! murmura Lambert qui suffoquait derrière.

Corso glissa son calibre dans sa ceinture, agrippa les rebords extérieurs du boyau et s’éjecta tant bien que mal. Tête la première, il se laissa glisser le long du mur alors que ses jambes suivaient le mouvement. Résultat, il se cassa la gueule sur le capot d’une bagnole, perdant dans sa chute son calibre.

Il roula sur le sol, se précipita sur son arme, à quatre pattes, et braqua au jugé les dealers qui, comme il l’avait prévu, avaient perdu quelques secondes à digérer leur surprise.

— On bouge plus ! hurla-t-il.

Le premier voyou, au milieu du parking, se figea, sans lâcher son bloc de cannabis. Les deux autres se tenaient près d’un monospace Mercedes dont le hayon était ouvert, la presse hydraulique posée au sol. Le dernier laissa tomber ses bidons de plastique.

Tout se passa en même temps, Corso vit l’un des gaillards près du Classe V plonger sa main à l’arrière du véhicule, le porteur de bidons partir en courant, l’homme-cannabis reculer, tandis que Lambert et son fusil se fracassaient dans son dos sur la bagnole qui lui avait déjà servi de tremplin.

Corso tira en direction du duo le plus dangereux, touchant celui qui fouillait dans le monospace, puis il visa le bloc de cannabis de l’autre, qui fut propulsé en arrière par la force d’impact — Corso savait ce qu’il faisait : depuis 2012, les flics utilisaient de nouvelles munitions à pointes creuses qui s’écrasaient dans leur cible sans la transpercer.

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