Jeff Lindsay - Ce cher Dexter

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Ce cher Dexter: краткое содержание, описание и аннотация

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Il est lui-même serial-killer quand il ne s’emploie pas à les traquer. Lui, c’est Dexter, expert au service médico-légal de Miami. Un homme tout à fait moral : il ne tue que ceux qui le méritent. Mais aussi très méticuleux : il efface toute trace de sang après avoir découpé les corps. Un jour, il est appelé sur les lieux d’un crime perpétré selon des méthodes très semblables aux siennes. Dexter aurait-t-il rencontré son alter ego ? Ou serait-ce lui qui. Impossible.

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Le gardien, un Noir fin et musclé, sortit de la cahute.

« Madame, vous ne pouvez pas… »

Elle brandit son badge.

« Police. Ouvrez la barrière. »

Son ton était si dur et si autoritaire que je faillis bondir hors de la voiture et courir ouvrir la barrière moi-même.

Mais le gardien se figea, aspira l’air par sa bouche, et jeta un coup d’œil nerveux vers la cahute derrière lui.

« Qu’est-ce que vous cherch… ?

— Ouvre cette putain de barrière, ducon ! » lâcha-t-elle en agitant son badge.

Il fut obligé d’avancer.

« Voyons voir le badge », dit-il.

LaGuerta le lui tendit mollement, le forçant à se rapprocher encore d’un pas pour le voir. Il l’étudia, les sourcils froncés, mais n’y trouva rien à redire.

« Mmm mmm, fit-il. Vous pouvez me dire ce que vous cherchez là-dedans ?

— Je peux te dire que si tu n’ouvres pas la barrière d’ici deux secondes je te fous dans le coffre de ma voiture pour aller te jeter dans une cellule pleine de motards pédérastes, et je t’assure que je m’empresserai d’oublier où je t’ai mis. »

Le gardien se redressa.

« Je cherchais juste à me rendre utile, dit-il avant de lancer par-dessus son épaule : Tavio, ouvre la barrière ! »

La barrière se leva et LaGuerta fit rugir le moteur.

« Ce salopard trafique quelque chose et ne veut pas que j’y fourre mon nez », dit-elle. Je décelai une nuance d’amusement dans sa voix, en plus d’une excitation croissante. « Mais j’en ai rien à cirer de la contrebande, ce soir. » Elle me lança un regard. « Où est-ce qu’on va ?

— Je ne sais pas, répondis-je. On a peut-être intérêt à commencer là où il a laissé la camionnette. »

Elle hocha la tête et accéléra le long de l’allée qui bordait les rangées de conteneurs.

« S’il a un corps à transporter, il s’est sûrement garé assez près de l’endroit. »

Comme nous approchions de la clôture, elle ralentit, manœuvra la voiture tout doucement jusqu’à ce qu’elle se retrouve à une quinzaine de mètres de la camionnette, puis s’arrêta.

« Allons jeter un coup d’œil à la clôture », dit-elle en passant au point mort.

Et elle se glissa dehors alors que la voiture finissait de s’immobiliser.

Je la suivis.

« Nom de Dieu ! » cria-t-elle.

Elle avait marché dans quelque chose qui lui déplaisait fortement et pliait la jambe pour regarder sous la semelle de sa chaussure.

Je la dépassai et sentis mon pouls cogner de plus en plus fort comme je m’approchais de la camionnette. J’en fis le tour et essayai toutes les portières. Elles étaient fermées. Il y avait bien deux petites vitres à l’arrière, mais celles-ci avaient été peintes de l’intérieur. Je montai sur le pare-chocs et tentai malgré tout d’apercevoir quelque chose. La peinture ne laissait rien passer. Ce côté-ci n’offrait rien de plus à inspecter, néanmoins je m’accroupis et examinai le sol. Je devinai plus que je n’entendis LaGuerta se faufiler derrière moi.

« Qu’est-ce que vous avez trouvé ? » demanda-t-elle.

Je me redressai.

« Rien, répondis-je. Les vitres arrière sont peintes de l’intérieur.

— Vous voyez quelque chose par l’avant ? »

Je contournai le véhicule. L’avant n’offrait pas plus d’indices. Contre le pare-brise, l’un de ces pare-soleil si répandus en Floride avait été déplié sur le tableau de bord, protégeant entièrement la cabine des regards. Je grimpai sur le pare-chocs avant et, de là, sur le capot, puis me déplaçai à plat ventre de la droite vers la gauche, mais, là encore, le pare-soleil ne laissait rien filtrer.

« Rien, constatai-je avant de redescendre.

— OK », dit LaGuerta. Elle me regarda, les yeux mi-clos, le bout de sa langue pointant entre ses lèvres. « Quel côté vous choisissez ? »

Celui-ci , murmura quelqu’un tout au fond de mon cerveau. Par ici. Je jetai un coup d’œil vers la droite, la direction que m’indiquait mon gloussement mental, puis regardai de nouveau LaGuerta, qui me scrutait de son grand regard fixe de tigre affamé.

« Je pars à gauche puis je décris un cercle, expliquai-je. On se retrouve au milieu.

— D’accord, dit-elle avec un sourire carnassier. Mais c’est moi qui pars à gauche. »

Je m’efforçai de prendre un air surpris et contrarié, et mon expression fut sans doute assez convaincante car elle m’observa puis hocha la tête.

« OK », répéta-t-elle avant de disparaître dans la première rangée des conteneurs de marchandise.

Et je me retrouvai seul avec mon timide Ami intérieur. Bon, et maintenant ? Maintenant que j’avais rusé pour que LaGuerta me laisse le côté droit, qu’est-ce que j’en faisais ? Après tout, je n’avais aucune raison de penser qu’il était vraiment mieux que celui de gauche, ou même, du reste, que je n’avais pas plus intérêt à rester posté près de la clôture en m’entraînant à jongler avec des noix de coco… Je n’avais que mon concert de sifflements intérieurs pour me guider, et était-ce vraiment suffisant ? Quand vous êtes un monument de raison pure comme je l’ai toujours été, vous cherchez spontanément des signes logiques qui pourraient orienter votre ligne de conduite. Et, tout aussi spontanément, vous refusez de prêter attention à l’irrationnelle cacophonie des voix stridentes qui s’élève du sous-sol de votre cerveau et manque de vous faire chanceler en pleine allée – si forte et si insistante soit-elle à présent dans les miroitements du clair de lune.

Quant à savoir où je devais aller maintenant… Je regardai autour de moi, contemplant les longues files irrégulières de conteneurs. Du côté où LaGuerta s’était élancée du haut de ses talons aiguilles, j’apercevais plusieurs rangées de remorques de camion aux couleurs vives. Et devant moi, occupant toute la moitié droite, se trouvaient les conteneurs des paquebots.

Brusquement, je me sentis très incertain. Je n’aimais pas cette sensation. Je fermai les yeux. Dans l’instant même le murmure se mua en nuage sonore et je me surpris en train de me diriger vers un amoncellement de conteneurs situés en contrebas, au bord de l’eau. Je n’avais pas consciemment formulé l’idée que ces conteneurs-là étaient différents des autres, ou mieux, ou que cette direction-là était plus appropriée, plus prometteuse. Simplement mes pieds s’étaient mis à avancer, et je les suivis. C’était comme s’ils traçaient un chemin que seuls les orteils pouvaient voir, ou comme si un motif irrésistible surgissait du murmure suraigu de mon chœur intérieur : mes pieds le traduisaient et m’entraînaient à leur suite.

Et tandis qu’ils avançaient le bruit enflait en moi, un grondement hilare et assourdi qui me faisait courir plus vite que mes pieds, me tirait brutalement en avant le long de l’allée tortueuse avec d’invisibles et puissantes secousses. Mais dans le même temps une autre voix, discrète et raisonnable celle-là, me poussait en arrière, me disait que pour rien au monde je ne voulais me trouver là, me suppliait en gémissant de m’enfuir, de rentrer chez moi, de quitter cet endroit, et cette voix m’était tout aussi incompréhensible que les autres. J’étais simultanément tiré en avant et poussé en arrière avec une telle force que je n’arrivais plus à commander mes jambes, et je finis par trébucher et tomber face contre terre sur le sol dur et caillouteux. Je m’agenouillai, la bouche sèche, le cœur affolé, et restai là à tripoter un accroc sur ma belle chemisette en dacron. Je glissai mon doigt dans le trou et me chatouillai. Bonsoir, Dexter ! Où est-ce que tu vas comme ça ? Bonsoir, monsieur Doigt. Je ne sais pas, mais je suis presque arrivé. J’entends mes amis qui m’appellent.

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