Jeff Lindsay - Les démons de Dexter

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Les démons de Dexter: краткое содержание, описание и аннотация

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Le jour, Dexter Morgan est expert judiciaire à la police de Miami; la nuit, il se transforme en tueur en série. Pas n’importe lequel, notez bien: un serial-killer justicier qui ne tue que ceux qui le méritent. Un double meurtre particulièrement sordide laisse pourtant notre cher Dexter fort perplexe: serait-il confronté à plus fort que lui?

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Après un certain temps, ceux qui s’étaient échappés cherchèrent à se venger. Ils édifièrent leurs propres temples et rituels, puis envoyèrent leurs armées contre lui ; elles étaient très nombreuses. Ce fut un immense affrontement qui dura très longtemps. Mais étant donné qu’IL était le plus âgé et le plus expérimenté, IL finit par vaincre tous les autres, hormis quelques-uns qui réussirent à se cacher.

Ceux-là restèrent tapis au creux de quelques hôtes dispersés, adoptant un profil bas, et la plupart survécurent. Mais IL avait appris au fil des millénaires combien il est important d’attendre. IL avait tout son temps ; IL pouvait se permettre d’être patient, pour dénicher un à un et éliminer tous ceux qui avaient fui, puis lentement, prudemment, reconstruire le merveilleux culte qu’on lui vouait.

IL conserva son culte vivant ; caché, mais vivant.

Et IL attendit les autres.

Chapitre 37

Je sais très bien que la vie n’est pas un long fleuve tranquille. D’innombrables malheurs peuvent arriver sans cesse, surtout aux enfants : ils peuvent être enlevés par un étranger, par un ami de la famille ou un père divorcé ; ils peuvent échapper à notre attention et disparaître, tomber dans une fosse septique ou se noyer dans la piscine du voisin, et avec un ouragan prêt à frapper les possibilités étaient encore plus nombreuses. La liste n’était limitée que par leur imagination, et l’imagination n’était pas ce qui faisait défaut à Cody et à Astor.

Mais lorsque Rita m’apprit qu’ils étaient partis, pas une minute je ne pensai aux fosses septiques, aux accidents de voiture ou aux gangs de motards. Je savais ce qui était arrivé à Cody et Astor, je le savais avec une certitude inébranlable, plus forte que ce que le Passager ne m’avait jamais murmuré. Une pensée s’imposa à moi, et pas un instant je ne la remis en question.

Dans la seconde qu’il me fallut pour enregistrer les paroles de Rita, mon cerveau fut inondé d’images : les voitures qui me suivaient, les visiteurs nocturnes qui frappaient aux portes et aux fenêtres, l’« homme qui fait peur » laissant sa carte aux enfants et, plus que tout, une phrase prononcée par le professeur Keller : « Moloch aimait les enfants. »

J’ignorais pourquoi Moloch en avait après mes enfants en particulier, mais je savais sans la moindre hésitation que c’était lui. Et je savais que ce n’était pas de bon augure pour Cody et Astor.

Je ne perdis pas de temps sur la route, me faufilant entre les voitures comme le digne conducteur de Miami que je suis, et à peine quelques minutes plus tard j’arrivai à la maison. Rita se tenait sous la pluie au bout de l’allée, telle une petite souris abandonnée.

— Dexter, dit-elle, d’une voix emplie de détresse, oh, mon Dieu, je t’en prie, trouve-les.

— Va fermer la maison, répondis-je, et viens avec moi.

Elle me regarda un instant comme si je lui avais proposé de laisser les enfants pour aller au bowling.

— Dépêche-toi, repris-je. Je sais où ils sont, mais on a besoin d’aide.

Rita se retourna et courut fermer la maison à clé ; pendant ce temps, je sortis mon téléphone et composai le numéro.

— Quoi ? répondit Deborah.

— J’ai besoin de ton aide.

Il y eut un bref silence, puis Deborah émit un rire rauque dénué de tout humour.

— Bon sang ! lâcha-t-elle. On a un ouragan qui arrive, les criminels attendent d’un bout à l’autre de la ville que le courant saute, et tu as besoin de moi !

— Cody et Astor sont partis, expliquai-je. Moloch les a enlevés.

— Dexter…

— Il faut que je les trouve rapidement : j’ai besoin de ton aide.

— Ramène-toi ici.

Tandis que je rangeais mon téléphone, Rita redescendit l’allée en faisant gicler l’eau des flaques qui commençaient à se former.

— J’ai fermé, dit-elle. Mais Dexter, si jamais ils reviennent et qu’on n’est pas là…

— Ils ne vont pas revenir, répliquai-je. Enfin, pas tant qu’on n’ira pas les chercher.

De toute évidence, ce n’était pas la réponse qu’elle espérait entendre car elle enfonça un poing dans sa bouche, semblant faire de gros efforts pour ne pas crier. Je lui ouvris la portière ; elle me lança un regard par-dessus sa main à moitié dévorée.

— Allez, insistai-je, et elle finit par monter.

Je m’installai au volant, démarrai puis reculai dans l’allée.

— Tu as dit, balbutia-t-elle, et je fus soulagé de constater qu’elle avait retiré son poing de sa bouche, tu as dit que tu savais où ils étaient.

— C’est ça, répondis-je, en tournant sur l’US-1 sans regarder Rita avant d’accélérer à travers la circulation un peu plus fluide.

— Où sont-ils ?

— Je sais qui les a enlevés. Deborah va nous aider à trouver où on les a emmenés.

— Oh, mon Dieu, Dexter ! s’écria Rita avant de se mettre à pleurer en silence.

Même si je n’avais pas été en train de conduire, je n’aurais su que dire ou que faire ; alors je me concentrai simplement sur la route, afin de nous conduire sains et saufs au Q.G.

Un téléphone sonna dans un salon confortable. Ce ne fut pas une stridulation intempestive, ni un air de salsa ni même un fragment d’une œuvre de Beethoven, comme en émettent souvent les portables de nos jours. Non, ce fut une sonnerie simple et un peu désuète, rien que de très normal pour un téléphone.

Et cette sonnerie traditionnelle s’accordait très bien à la pièce, d’une élégance rassurante : elle comportait un canapé en cuir et deux fauteuils assortis, tous trois usés comme il fallait, juste assez pour évoquer une paire de chaussures très aimées. Le téléphone était posé sur une table basse en acajou à l’extrémité de la pièce, à côté d’un bar du même bois.

De manière générale, ce salon dégageait l’atmosphère détendue et intemporelle d’un très vieux club de gentlemen, à l’exception d’un seul détail. Contre le mur, entre le bar et le canapé, se dressait une imposante armoire munie d’une vitrine, qui tenait à la fois du meuble pour trophées et de la bibliothèque pour livres rares. Mais au lieu de comporter des étagères, l’armoire était remplie de dizaines de petites niches garnies de feutre. La moitié d’entre elles environ abritaient une tête de taureau en céramique de la taille d’un crâne.

Un vieil homme entra dans la pièce, sans hâte, mais sans l’hésitation prudente des personnes âgées. Sa démarche avait une assurance que l’on ne voit en général que chez les individus beaucoup plus jeunes. Son abondante chevelure était blanche, et son visage lisse comme s’il avait été poli par le vent du désert. Il se dirigea vers l’appareil, certain apparemment que l’on ne raccrocherait pas avant qu’il ait répondu, et il devait avoir raison, car cela sonnait toujours quand il décrocha.

— Oui, dit-il, et sa voix, elle aussi, était bien plus jeune et plus vigoureuse qu’on ne l’aurait imaginé.

Tout en écoutant son interlocuteur, il attrapa un couteau posé sur la table près du téléphone. L’objet était en bronze patiné. Le pommeau formait une tête de taureau, les yeux étaient sertis de deux gros rubis, et sur la lame figuraient des lettres dorées qui ressemblaient fort à MLK. Comme le vieil homme, ce couteau était beaucoup plus ancien qu’il n’en avait l’air, et plus solide. Il passa distraitement son pouce sur la lame : du sang perla à la surface de sa peau. Il ne parut pas s’en émouvoir. Il reposa le couteau.

— Très bien, dit-il. Amenez-les ici.

Il garda le silence un moment, léchant le sang sur son pouce.

— Non, ajouta-t-il, humectant sa lèvre inférieure. Les autres ont commencé à se rassembler. L’orage n’affectera pas Moloch ou ses gens. En trois mille ans, on a connu bien pire, et on est toujours là.

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