Jeff Lindsay - Les démons de Dexter

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Les démons de Dexter: краткое содержание, описание и аннотация

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Le jour, Dexter Morgan est expert judiciaire à la police de Miami; la nuit, il se transforme en tueur en série. Pas n’importe lequel, notez bien: un serial-killer justicier qui ne tue que ceux qui le méritent. Un double meurtre particulièrement sordide laisse pourtant notre cher Dexter fort perplexe: serait-il confronté à plus fort que lui?

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La musique s’arrêta. La chaleur provenait juste du soleil de Miami, accompagné du vent qui apportait les nuages de l’après-midi. Deborah tenait mes deux poignets et me secouait, en répétant mon nom patiemment.

— Dexter. Hé, Dex, allez. Dexter. Dexter.

— Oui, c’est moi, répondis-je, quoique pas entièrement convaincu.

— Ça va, Dex ?

— Je crois que je me suis levé trop brusquement.

Elle eut l’air sceptique.

— Mmm…

— C’est vrai, Deb, ça va maintenant. Enfin, je crois.

— Tu crois ?

— Oui. C’est rien, je me suis levé trop brusquement.

Elle me dévisagea encore quelques secondes, puis me lâcha et recula.

— D’accord. Alors si tu peux marcher jusqu’au bateau, on y va.

J’avais peut-être encore la tête qui tournait ; toujours est-il que ses paroles semblaient dénuées de sens, comme si ce n’étaient que des syllabes creuses.

— On y va ? répétai-je.

— Dexter, on a six cadavres sur les bras, et notre seul suspect est par terre devant nous, sans tête.

— O.K., dis-je, et je perçus un faible battement de tambour sous ma voix. Alors, où est-ce qu’on va ?

Deborah serra les poings et contracta les mâchoires. Elle baissa les yeux vers le cadavre, et l’espace d’un instant je crus qu’elle allait carrément cracher.

— Et ce type que tu as poursuivi jusque dans le canal ? me demanda-t-elle enfin.

— Starzak ? Non, il a dit…

Je m’interrompis, mais c’était trop tard ; Deborah me sauta dessus.

— Il a dit ? Quand est-ce que tu as parlé à Starzak, bordel ?

Je dois rappeler à ma décharge que j’avais encore la tête qui tournait et que je n’avais pas réfléchi avant d’ouvrir la bouche, mais je me trouvais dans une situation quelque peu délicate. Je ne pouvais décemment pas expliquer à ma sœur que j’avais parlé à Starzak l’autre soir, lorsque je l’avais attaché à son établi dans l’intention de le découper en petits morceaux. Mais le sang dut de nouveau irriguer mon cerveau parce que je m’empressai aussitôt de corriger :

— Je veux dire, il avait l’air … Il avait juste l’air d’être… je ne sais pas. Je crois que c’était personnel, parce que je lui avais coupé la route ou un truc dans le genre.

Deborah me dévisagea d’un air furieux, puis elle parut accepter mon explication et se détourna en donnant un coup de pied dans le sable.

— De toute façon, on n’a rien d’autre, lança-t-elle. On ne perdra pas grand-chose à vérifier.

Cela ne me sembla pas une bonne idée de lui dire que j’avais déjà étudié son cas assez scrupuleusement, bien au-delà des limites des contrôles de police ordinaires. Alors, je me contentai d’approuver d’un signe de tête.

Chapitre 34

Il n’y avait pas grand-chose d’autre à voir sur l’île. Vince et ses collègues relèveraient tous les détails importants et notre présence n’aurait fait que les gêner. Deborah, impatiente, souhaitait retourner le plus vite possible à Miami pour aller intimider les suspects. Nous traversâmes donc la plage et remontâmes à bord de la vedette pour le court trajet de retour. Je me sentais un peu mieux au moment où je posai le pied sur le quai, et je me dirigeai aussitôt vers le parking.

Ne voyant pas Cody et Astor, j’allai trouver Air buté.

— Les gamins sont dans la voiture, déclara-t-il avant que je puisse ouvrir la bouche. Ils voulaient jouer aux gendarmes et aux voleurs avec moi. C’est pas une garderie ici, que je sache.

Il devait être convaincu que son allusion à la garderie était hilarante, alors je hochai la tête, le remerciai et me dirigeai vers la voiture de Deborah. Il me fallut avoir pratiquement le nez collé à la vitre pour voir Cody et Astor, et l’espace d’un instant, je me demandai où ils étaient. Puis je les aperçus, tapis sur la banquette arrière, levant des yeux immenses vers moi. J’essayai d’ouvrir la portière, mais elle était bloquée.

— Je peux entrer ? criai-je à travers la vitre.

Cody trifouilla la serrure puis ouvrit la portière.

— Qu’est-ce qui se passe ? leur demandai-je.

— On a vu l’homme qui fait peur, affirma Astor.

Je n’eus tout d’abord pas la moindre idée de ce qu’elle entendait par là ; j’ignore alors pourquoi je sentis la sueur dégouliner le long de mon dos.

— Comment ça, l’homme qui fait peur ? Tu veux dire le policier là-bas ?

— Dex-terrr, grogna Astor. J’ai dit qui fait peur, pas crétin. Comme la fois où on a vu les têtes.

— C’était le même homme ?

Ils échangèrent un regard, et Cody haussa les épaules.

— Peut-être, répondit Astor.

— Il a vu mon ombre, dit Cody de sa petite voix rauque.

J’étais content de le voir se confier ainsi mais, surtout, je savais à présent pourquoi la sueur coulait dans mon dos. Il avait déjà évoqué son ombre auparavant, et je n’avais pas relevé. Il était temps de l’écouter. Je grimpai sur la banquette arrière avec eux.

— Comment tu sais qu’il a vu ton ombre, Cody ?

— Il l’a dit, répondit Astor. Et Cody a vu la sienne.

Cody approuva de la tête, sans me quitter des yeux, en me regardant avec son expression circonspecte habituelle qui ne trahissait rien. Et cependant, je devinais qu’il me faisait entièrement confiance pour m’occuper du problème. J’aurais aimé pouvoir partager son optimisme.

— Quand tu dis ton ombre, lui demandai-je avec prudence, tu parles de celle que le soleil forme sur le sol ?

Cody fit non de la tête.

— Tu as une autre ombre que celle-là ?

Cody me regarda comme si je lui avais demandé s’il portait des chaussures, mais il hocha la tête.

— Dedans, expliqua-t-il. Comme celle que tu avais avant.

Je me laissai aller contre le dossier de la banquette, faisant semblant de respirer. Une ombre dedans. C’était une description parfaite : élégante, sobre, précise. Et d’ajouter que j’en avais une auparavant lui conférait un côté assez poignant, qui m’émouvait presque.

Bien entendu, être ému ne sert à rien, et je réussis en général à l’éviter. Dans ce cas précis, je me secouai mentalement tout en me demandant ce qu’il était arrivé aux fiers remparts de la forteresse Dexter, autrefois ornés du glorieux étendard de la raison. Je me rappelais très bien avoir été intelligent. Par quel mystère avais-je pu ne pas comprendre de quoi parlait Cody ?

Il avait vu un autre prédateur et l’avait reconnu lorsque son double obscur avait entendu le rugissement du monstre, tout comme il m’arrivait de les démasquer du temps où mon Passager vivait avec moi. Et l’autre avait reconnu Cody exactement de la même manière. Mais pourquoi cela aurait-il effrayé Cody et Astor, les poussant à se terrer dans la voiture ?

— Il vous a dit quelque chose, cet homme ? leur demandai-je.

— Il m’a donné ça, répondit Cody.

Il me tendit une carte de visite couleur chamois. Je la pris.

Elle comportait l’image stylisée d’une tête de taureau, identique à celle que je venais de voir autour du cou du cadavre, là-bas sur l’île. Et en dessous figurait une copie parfaite du tatouage de Kurt : M L K.

La portière avant de la voiture s’ouvrit, et Deborah plongea à l’intérieur.

— Allons-y, lança-t-elle. Reprends ta place.

Elle enfonça la clé de contact et démarra avant que j’aie le temps de me ressaisir.

— Attends une minute, dis-je dès que je pus articuler.

— Je n’ai pas une minute, putain. Ramène-toi.

— Il était là, Deb.

— Qui était là, bordel ?

— Je ne sais pas, admis-je.

— Alors comment tu peux savoir qu’il était là ?

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