Jeff Lindsay - Les démons de Dexter

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Les démons de Dexter: краткое содержание, описание и аннотация

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Le jour, Dexter Morgan est expert judiciaire à la police de Miami; la nuit, il se transforme en tueur en série. Pas n’importe lequel, notez bien: un serial-killer justicier qui ne tue que ceux qui le méritent. Un double meurtre particulièrement sordide laisse pourtant notre cher Dexter fort perplexe: serait-il confronté à plus fort que lui?

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— Où tu vas ? demanda Astor.

— Je dois aller sur cette île.

— Il y a un mort là-bas ?

— Oui.

Elle jeta un coup d’œil à Cody, puis me regarda de nouveau.

— On veut t’accompagner, déclara-t-elle.

— Non, pas question. Ça m’a causé suffisamment de problèmes la dernière fois. Si je vous emmène voir un autre cadavre, votre mère va me faire la peau.

Cody trouva cela très drôle : il émit un petit bruit et secoua la tête.

J’entendis crier et tournai les yeux du côté de la marina. Deborah était déjà sur le quai et s’apprêtait à monter dans la vedette de la police qui y était amarrée. Elle agita un bras dans ma direction en hurlant :

— Dexter !

Astor frappa du pied pour attirer mon attention.

— Vous devez rester là, et il faut que j’y aille maintenant.

— Mais, Dexter, on veut faire un tour en bateau, insista-t-elle.

— Eh bien, ce n’est pas possible. Mais si vous êtes sages, je vous emmènerai sur mon bateau ce week-end.

— Voir un mort ?

— Non, on ne va pas revoir de cadavres avant un bon moment.

— Mais tu as promis !

— Dexter ! hurla de nouveau Deborah.

J’agitai la main vers elle, mais ce ne devait pas être la réponse qu’elle attendait car elle se mit à faire de grands gestes furieux.

— Astor, je dois y aller. Restez là. On en reparlera plus tard.

— Tout est toujours plus tard, marmonna-t-elle.

Je me dirigeai vers la barrière et m’arrêtai pour parler au policier en uniforme, un homme costaud aux cheveux noirs et à l’air buté.

— Vous pourriez jeter un œil sur mes enfants, là-bas ? lui demandai-je.

Il me dévisagea.

— Vous vous croyez dans une garderie, peut-être ?

— C’est juste pour quelques minutes. Ils sont très sages.

— Écoutez, mon pote, s’énerva-t-il, mais avant qu’il puisse terminer sa phrase il y eut un mouvement d’air, et Deborah surgit à côté de nous.

— Putain, Dexter ! Ramène-toi sur le bateau !

— Désolé, mais il faut que je trouve quelqu’un pour surveiller les gamins.

Deborah grinça des dents. Puis elle lança un regard au gros flic et lut son nom sur sa veste.

— Suchinsky, dit-elle, surveillez ces mômes, bordel !

— Allons, brigadier, protesta-t-il, nom de Dieu !

— Restez près des mômes, bordel ! Vous apprendrez peut-être quelque chose. Dexter, monte dans ce putain de bateau, tout de suite !

Je me tournai docilement et rejoignis à la hâte le « putain de bateau ». Deborah me dépassa et elle était déjà assise lorsque je sautai à bord. Le policier qui conduisait la vedette mit alors le cap sur les îles, en se frayant un chemin entre les voiliers du port de plaisance.

Il existe plusieurs petites îles à l’extérieur de la marina de Dinner Key, qui offrent une bonne protection contre le vent et les vagues, ce qui en fait un excellent mouillage. Certes, cela ne vaut que dans des circonstances ordinaires, comme le prouvaient les îles elles-mêmes : elles étaient jonchées de débris de bateaux et d’autres détritus laissés dans le sillage des nombreux ouragans récents ; de temps à autre, un squatteur décidait de faire le ménage en se construisant un abri avec les morceaux d’épaves.

L’île vers laquelle nous nous dirigions était l’une des plus petites. La moitié d’un cruiser était échouée sur le sable à un angle incroyable, et les pins qui bordaient la plage étaient garnis de morceaux de polystyrène, de tissus déchirés et de lambeaux de sacs plastique. À part ça, tout était exactement comme les Indiens l’avaient laissé, un petit coin de paradis couvert de pins australiens, de préservatifs et de canettes de bière.

Excepté, bien sûr, le cadavre de Kurt Wagner, qui n’avait pas été laissé là par les Indiens. Il gisait dans une clairière au centre de l’île ; comme les autres, il avait été disposé dans une attitude solennelle, les bras tendus le long des flancs et les jambes serrées. Le corps était sans tête et nu, carbonisé, tout à fait semblable aux autres, sauf que cette fois-ci il y avait eu un ajout. Autour du cou avait été passé un cordon en cuir auquel était accroché un médaillon en étain de la taille d’un œuf. Je me penchai pour voir de plus près : c’était une tête de taureau.

De nouveau, je sentis un curieux frémissement au creux de mon être, comme si une partie de moi comprenait que ce détail était significatif mais ne savait ni pourquoi ni comment l’exprimer ; pas seul, pas sans le Passager.

Vince Masuoka était accroupi à côté du corps, en train d’examiner un mégot de cigarette, et Deborah alla s’agenouiller près de lui. Je fis le tour des lieux, regardant sous tous les angles : Nature morte avec flics . J’espérais trouver un indice. Peut-être le permis de conduire du tueur, ou une confession écrite. Mais il n’y avait rien de tel, rien que du sable, marqué par le passage d’innombrables pieds ainsi que par le vent.

Je posai un genou au sol à côté de Deborah.

— Tu as cherché le tatouage, hein ? lui demandai-je.

— C’est ce qu’on a fait aussitôt, répondit Vince.

Il tendit sa main gantée et souleva légèrement le corps. Le tatouage était là, à moitié recouvert de sable mais encore visible ; seule l’extrémité supérieure manquait, sans doute coupée et laissée avec la tête.

— C’est lui, affirma Deborah. Le tatouage, sa voiture là-bas… C’est lui, Dexter. Et je donnerais cher pour savoir ce que ce tatouage veut dire.

— C’est de l’araméen, répliquai-je.

— Comment tu sais ça, bordel ?

— Mes recherches, répondis-je. Regarde.

J’attrapai une brindille de pin sur le sable et m’en servis pour pointer. Une partie de la première lettre avait été sectionnée en même temps que la tête, mais le reste était parfaitement lisible et correspondait à ma leçon de langue.

— Voilà le M, enfin un peu tronqué, puis le L, et le K.

— Et ça veut dire quoi, bordel ?

— Moloch, répondis-je, parcouru d’un frisson complètement irrationnel à prononcer ce nom sous le soleil étincelant.

Je tentai de l’ignorer, mais une sensation de malaise perdura.

— L’araméen n’a pas de voyelles. Alors Moloch s’écrit MLK.

— Ça pourrait aussi bien être « milk ».

— Franchement, Deb, si tu penses que notre tueur se ferait tatouer « milk » sur le cou, t’as vraiment besoin de repos.

— Mais, si Wagner est Moloch, qui l’a tué, alors ?

— Wagner tue les autres, dis-je, m’efforçant de prendre un air tout à la fois pensif et sûr de moi, tâche très difficile. Et puis, euh…

— Ouais, j’ai déjà pensé à « euh ».

— Et tu fais surveiller Wilkins, c’est ça ?

— Oui, putain, on surveille Wilkins.

Je considérai de nouveau le corps, mais il n’avait rien à m’apprendre que je ne savais déjà, c’est-à-dire presque rien. Je ne pouvais empêcher mon cerveau de tourner en rond : Wagner avait été Moloch, et maintenant il était mort, tué par Moloch…

Je me redressai. L’espace d’un instant, je fus pris de vertiges, comme aveuglé par une lumière trop vive, puis j’entendis l’horrible musique commencer à s’élever au loin, et en cet instant je sus que quelque part tout près d’ici le dieu m’appelait ; le vrai dieu en personne et non un farceur psychotique.

Je secouai la tête pour y ramener le silence et manquai tomber à la renverse. Je sentis une main saisir mon bras afin de me retenir, mais était-ce Deb, Vince, ou Moloch lui-même, je n’aurais su le dire. Dans le lointain, une voix appelait mon nom, mais en le chantant, sur une cadence similaire au rythme bien trop familier désormais de la musique. Je fermai les yeux et sentis une chaleur sur mon visage, puis la musique se fit plus forte. Quelque chose me secoua ; j’ouvris les yeux.

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