Jeff Lindsay - Les démons de Dexter

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Les démons de Dexter: краткое содержание, описание и аннотация

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Le jour, Dexter Morgan est expert judiciaire à la police de Miami; la nuit, il se transforme en tueur en série. Pas n’importe lequel, notez bien: un serial-killer justicier qui ne tue que ceux qui le méritent. Un double meurtre particulièrement sordide laisse pourtant notre cher Dexter fort perplexe: serait-il confronté à plus fort que lui?

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Il était possible qu’ils soient un peu perdus face à ce nouveau ton de voix et à ce nouveau rôle : je n’étais plus Dexter le Joueur, mais quelqu’un de très différent, Dexter à la dure discipline, qu’ils n’avaient encore jamais vu. Ils se regardèrent d’un air confus. J’enfonçai encore le clou.

— Vous vous êtes fait prendre. Qu’est-ce qui se passe quand on se fait prendre ?

— On va au piquet, hasarda Cody.

— Mmm. Et quand on a trente ans ?

Pour la première fois de sa vie peut-être, Astor n’avait pas de réponse, et Cody avait déjà utilisé son quota de mots du moment. Ils se regardèrent puis se concentrèrent sur leurs pieds.

— Ma sœur la brigadière et moi passons nos journées à arrêter des gens qui font ce genre de trucs. Et quand on les attrape, ils vont en prison. C’est le piquet pour les adultes. Mais en bien pire. On reste assis dans une pièce aussi grande que notre salle de bains, enfermé toute la journée et toute la nuit. On fait pipi dans un trou par terre. On mange de la nourriture moisie. Il y a des rats et plein de cafards.

— On sait ce que c’est, la prison, Dexter, rétorqua Astor.

— Ah oui ? Alors pourquoi vous êtes si pressés d’y aller ? Et vous savez ce que c’est, la chaise électrique ?

Astor regarda de nouveau ses pieds ; Cody n’avait toujours pas relevé les yeux.

— Si on vous attrape, on vous attache sur la chaise électrique, on vous met des fils sur la tête et on vous fait frire comme du bacon. Vous trouvez que ça a l’air drôle ?

Ils secouèrent la tête.

— Alors la première leçon, c’est de ne pas se faire attraper. Vous vous souvenez des piranhas ? Ils ont l’air méchants, donc les gens savent qu’ils sont dangereux.

— Mais, Dexter, on n’a pas l’air méchants, nous, protesta Astor.

— Non, c’est vrai. Et tant mieux. On est censés être des gens, pas des piranhas. Mais l’idée est la même, il faut avoir l’air de ce que l’on n’est pas. Parce que dès qu’il se passera un truc pas bien, tout le monde cherchera les méchants en premier. Vous devez avoir l’air d’enfants gentils, adorables, normaux.

— Je peux me maquiller ? demanda Astor.

— Quand tu seras plus grande.

— Tu dis ça pour tout ! protesta-t-elle.

— Oui, et ça vaut pour tout. Vous vous êtes fait attraper cette fois parce que vous avez voulu jouer aux grands et que vous ne saviez pas ce que vous faisiez. Vous ne saviez pas parce que vous ne m’avez pas écouté.

Je décidai que la torture avait assez duré et je m’assis sur le canapé entre eux deux.

— Vous ne ferez plus rien sans moi, d’accord ? Et quand vous promettrez, cette fois, vous aurez intérêt à le penser vraiment.

Ils levèrent les yeux, puis hochèrent la tête.

— On promet, dit Astor doucement, et Cody, d’une voix plus faible encore, répéta en écho :

— On promet.

— Bon, dis-je. Très bien. Maintenant, allons nous excuser auprès de votre mère.

Ils quittèrent tous les deux le canapé d’un bond, soulagés que l’atroce supplice soit fini, et je les suivis dans le couloir, content de moi comme jamais.

Cela avait peut-être du bon, en fin de compte, d’être père.

Chapitre 32

Sun Zu était un homme très intelligent ; malheureusement il est mort depuis des siècles. Mais avant de mourir, il a écrit L’Art de la guerre , et l’une des observations très sages qu’il émet dans cet ouvrage est que chaque fois qu’un malheur nous frappe, il est toujours possible d’en tirer avantage si l’on considère les choses sous l’angle adéquat. Ce n’est pas une de ces théories californiennes New Age, mais un conseil très pratique qui peut être utile beaucoup plus souvent qu’on ne le croit.

Par exemple dans le cas présent, mon problème était de pouvoir continuer à former Cody et Astor selon la voie de Harry en dépit du fait qu’ils avaient été surpris par leur mère. Cherchant une solution, je repensai à ce bon vieux Sun Zu et tentai d’imaginer comment il aurait réagi à ma place. Bien sûr, c’était un général, donc il aurait sans doute décidé d’attaquer le flanc gauche avec sa cavalerie, ou quelque chose comme ça, mais les principes devaient être les mêmes.

Alors que je conduisais Cody et Astor vers leur mère, je me triturai les méninges à la recherche d’une idée que le vieux général chinois aurait approuvée. Et à l’instant où nous nous arrêtâmes en file devant une Rita encore en pleurs, l’idée surgit enfin.

— Rita, dis-je doucement, je crois que je peux stopper tout ça avant que ça dégénère.

— Tu as entendu ce que… Ça a déjà dégénéré, répliqua-t-elle avant de s’interrompre pour renifler fort.

— J’ai une idée, repris-je. Je veux que tu me les amènes au bureau demain, juste après l’école.

— Mais ce n’est pas… Enfin, tout n’a justement pas commencé à cause de…

— Tu as déjà vu le docu Scared Straight ? demandai-je.

Elle me dévisagea quelques secondes, renifla encore un coup, puis se tourna vers les enfants.

Et voilà comment le lendemain après-midi à 15 h 30, Cody et Astor se relayaient pour regarder dans un microscope au labo médico-légal.

— C’est un cheveu ! s’écria Astor.

— Tout à fait, répondis-je.

— C’est dégoûtant !

— Presque tout ce qui provient du corps humain est dégoûtant, surtout quand on le regarde au microscope. Regarde celui qui est à côté.

Il y eut un silence studieux, qui fut juste interrompu une fois lorsque Cody tira sur le bras d’Astor ; elle le repoussa en disant :

— Arrête, Cody.

— Qu’est-ce que tu remarques ? demandai-je.

— Ils n’ont pas l’air pareils.

— C’est exact. L’un est à toi, l’autre est à moi.

Elle continua à les observer un moment, puis se redressa.

— Ça se voit, affirma-t-elle. Ils sont différents.

— Il y a mieux encore, dis-je. Cody, donne-moi ta chaussure.

Cody, très obligeamment, s’assit par terre et retira sa basket gauche. Je la lui pris et lui tendis la main.

— Viens avec moi, lui dis-je.

Je l’aidai à se relever et il me suivit en sautant à cloche-pied jusqu’à la paillasse la plus proche. Je l’installai sur un tabouret et levai la chaussure afin qu’il puisse voir la semelle.

— Ta chaussure, dis-je. Propre ou sale ?

Il l’examina attentivement.

— Propre.

— C’est ce que tu crois. Regarde.

J’attrapai une petite brosse métallique et grattai soigneusement les débris presque invisibles coincés dans les rainures de la semelle, les récupérant dans une boîte de Pétri. J’en versai une partie sur une lamelle de verre et la plaçai sous le microscope. Astor s’approcha immédiatement pour regarder, et Cody s’empressa de la rejoindre en sautillant.

— C’est mon tour, déclara-t-il. C’est ma chaussure.

Astor leva les yeux vers moi et je hochai la tête.

— C’est sa chaussure, dis-je. Tu regarderas après.

Elle dut y voir une certaine justice, car elle recula et laissa Cody grimper sur le tabouret. J’appliquai mon œil à l’oculaire pour la mise au point et m’aperçus que la lamelle contenait tout ce que je pouvais espérer.

— Ah ah, fis-je en cédant la place à Cody. Dis-moi ce que tu vois, jeune Jedi.

Cody scruta le microscope durant plusieurs minutes, jusqu’à ce que les trépignements d’impatience d’Astor nous obligent tous les deux à nous tourner vers elle.

— À moi, protesta-t-elle.

— Dans une minute, lui dis-je, puis, m’adressant à Cody : Qu’est-ce que tu as vu ?

— Des saletés, répondit-il.

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