Jeff Lindsay - Les démons de Dexter

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Les démons de Dexter: краткое содержание, описание и аннотация

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Le jour, Dexter Morgan est expert judiciaire à la police de Miami; la nuit, il se transforme en tueur en série. Pas n’importe lequel, notez bien: un serial-killer justicier qui ne tue que ceux qui le méritent. Un double meurtre particulièrement sordide laisse pourtant notre cher Dexter fort perplexe: serait-il confronté à plus fort que lui?

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Je n’avais aucun indice. Il me fallait des informations extérieures pour espérer comprendre cette histoire. D’innombrables sources estimaient que les démons existaient ; la ville de Miami regorgeait de gens qui travaillaient dur chaque jour pour les repousser. Et même si le babalao avait affirmé ne rien avoir à faire avec tout cela et s’était éloigné le plus vite possible, il avait paru savoir ce que c’était. J’étais à peu près certain que la Santeria prenait en compte la possession. Mais tant pis. Miami est une ville merveilleusement diverse. Je poserais la question à d’autres personnes et obtiendrais sans doute une réponse différente, peut-être même celle que je cherchais. Je quittai mon bureau et me dirigeai vers le parking.

L’Arbre de vie était situé à la périphérie de Liberty City, une zone de Miami où il ne fait pas bon être un touriste la nuit. Ce secteur-là était occupé essentiellement par des immigrants haïtiens, et la plupart des bâtiments étaient peints de plusieurs couleurs vives, comme s’il n’y avait pas eu assez d’une seule couleur pour terminer l’ouvrage. De nombreux édifices affichaient des fresques murales qui dépeignaient la vie rurale à Haïti. Les coqs semblaient y régner en maîtres, ainsi que les chèvres.

Sur le mur extérieur de l’Arbre de vie il y avait un grand arbre peint, à juste titre, et en dessous figurait l’image allongée de deux hommes en train de taper sur de petits tambours. Je me garai juste devant la boutique et y pénétrai par une porte à moustiquaire qui déclencha un carillon avant de claquer derrière moi. Au fond, derrière un rideau mobile de perles, une femme cria quelque chose en créole ; je restai devant le comptoir en verre et patientai. L’échoppe était bordée d’étagères qui comportaient d’innombrables pots, remplis de mystérieux éléments liquides ou solides. Un ou deux d’entre eux semblaient contenir des trucs qui avaient dû être vivants à une époque antérieure.

Après un moment, une femme écarta le rideau de perles et s’approcha. Elle devait avoir la quarantaine et était aussi fine qu’un roseau ; elle avait les pommettes saillantes et un teint d’acajou. Elle portait une ample robe rouge et jaune ainsi qu’un foulard assorti sur la tête.

— Que puis-je pour vous, monsieur ? me demanda-t-elle avec un fort accent créole.

Elle me regardait, quelque peu suspicieuse, tout en remuant légèrement la tête.

— Eh bien… dis-je avant de m’interrompre aussitôt.

Comment fallait-il commencer ? Je ne pouvais tout de même pas lui annoncer qu’il me semblait avoir été possédé, que je ne l’étais plus et que je souhaitais récupérer mon démon ; la pauvre femme m’aurait jeté du sang de poulet à la figure.

— Monsieur ? insista-t-elle avec impatience.

— Je me demandais… repris-je. Est-ce que vous avez des livres sur la possession par les démons ? Euh, en anglais.

Elle pinça les lèvres d’un air très désapprobateur et secoua énergiquement la tête.

— C’est pas des démons, rétorqua-t-elle. Pourquoi vous demandez ça ? Vous êtes journaliste ?

— Non, je suis simplement, euh, intéressé. Curieux.

— Curieux du voudoun ?

— Juste ce qui concerne la possession.

— Mmm, fit-elle, et sa réprobation s’accrut encore.

Pourquoi ? Il me semblait me souvenir d’une maxime affirmant que lorsque tout le reste a échoué, mieux vaut encore dire la vérité. C’était la seule solution que j’avais ; je tentai le coup.

— Je crois… enfin, je ne suis pas sûr… mais je pense avoir été possédé. Il y a quelque temps.

Elle me fixa durement du regard puis haussa les épaules.

— Ça se peut, finit-elle par répondre. Pourquoi vous dites ça ?

— J’avais juste, euh… l’impression, vous voyez… que quelqu’un d’autre était, euh, à l’intérieur de moi. En train de me regarder.

Elle cracha par terre, drôle d’attitude pour une femme aussi élégante, puis secoua la tête.

— Vous autres, les Blancs, lâcha-t-elle, vous nous capturez et nous apportez ici, vous nous prenez tout. Et puis quand on fait quelque chose avec le rien que vous nous avez laissé, vous voulez aussi en profiter. Hah ! Vous m’écoutez, Blanc ? Si l’esprit était entré en vous, vous le sauriez. C’est pas comme dans un film. C’est une grande bénédiction et, ajouta-t-elle avec un méchant petit sourire, ça arrive pas aux Blancs.

— Eh bien, justement… dis-je.

— Non. Si vous le voulez pas, si vous cherchez pas la bénédiction, elle vient pas.

— Mais je le veux !

— Hah ! Ça vous arrivera pas. Vous perdez mon temps.

Et elle se retourna pour repasser derrière le rideau de perles et regagner son arrière-boutique.

Je ne voyais pas l’utilité d’attendre qu’elle change d’avis ; je n’y croyais pas, et je doutais aussi que le vaudou apporte des réponses au problème du Passager. Elle avait dit que l’esprit venait seulement lorsqu’on l’appelait et que c’était une bénédiction. C’était une réponse différente au moins, mais je ne me rappelais pas avoir jamais invité le Passager noir à bord : il avait toujours été là. Juste au cas où, cependant, je m’immobilisai sur le trottoir devant le magasin et fermai les yeux. S’il te plaît, reviens , pensai-je.

Il ne se passa rien. Je montai dans la voiture et retournai au travail.

Quel choix intéressant , pensa le Guetteur. Le vaudou. L’idée ne manquait pas de logique, il ne pouvait le nier. Mais ce qui lui importait davantage, c’était ce que cette démarche révélait de l’autre. Il allait dans la bonne direction, et il était très proche du but.

Au prochain petit indice, il se rapprocherait encore un peu plus. Le jeune avait paniqué ; il avait presque réussi à s’échapper. Mais non. Il avait été très coopératif et s’apprêtait à recevoir sa récompense.

Tout comme l’autre.

Chapitre 30

Je venais à peine de m’asseoir lorsque Deborah fit irruption dans mon box et s’installa sur la chaise pliante en face de mon bureau.

— Kurt Wagner a disparu, m’annonça-t-elle.

J’attendis la suite, mais rien ne vint, alors je hochai simplement la tête.

— J’accepte tes excuses, déclarai-je.

— Personne ne l’a vu depuis samedi après-midi, poursuivit-elle. Son colocataire dit qu’il avait l’air complètement flippé, mais il n’a donné aucune explication. Il a juste changé de chaussures et il est parti. C’est tout. Il a laissé son sac à dos.

J’avoue que je m’animai un peu en entendant ces mots.

— Qu’est-ce qu’il y avait dedans ? demandai-je.

— Des traces de sang, répondit-elle, l’air d’être prise en faute. Celui de Tammy Connor.

— Ben voilà, dis-je. C’est un bon indice.

Il ne me semblait pas très judicieux de m’étonner qu’elle ait chargé quelqu’un d’autre d’effectuer les analyses de sang.

— Ouais. C’est lui. C’est obligé. Il a tué Tammy, il a mis la tête dans son sac à dos puis il a tué Manny Borque.

— C’est ce qu’il semblerait. Dommage, je commençais juste à me faire à l’idée que j’étais coupable.

— Mais ça ne tient pas debout, bordel, grommela Deborah. C’est un étudiant sérieux, il fait partie de l’équipe de natation, il vient d’une bonne famille, tout ça.

— C’était quelqu’un de si gentil. Je n’arrive pas à croire qu’il ait commis ces horreurs…

— Bon, d’accord, dit Deborah. Je sais. C’est un gros cliché. Mais merde, que le type tue sa petite copine, O.K. À la rigueur sa colocataire, parce qu’elle l’a vu. Mais pourquoi les autres ? Et toutes ces conneries de feu, de têtes de taureaux, le quoi déjà, le Mollusque ?

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