Jeff Lindsay - Les démons de Dexter

Здесь есть возможность читать онлайн «Jeff Lindsay - Les démons de Dexter» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Neuilly-sur-Seine, Год выпуска: 2008, ISBN: 2008, Издательство: Michel Lafon, Жанр: Триллер, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Les démons de Dexter: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Les démons de Dexter»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Le jour, Dexter Morgan est expert judiciaire à la police de Miami; la nuit, il se transforme en tueur en série. Pas n’importe lequel, notez bien: un serial-killer justicier qui ne tue que ceux qui le méritent. Un double meurtre particulièrement sordide laisse pourtant notre cher Dexter fort perplexe: serait-il confronté à plus fort que lui?

Les démons de Dexter — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Les démons de Dexter», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

— Je pense qu’on peut partir du principe que les démons sont pour Halloween, et non pour l’office du dimanche, dit-il.

Eh bien, au moins j’avais une réponse, même si ce n’était pas celle que je cherchais. Je ne m’étais pas vraiment attendu à ce que le révérend Gilles sorte un grimoire et jette un sort, mais j’avoue que j’étais déçu.

— Bon, d’accord, dis-je.

— D’autres questions ? demanda-t-il avec un sourire fort satisfait. Concernant notre église, ou la cérémonie ?

— Oh non, répondis-je. Tout a l’air très simple.

— C’est ce que nous aimons à penser. Tant que notre priorité va au Christ, le reste trouve facilement sa place.

— Amen, conclus-je gaiement.

Rita me lança un drôle de regard, mais le pasteur ne releva pas.

— Bon, très bien, dit-il en se levant et en me tendant la main. Le 24 juin, alors. Mais j’espère vous voir avant. Nous avons un grand service contemporain à 10 heures tous les dimanches.

Il m’adressa de nouveau un clin d’œil et donna à ma main une pression des plus viriles.

— Vous serez amplement rentrés pour le match de foot, conclut-il.

— Fantastique, répondis-je, m’émerveillant qu’un commerce anticipe ainsi les besoins de ses clients.

Il lâcha ma main et attrapa Rita, la prenant dans ses bras.

— Rita, je suis très heureux pour toi.

— Merci, dit-elle en sanglotant sur son épaule.

Elle resta appuyée contre lui un instant tout en reniflant, puis se redressa, se frotta le nez et me regarda.

— Merci, Dexter, ajouta-t-elle.

De quoi, je l’ignorais, mais il est toujours agréable de ne pas se sentir exclu.

Chapitre 29

Pour la première fois depuis longtemps, j’étais impatient de rejoindre mon box au labo. Ce n’est pas que les éclaboussures de sang me manquaient ; je souhaitais juste approfondir l’idée qui m’était venue dans le bureau du révérend Gilles. La « possession démoniaque ». Cela sonnait plutôt bien. Je ne m’étais jamais senti possédé. Mais c’était au moins une forme d’explication qui avait un certain fondement historique, et j’avais hâte de la creuser.

Je commençai par vérifier mon répondeur et mes e-mails : aucun message, hormis un mémo d’usage du département nous rappelant de nettoyer le coin café. Aucune excuse servile de la part de Deb. Quelques coups de téléphone discrets m’apprirent qu’elle était en train d’essayer de coffrer Kurt Wagner : un grand soulagement puisque cela sous-entendait qu’elle n’était pas occupée à me pister.

Ce problème réglé et la conscience tranquille, je me mis à explorer la question de la possession démoniaque. Une fois de plus, ce bon vieux roi Salomon figurait en bonne place. Il avait apparemment été très proche d’un certain nombre de démons, dont beaucoup avaient des noms incroyables comportant plusieurs Z. Et il les avait commandés comme de véritables ouvriers, les obligeant à trimer et à construire son temple : ce fut un choc pour moi, car j’avais toujours cru que cet édifice était une bonne chose ; il devait bien y avoir à l’époque une loi interdisant le travail des démons. Non, c’est vrai, si nous nous insurgeons aujourd’hui contre les immigrants illégaux qui ramassent les oranges, tous ces patriarches devaient bien avoir des arrêtés contre les démons, non ?

Mais c’était écrit là, noir sur blanc. Le roi Salomon avait frayé avec eux sans problème ; c’était leur patron. Ils n’aimaient pas recevoir des ordres, mais venant de lui ils acceptaient. Ce point me fit penser que quelqu’un était capable de les contrôler et essayait peut-être de faire de même avec le Passager noir, qui aurait donc fui une servitude involontaire. Je m’interrompis et réfléchis un instant.

Le gros problème de cette théorie, c’est qu’elle ne cadrait pas avec le sentiment de danger mortel qui m’avait assailli dès le début, alors que le Passager était encore à bord. Je comprends très bien la réticence que l’on peut éprouver à effectuer un travail contre son gré, mais cela n’avait rien à voir avec la terreur irrépressible que j’avais ressentie.

Le Passager n’était-il donc pas un démon ? Était-ce le signe que ce qui m’arrivait relevait juste de la psychose ? Était-ce un scénario paranoïaque issu de mon imagination ?

Et pourtant, toutes les cultures du monde à travers l’Histoire semblaient ajouter foi à l’idée de la possession. Toutefois, je ne parvenais pas à la relier à mon propre problème. J’avais le sentiment d’être sur une bonne piste, mais aucune Révélation ne me venait.

Soudain il fut 17 h 30, et je me sentis encore plus impatient que d’habitude de m’échapper du bureau et de rejoindre le refuge précaire de la maison.

Le lendemain après-midi, j’étais de nouveau dans mon box, occupé à taper un rapport concernant un homicide multiple des plus rébarbatifs. Miami a également son lot de crimes ordinaires, et il s’agissait de l’un d’eux – enfin de trois et demi, très exactement, puisqu’il y avait trois corps à la morgue et un en soins intensifs à l’hôpital Jackson Memorial. C’était une fusillade perpétrée depuis une voiture en marche dans l’un des rares quartiers de la ville où l’immobilier restait bas. Il était inutile de passer trop de temps sur cette affaire, étant donné que les témoins étaient nombreux et que tous s’accordaient pour affirmer que l’auteur était un nommé « Fils de pute ».

Il fallait respecter les formes, néanmoins : j’avais passé une demi-journée sur les lieux à m’assurer que personne n’avait surgi d’une maison pour attaquer les victimes avec un taille-haie alors qu’elles étaient censées avoir été fusillées. J’essayais de trouver une formule intéressante pour indiquer que les éclaboussures de sang correspondaient bien à des blessures par balle provenant d’une source mouvante, mais c’était d’un tel ennui que je commençais à loucher ; et tandis que je scrutais l’écran, le regard vide, je perçus un tintement dans mes oreilles qui céda la place à des coups de gong, et la musique nocturne revint, puis soudain la page blanche de mon traitement de texte sembla se remplir de l’horrible sang frais avant de se répandre sur moi, d’inonder le bureau et de noyer le monde visible. Je bondis hors de ma chaise et clignai des yeux plusieurs fois jusqu’à ce que la vision disparaisse, mais j’en restai tout tremblant à me demander ce qui venait de se passer.

Cela m’arrivait maintenant en pleine journée, assis à mon bureau dans les locaux de la police, et ce n’était pas bon du tout. Soit le danger augmentait et se rapprochait de plus en plus, soit je perdais complètement et définitivement la boule. Les schizophrènes perçoivent des voix ; entendent-ils aussi de la musique ? Le Passager noir, d’ailleurs, entrait-il dans la catégorie des voix ? Avais-je été absolument dément tout ce temps et étais-je en train de vivre l’avatar final de la pseudo-santé mentale du douteux Dexter ?

Ce n’était pas possible : Harry m’avait « recadré », avait fait en sorte que je m’intègre parfaitement. Il l’aurait su si j’avais été fou. Harry ne se trompait jamais. Voilà, c’était réglé ; j’allais bien, très bien, merci.

Alors, pourquoi entendais-je de la musique ? Pourquoi ma main tremblait-elle ? Et pourquoi fallait-il que je me raccroche à un fantôme du passé pour ne pas m’asseoir par terre et me balancer d’avant en arrière ?

Manifestement personne d’autre à l’étage n’entendait la même chose que moi. Sinon, les couloirs auraient été remplis de gens en train de danser ou de crier. Non, la peur s’était immiscée dans ma vie, me suivait partout sournoisement, emplissant l’immense vide laissé par le Passager.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Les démons de Dexter»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Les démons de Dexter» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Les démons de Dexter»

Обсуждение, отзывы о книге «Les démons de Dexter» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x