Jeff Lindsay - Les démons de Dexter

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Les démons de Dexter: краткое содержание, описание и аннотация

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Le jour, Dexter Morgan est expert judiciaire à la police de Miami; la nuit, il se transforme en tueur en série. Pas n’importe lequel, notez bien: un serial-killer justicier qui ne tue que ceux qui le méritent. Un double meurtre particulièrement sordide laisse pourtant notre cher Dexter fort perplexe: serait-il confronté à plus fort que lui?

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D’après Ramirez, ce devaient être des gamins qui avaient juste voulu nous faire peur ; si c’était le cas, ils avaient réussi leur coup. Williams cherchait à être rassurant, nous soutenant que cela n’avait été qu’une farce et que c’était fini, et Ramirez ajouta en partant qu’ils passeraient plusieurs fois devant la maison au cours de la nuit. Mais malgré ces paroles réconfortantes, Rita resta assise dans la cuisine à boire du café jusqu’au matin, incapable de se rendormir. Pour ma part, je tournai et virai durant quelques minutes avant de retomber dans les bras de Morphée.

Tandis que je dévalais la longue pente noire du sommeil, la musique retentit de nouveau. Et j’éprouvai une immense joie, puis une sensation de chaleur sur le visage.

Puis, je ne sais comment, je me retrouvai dans le couloir, avec Rita qui me secouait et répétait mon nom.

— Dexter, réveille-toi. Dexter.

— Qu’est-ce qui se passe ? demandai-je.

— Tu marchais en dormant. Et tu chantais en même temps.

En définitive, l’aube pâle nous surprit tous les deux installés à la table de la cuisine en train de siroter du café. Lorsque le réveil sonna enfin dans la chambre, Rita se leva pour aller l’arrêter puis elle revint à mes côtés et me regarda. Je la considérai également, mais il n’y avait rien à dire. Cody et Astor arrivèrent à leur tour, et nous n’eûmes pas d’autre choix que de reprendre tant bien que mal la routine matinale, puis de partir pour le travail, comme si tout était parfaitement normal.

Bien sûr, ce n’était pas vrai. Quelqu’un essayait de s’immiscer dans ma tête et y parvenait à merveille. À présent, il souhaitait aussi pénétrer chez moi, et je ne savais même pas qui c’était, ni ce qu’il voulait. Je supposais simplement que tout était lié d’une façon ou d’une autre à Moloch, et à l’absence de ma Présence.

Toujours était-il que quelqu’un cherchait à me faire du mal et semblait approcher du but.

Je refusais d’envisager la possibilité qu’un ancien dieu vivant essayât de me tuer. D’abord, les dieux n’existaient pas. Mais, même si c’était le cas, pourquoi l’un d’eux s’intéresserait-il à moi ? Manifestement, un être humain se servait de toute cette histoire de Moloch comme d’un costume, afin de se sentir plus puissant et de forcer ses victimes à croire qu’il était doté de pouvoirs magiques… comme celui d’envahir mon sommeil et de me faire entendre de la musique, par exemple. Un prédateur humain n’en aurait pas été capable. Pas plus qu’il n’aurait pu effrayer le Passager noir. Les seules réponses possibles étaient invraisemblables. Cependant, peut-être en raison de mon extrême fatigue, je ne parvenais pas à en envisager d’autres.

Lorsque j’arrivai au travail ce matin-là, je n’eus pas le loisir de réfléchir davantage au problème parce que je fus appelé aussitôt sur les lieux d’un double homicide dans une maison tranquille du Grove où l’on cultivait la marijuana. Deux adolescents avaient été ligotés, découpés puis fusillés plusieurs fois, pour faire bonne mesure. J’aurais dû être horrifié ; j’étais en réalité soulagé d’avoir l’occasion de voir des cadavres qui n’avaient été ni brûlés ni décapités. Je pulvérisai mon Luminol ici et là, presque heureux d’effectuer une tâche qui permettait à l’atroce musique de s’estomper un moment.

Mais cela me donna également le temps de penser. Je voyais des scènes de ce genre tous les jours, et neuf fois sur dix les tueurs expliquaient leur acte par des phrases telles que « J’ai complètement disjoncté » ou « Quand je me suis aperçu de ce que je faisais, c’était trop tard ». De belles excuses, que je trouvais toujours assez amusantes, car personnellement je savais toujours très bien ce que je faisais.

Mais une pensée s’imposa soudain : j’avais été incapable de m’occuper de Starzak sans mon Passager noir. Cela signifiait que mon talent résidait en lui et non en moi. Cela pouvait aussi signifier que toutes les personnes qui « disjonctaient » accueillaient provisoirement une présence similaire.

Jusqu’à présent, la mienne ne m’avait jamais quitté ; elle avait élu domicile chez moi, ne traînait pas dans les rues pour se faire prendre en stop par le premier bougre mal luné qui se présentait.

D’accord, retenons cette idée. Admettons que certains Passagers vagabondent et que d’autres fassent leur nid quelque part. Cela pouvait-il expliquer ce que Halpern avait présenté comme un rêve ? Était-il possible qu’un truc soit entré en lui, l’ait obligé à tuer les deux filles, puis l’ait ramené à la maison et bordé dans son lit avant de repartir ?

Je l’ignorais. Mais je savais que si cette idée avait quelque fondement, je n’étais pas tiré d’affaire.

Lorsque je regagnai le bureau, l’heure du déjeuner était passée, et j’avais un message de Rita me rappelant que nous avions rendez-vous à 14 h 30 avec son ministre. Et par « ministre », je n’entends pas ceux qui composent le gouvernement, mais, aussi étonnant que cela puisse paraître, ceux que l’on trouve dans les églises. En ce qui me concerne, j’étais toujours parti du principe que s’il existait réellement un Dieu, Il n’aurait jamais laissé un être comme moi prospérer.

Mais la distance que je maintenais avec les édifices religieux touchait à sa fin, car Rita souhaitait voir son propre ministre célébrer notre mariage, et apparemment il avait besoin de vérifier mon passeport humain avant d’accepter sa mission. Certes, il n’avait pas fait du très bon boulot la fois d’avant, vu que le premier mari de Rita était accro au crack et la battait régulièrement : le révérend n’avait pas réussi à détecter ces failles. Et s’il avait raté quelque chose d’aussi flagrant cette fois-là, il y avait de fortes chances pour qu’il ne soit pas plus perspicace avec moi.

Rita, néanmoins, vouait une grande confiance à cet homme ; nous nous rendîmes donc dans une vieille église bâtie autour d’un bloc de corail sur un terrain envahi de végétation à Coconut Grove, à moins d’un kilomètre du lieu où j’avais travaillé le matin. Rita y avait été confirmée, m’expliqua-t-elle, et elle connaissait le pasteur depuis très longtemps. C’était important, apparemment, et je veux bien le croire, vu ce que j’avais appris à propos de plusieurs hommes de Dieu durant l’exercice de mon hobby – ou plutôt, mon ancien hobby.

Le révérend Gilles nous attendait dans son bureau – mais peut-être appelait-on cela un cloître, une retraite, quelque chose comme ça. Le presbytère m’avait toujours semblé désigner le cabinet médical où vont consulter les presbytes. Peut-être s’agissait-il d’une sacristie ; j’avoue ne pas être au point sur la terminologie. Ma mère adoptive, Doris, avait eu à cœur de m’envoyer à l’église quand j’étais plus jeune ; mais après quelques incidents regrettables qui rendaient les choses légèrement problématiques, Harry était intervenu.

Le bureau du révérend était bordé d’étagères remplies de livres aux titres invraisemblables, qui devaient donner des conseils très judicieux à propos de choses que Dieu n’approuvait pas. Il y en avait quelques-uns aussi qui offraient un éclairage sur l’âme féminine, et d’autres qui fournissaient des informations sur la façon de faire travailler Jésus pour soi, mais pas au revenu minimum. Il y en avait même un qui traitait de la chimie chrétienne, ce qui me parut un peu extravagant, à moins qu’il ne contînt la formule de la transformation de l’eau en vin.

Beaucoup plus intéressant était un ouvrage dont la reliure affichait des inscriptions gothiques. Je penchai la tête pour voir le titre ; c’était par simple curiosité, mais en le lisant j’éprouvai un choc, comme si mon œsophage s’était soudain empli de glace.

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