Jeff Lindsay - Dexter dans de beaux draps

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Dexter dans de beaux draps: краткое содержание, описание и аннотация

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Il ne fait pas bon être un touriste à Miami. Un tueur particulièrement inspiré s’est mis en tête de transformer les saisonniers en paniers garnis, prenant bien soin de mettre les tripes de côté. Excellente remise en jambe pour Dexter. Les choses se corsent lorsque Deborah apprend le péché mignon de son frère avant d’être poignardée et qu’une vidéo sur You Tube menace de révéler la véritable nature de Dexter…

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Cela me laisse une seule solution : le trouver le premier.

Ce n’est pas une tâche insurmontable. J’ai passé toute ma vie d’adulte à devenir expert pour retrouver des choses – et des gens – avec un ordinateur. En fait, comme c’est ce talent particulier qui nous a mis, Debs et moi, dans ce pétrin, il y a une certaine symétrie dans le fait que ce même talent me permette d’en sortir.

Très bien : au travail ! Le moment est venu de sonner le clairon et de m’atteler à mon fidèle ordinateur.

Et, comme toujours lorsque j’atteins le stade où je dois entreprendre une action décisive, tout arrive en même temps.

Je m’apprête à me lever quand Chutsky ouvre soudain les yeux.

— Oh, tiens, au fait, le docteur a dit…

Et il est coupé par la sonnerie de mon téléphone. Et alors que je vais répondre, un médecin entre en disant : « Nous y voilà » aux deux internes qui le suivent.

Ensuite, tout est très confus et j’entends en même temps le médecin, le téléphone et Chutsky : « Hé, vieux, c’est le toubib – scouts et la copine d’Astor a les oreillons – les centres nerveux supérieurs semblent réagir à… »

Une fois de plus, je suis ravi d’être anormal, car tout être humain ordinaire aurait probablement balancé sa chaise sur le médecin avant de filer à toutes jambes en hurlant. Au lieu de quoi, j’adresse un petit signe à Chutsky, tourne le dos aux médecins et me concentre sur le téléphone.

— Excuse-moi, je ne t’ai pas entendue. Tu peux répéter ?

— Je disais que ce serait bien utile que tu rentres. Si tu n’es pas trop occupé. Parce que Cody a sa première activité chez les scouts ce soir et la copine d’Astor, Lucy, a les oreillons. Du coup, Astor ne peut aller chez elle et l’un de nous doit la garder. Alors j’ai pensé… Sauf si tu es retenu au travail ?

— Je suis à l’hôpital.

— Oh, bon, alors, c’est… Elle va mieux ?

Je jette un coup d’œil au trio de médecins. Ils sont penchés sur un dossier qui doit concerner Deborah.

— Je crois qu’on va le savoir bientôt. Les médecins sont là.

— Bon, alors si… Je devrais pouvoir juste… Je veux dire, Astor peut aller aussi à l’acti des scouts si…

— Je vais conduire Cody là-bas. Laisse-moi juste le temps de parler aux médecins avant.

— Tu es sûr ? Parce que si… enfin, tu vois…

— Je vois, dis-je, alors que je ne vois rien du tout. J’arrive bientôt.

— D’accord. Bisous.

Je raccroche et me tourne vers les médecins. L’un des internes a soulevé l’une des paupières de Deborah et éclaire son œil avec une petite torche. Le vrai médecin le regarde faire, dossier à la main.

— Excusez-moi, dis-je.

— Oui, et il lève les yeux avec un sourire artificiel beaucoup moins réussi que les miens.

— C’est ma sœur.

— Vous êtes de la famille, très bien.

— Il y a une amélioration ?

— Eh bien, les fonctions nerveuses supérieures semblent revenir, et les réflexes sont bons. Il n’y a ni fièvre ni infection, donc, le diagnostic semble incliner vers une amélioration de son état dans les prochaines vingt-quatre heures.

— C’est bien, dis-je, plein d’espoir.

— Cependant, je me dois de vous avertir, continue-t-il avec un pli soucieux tout aussi artificiel. Elle a perdu une énorme quantité de sang et cela peut provoquer des lésions cérébrales irrémédiables.

— Mais il est encore trop tôt pour se prononcer ?

— Oui, opine-t-il vigoureusement. Exactement.

— Merci, docteur, dis-je, en le contournant pour rejoindre Chutsky, qui s’est levé et réfugié dans un coin pour les laisser accéder au lit.

— Elle ira bien. Ne te laisse pas affoler par ces gars, elle va se remettre parfaitement. Oublie pas que j’ai fait venir Teidel. (Il baisse la voix.) Je ne veux pas les offenser, mais Teidel est carrément meilleur. Il m’a complètement retapé et j’étais dans un état pire que le sien. Et je n’ai pas eu de séquelles neurologiques.

Si j’en juge par son enthousiasme niais, je n’en suis pas si sûr, mais cela ne vaut pas la peine d’argumenter.

— Parfait. Je repasserai plus tard. J’ai un drame à la maison.

— Ah bon ? s’inquiète-t-il. Tout le monde va bien ?

— Oh oui, c’est juste les scouts qui m’inquiètent.

Et, bien que j’aie dit cela pour faire de l’esprit, n’est-ce pas amusant de voir combien ces petites blagues se révèlent souvent pleines de vérité ?

18

Le groupe de scouts que Rita a déniché pour Cody se réunit à l’école élémentaire Golden Lakes, à quelques kilomètres de chez nous. Nous y arrivons un peu en avance et nous attendons dans la voiture pendant que Cody considère avec indifférence une poignée de garçons de son âge qui s’engouffrent dans l’école avec leurs uniformes bleus. Je le laisse regarder en me disant qu’une petite préparation ne nous fera pas de mal.

Quelques voitures arrivent. D’autres garçons en bleu se précipitent dans le bâtiment, apparemment impatients de se retrouver. En voyant ce spectacle, n’importe qui aurait chaud au cœur, à condition d’en avoir un. D’ailleurs, un père filme cette scène avec un Caméscope depuis sa voiture. Cody et moi nous contentons de regarder.

— Ils sont tous pareils, murmure Cody.

— En apparence, seulement. C’est quelque chose que tu dois apprendre à faire. (Il me regarde d’un air perplexe.) C’est exactement comme enfiler un de ces uniformes. Quand on ressemble aux autres, les gens vous croient pareil. Tu vas y arriver.

— Pourquoi ?

— Cody, nous en avons déjà parlé : c’est important d’avoir l’air normal. (Il acquiesce.) Cela va te permettre de comprendre comment te comporter avec les autres gosses. Ça fait partie de ton entraînement.

— Et le reste ? demande-t-il, avec l’empressement qu’il a déjà montré et qui me rappelle qu’il a besoin de la clarté limpide de la lame.

— Si tu réussis ça, nous ferons le reste.

— Une bête ?

Je le regarde. Je vois la lueur froide dans ses petits yeux bleus et je sais qu’il ne pourra pas revenir en arrière. Je n’ai plus qu’à espérer qu’il suivra la longue et difficile formation que j’ai subie.

— Très bien, dis-je enfin. Peut-être qu’on pourra avec une bête.

Il me considère un long moment, puis il hoche la tête, et nous descendons de voiture pour suivre la meute dans la cafétéria.

À l’intérieur, les autres garçons – et une fille – gambadent dans tous les sens en faisant beaucoup de tapage. Cody et moi restons calmement assis sur nos petites chaises en plastique devant une table tout juste assez haute pour vous massacrer les rotules si vous essayez de la contourner. Il regarde froidement les bruyants ébats des autres sans manifester le désir de s’y joindre. Or il est beaucoup trop jeune pour jouer les solitaires qui ruminent dans leur coin : il faut lui faire endosser son déguisement.

— Cody. (Il lève vers moi un visage indifférent.) Regarde les autres enfants.

Il cligne des paupières, puis il tourne la tête pour regarder le reste de la salle. Il les observe sans un mot pendant une minute et se retourne vers moi.

— O.K., dit-il à mi-voix.

— La différence, c’est seulement qu’ils courent partout et s’amusent et toi, non.

— Non.

— Alors tu vas te faire repérer. Il faut que tu fasses semblant de t’amuser.

— Je sais pas comment, dit-il, ce qui représente une longue phrase pour lui.

— Mais il faut que tu apprennes. Il faut que tu ressembles à tous les autres, sinon…

— Eh bien, eh bien, qu’est-ce qui ne va pas, mon petit ? entonne une voix.

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