Jeff Lindsay - Dexter dans de beaux draps

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Dexter dans de beaux draps: краткое содержание, описание и аннотация

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Il ne fait pas bon être un touriste à Miami. Un tueur particulièrement inspiré s’est mis en tête de transformer les saisonniers en paniers garnis, prenant bien soin de mettre les tripes de côté. Excellente remise en jambe pour Dexter. Les choses se corsent lorsque Deborah apprend le péché mignon de son frère avant d’être poignardée et qu’une vidéo sur You Tube menace de révéler la véritable nature de Dexter…

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Je me rappelle que j’étais assis dans le grand banyan de notre jardin, un après-midi, parce que, en toute honnêteté, c’est ce que faisaient les autres gosses du quartier, même passé l’âge de grimper aux arbres. C’étaient des endroits très agréables pour s’installer, avec leurs grosses branches horizontales, et ils servaient de cabanes à tous les moins de dix-huit ans.

J’étais donc assis dans le mien cet après-midi-là, espérant que le reste du voisinage me prendrait pour un gosse normal. J’étais à l’âge où tout commence à changer et je remarquais que je changeais d’une manière très particulière. Par exemple, contrairement aux autres garçons, je n’étais pas dévoré du désir de voir sous la jupe de Bobbie Gelber. Et puis…

Quand le Passager noir a commencé à chuchoter ses vilaines pensées, je me suis rendu compte que c’était une Présence qui avait toujours été là. Alors que mes camarades de classe commençaient à se prêter des numéros de Hustler , il me faisait faire des rêves inspirés de, disons, Vivisection Magazine . Et bien que les images qui me venaient aient été troublantes au début, elles semblèrent peu à peu de plus en plus naturelles, inévitables, désirables et enfin nécessaires. Une autre voix, tout aussi puissante, me disait que c’était mal, insensé et très dangereux. Et, la plupart du temps, les deux voix aboutissaient à un match nul et je me bornais à rêver, exactement comme tous les garçons de mon âge.

Mais, par une merveilleuse nuit, les deux factions chuchotantes se sont alliées quand je me suis rendu compte que Buddy, le chien des Gelber, empêchait maman de dormir avec ses aboiements incessants. Et ce n’était pas bien. Maman se mourait d’un mal mystérieux et incurable appelé lymphome, et elle avait besoin de sommeil. Je me suis rendu compte que ce serait une excellente chose de pouvoir aider maman à dormir et les deux voix ont acquiescé – l’une, un peu réticente, bien sûr, mais l’autre, la Noire, avec un enthousiasme qui m’a fait tourner la tête.

Et c’est ainsi que Buddy, le petit chien grande gueule, lança Dexter sur sa voie. Ce fut maladroit, bien sûr, et beaucoup plus bâclé que je ne l’avais prévu, mais aussi tellement agréable, si juste et nécessaire…

Durant les mois suivants je fis quelques autres expériences mineures ; prudemment espacées, avec un choix plus méticuleux de camarades de jeu, car je compris vite qu’on se poserait forcément des questions si tous les animaux domestiques du voisinage disparaissaient. Il y eut un chien égaré, un petit tour à vélo dans un autre quartier, et le jeune Luke Darkwalker poursuivit sa route, apprenant progressivement à devenir celui que je suis. Et, comme j’éprouvais un véritable attachement pour mes petites expérimentations, je les ensevelissais à portée de main, derrière des buissons dans notre jardin.

Aujourd’hui, je ne serais pas aussi imprudent. À l’époque, tout semblait très innocent et merveilleux, et je voulais jeter un coup d’œil aux buissons et m’ébattre de temps en temps dans la douce chaleur de mes souvenirs. Et c’est ainsi que je commis ma première erreur.

Cet après-midi-là, donc, j’étais dans le banyan quand Harry gara la voiture, en descendit et resta un long moment auprès de la voiture, les yeux fermés, sans rien faire.

Puis il rouvrit les yeux et changea d’expression. Il s’avança vers la porte tandis que je sautais de l’arbre pour courir à sa rencontre.

— Dexter ! Comment s’est passée ta journée à l’école ?

— Bien. On a étudié le communisme.

— C’est un sujet qu’il faut connaître, opina-t-il. Quelle est la capitale de la Russie ?

— Moscou. Avant, c’était Saint-Pétersbourg.

— Vraiment ? Et pourquoi l’avoir changée ?

— Maintenant, ils sont athées. Ils ne peuvent pas avoir un saint quelque chose, parce qu’ils ne croient pas en Dieu.

Il posa une main sur mon épaule et nous remontâmes vers la maison.

— Ça ne doit pas être marrant, dit-il.

— Est-ce que tu as… euh… combattu des communistes ? demandai-je, n’osant pas prononcer le mot « tué » qui me brûlait les lèvres. Quand tu étais dans les marines ?

— Eh oui. Le communisme est une menace pour notre mode de vie. C’est pourquoi il est important de le combattre.

Nous étions sur le seuil et il me poussa doucement devant lui, dans l’odeur de café fraîchement moulu que Doris, ma mère adoptive, préparait toujours pour lui. Elle n’était pas encore trop mal en point et pouvait encore se lever ; elle l’attendait dans la cuisine.

Ils observèrent le rituel du café en discutant, comme tous les jours, et c’était un tableau digne de Norman Rockwell, si parfait que je l’aurais certainement oublié s’il n’y avait eu un incident plus tard dans la soirée.

Doris était déjà au lit. Elle se couchait de bonne heure depuis qu’elle avait augmenté les doses d’analgésiques. Harry, Deborah et moi étions devant la télé, comme d’habitude. Nous regardions une sitcom, je ne sais plus laquelle. Il y en avait tellement à l’époque qu’on aurait pu toutes les réunir sous le titre commun de La Minorité rigolote et le Blanc . L’objectif principal de ces séries était apparemment de nous apprendre que, malgré nos petites différences, nous étions, en fait, semblables. Je guettais un signe qui m’indiquerait que j’étais de la partie, mais pas un seul de ces héros ne découpait jamais un voisin. Pourtant, tout le monde avait l’air d’aimer la série. Deborah s’esclaffait régulièrement et Harry arborait en permanence un sourire satisfait ; et moi je m’efforçais de garder profil bas et de m’adapter à cette hilarité.

Mais au milieu de la scène capitale, celle où nous allions apprendre que nous étions semblables et nous étreindre, on sonna à la porte. Harry fit une grimace, mais il se leva et alla ouvrir, tout en gardant un œil sur la télé. Comme j’avais déjà deviné comment se terminerait l’épisode et que je n’étais pas particulièrement touché par ces débordements d’affection artificiels, je le suivis du regard. Il alluma l’éclairage extérieur, jeta un coup d’œil au judas, puis il ouvrit.

— Gus ! s’étonna-t-il. Entre.

Gus Rigby était le plus vieil ami de Harry dans la police. Ils avaient été témoins à leurs mariages respectifs, et Harry était le parrain de sa fille, Betsy. Depuis son divorce, Gus venait toujours chez nous pour les fêtes et les anniversaires, et il apportait toujours une tarte au citron vert.

Mais, là, il n’avait pas l’air d’humeur très sociable, et pas de tarte à la main. Il semblait en colère et à bout de nerfs.

— Il faut qu’on parle, dit-il en entrant aussitôt.

— De quoi ? demanda Harry, qui était resté à la porte.

— Otto Valdez est dans la nature.

— Comment il est sorti ?

— Grâce à l’avocat qu’il s’est payé. Abus d’autorité, selon lui.

— Tu n’y es pas allé de main morte avec lui, Gus.

— C’est un violeur d’enfants ! Tu aurais voulu que je l’embrasse ?

— O.K., concéda Harry en verrouillant la porte. De quoi devons-nous parler ?

— Il s’en prend à moi, maintenant. Le téléphone sonne et personne ne parle, j’entends juste une respiration. Mais je sais que c’est lui. Et j’ai trouvé un mot devant chez moi. Chez moi, Harry.

— Que dit le lieutenant ?

— Non, je veux m’en occuper moi-même. Discrètement. Et j’ai besoin de ton aide.

Avec le merveilleux à-propos qui n’arrive que dans la vraie vie, l’épisode toucha à sa fin et les rires enregistrés éclatèrent en écho aux dernières paroles de Gus. Deborah se mit à rire elle aussi et leva le nez.

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