Jeff Lindsay - Dexter dans de beaux draps

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Dexter dans de beaux draps: краткое содержание, описание и аннотация

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Il ne fait pas bon être un touriste à Miami. Un tueur particulièrement inspiré s’est mis en tête de transformer les saisonniers en paniers garnis, prenant bien soin de mettre les tripes de côté. Excellente remise en jambe pour Dexter. Les choses se corsent lorsque Deborah apprend le péché mignon de son frère avant d’être poignardée et qu’une vidéo sur You Tube menace de révéler la véritable nature de Dexter…

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— Donc, il ne s’agit pas de meurtres, finalement.

— C’est quand même un crime. Vol de cadavre, profanation, un truc de ce genre. Mise en péril de la santé publique. C’est forcément illégal.

— Traverser hors des clous aussi.

— Pas à New York, ils le font tout le temps.

Les incivilités du piéton new-yorkais ne parviennent pas à me réconforter. Plus j’y pense et plus je me rends compte que je suis sur le point de déraper dans les émotions humaines à cause de cette histoire. À mesure que passe la journée, une curieuse boule me noue la gorge, une vague sensation d’angoisse que rien ne dissipe, et je suis forcé de me poser la question : est-ce cela, la culpabilité ? Je veux dire, en admettant que j’aie une conscience, serait-elle troublée, en ce moment ? C’est très dérangeant et cela ne me plaît pas du tout.

C’est même tout à fait vain : après tout, Doncevic a poignardé Deborah, et s’il ne l’a pas tuée ce n’est pas faute d’avoir essayé. Il est coupable de quelque chose de fort mal, même si ce n’est pas de meurtre.

Dans ce cas, pourquoi « éprouverais-je » quelque chose ? C’est très bien qu’un être humain dise : « J’ai commis un acte qui me met mal à l’aise. » Mais comment moi, le froid Dexter, pourrais-je dire quoi que ce soit d’approchant ? Même si j’éprouve effectivement quelque chose, il y a de grandes chances pour que ce soit considéré comme mal par une très large majorité. Notre société ne voit pas d’un bon œil des émotions comme le « Besoin de Tuer », le « Plaisir de Découper », et, soyons réaliste, c’est plutôt de ce côté-là que je penche.

Non, il n’y a rien à regretter ici, ce n’est qu’une toute petite boucherie accidentelle et impulsive. Appliquer la logique froide de mon intelligence supérieure aboutit chaque fois à la même conclusion : Doncevic ne représente pas une grande perte pour quiconque et il a tout de même au moins essayé de tuer Deborah. Dois-je espérer qu’elle meure, simplement pour me sentir mieux ?

Mais cela me tracasse pendant toute la matinée, et même l’après-midi, lorsque je passe à l’hôpital durant ma pause-déjeuner.

— Salut, mon pote, fait Chutsky d’un air las. Pas beaucoup de changement. Elle a ouvert les yeux deux, trois fois. Je crois qu’elle reprend un peu de forces.

Je m’assois de l’autre côté du lit. Deborah n’a pas l’air tellement plus vaillante. Semblable. Pâle, respiration imperceptible, plus proche de la mort que de la vie. J’ai déjà vu ce genre d’expression, mais elle ne va pas à Deborah. Elle appartient à ceux que j’ai méticuleusement préparés et que je pousse sur la pente des ténèbres et du néant, en récompense des méfaits qu’ils ont commis.

Je l’ai vue pas plus tard qu’hier soir sur Doncevic, et même si je ne l’ai pas choisie avec soin je me rends compte que cette expression lui allait vraiment bien. C’est à cause de lui que ma sœur est dans cet état, et c’est bien suffisant. Il n’y a rien dans cette affaire qui puisse mettre mal à l’aise l’âme inexistante de Dexter. J’ai fait mon travail, extrait un individu néfaste de la cohue grouillante de l’humanité, et je l’ai prestement rangé dans quelques sacs-poubelle. Si mon geste s’est trouvé un peu improvisé et peu soigné, il n’en demeure pas moins légitime, comme diraient mes collègues de la police. Des gens comme Israel Salguero, qui n’auront désormais plus lieu de harceler Deborah et de causer du tort à sa carrière sous le simple prétexte que l’avocat au crâne luisant fait du tapage dans la presse.

En mettant un point final à l’existence de Doncevic, j’ai mis fin à cette sale histoire, et mon petit coin de monde s’en porte un tout petit peu mieux. Assis sur ma chaise à mâchonner un sandwich vraiment très mauvais, tout en bavardant avec Chutsky, j’ai même le droit de voir Deborah ouvrir les yeux pendant trois bonnes secondes. Je ne saurais dire si elle a eu conscience de ma présence, mais la vue de ses pupilles est très encourageante et je commence à mieux comprendre l’optimisme débridé de Chutsky.

Je retourne au travail ragaillardi. C’est très gratifiant de rentrer ainsi d’un déjeuner et cette sensation dure jusqu’au moment où j’arrive dans mon bureau et où je tombe sur l’inspecteur Coulter.

— Morgan, dit-il, assieds-toi.

Je trouve très gentil qu’il m’invite à prendre place dans mon propre fauteuil et j’obéis. Il me considère un long moment en mordillant un cure-dents qui pointe au coin de sa lèvre. Il a une silhouette de bouteille de Perrier et n’a jamais été vraiment attirant, mais, là, encore moins. Il a réussi à caler son imposant postérieur sur l’autre siège et, outre le cure-dents, il s’est attaqué à une bouteille familiale de soda au citron vert qui tache déjà le devant de son horrible chemise blanche. Cette allure, conjuguée au regard qu’il pose sur moi, comme s’il espérait que je fonde en larmes et avoue Dieu sait quoi, est extrêmement irritante. Résistant à la tentation de m’effondrer en larmes, je m’empare d’un rapport d’analyse et commence à le lire.

Au bout d’un moment, Coulter se racle la gorge.

— Bon, d’accord, dit-il. (Je hausse poliment les sourcils.) Il faut qu’on discute de ta déposition.

— Laquelle ?

— Celle qui concerne l’agression de ta sœur. Deux, trois trucs collent pas.

— D’accord.

— Bon, alors… euh… redis-moi ce que tu as vu.

— J’étais assis dans la voiture.

— À quelle distance ?

— Disons quinze mètres.

— Mmm, mmm. Comment ça se fait que tu l’aies pas accompagnée ?

— Eh bien, expliqué-je en songeant que ça ne le regarde pas du tout, je n’ai pas vu l’intérêt de le faire.

— Tu aurais pu l’aider, dit-il après un silence. Empêcher le mec de la poignarder.

— Peut-être.

— Tu aurais pu agir comme un équipier. (D’évidence, cette histoire de lien sacré le travaille toujours. Je me retiens de répondre, et il reprend, après un autre silence :) Donc, la porte s’ouvre, et, boum, il la plante ?

— La porte s’ouvre, et Deborah montre son badge, corrigé-je.

— Tu en es sûr ?

— Oui.

— Mais tu étais à quinze mètres ?

— J’ai de bons yeux, dis-je, en me demandant si tous mes visiteurs de la journée ont décidé de jouer à celui qui sera le plus pénible.

— O.K. Et ensuite ?

— Ensuite, raconté-je, revivant les faits dans un ralenti saisissant, Deborah tombe. Elle essaie de se relever, n’y arrive pas, et je me lance à son secours.

— Et ce mec, là, Dankawitz ou je sais pas quoi, il bouge pas ?

— Si. Il est rentré, mais il ressort juste quand j’arrive auprès de Deborah.

— Mmm, mmm… Combien de temps il a disparu ?

— Dix secondes maxi. En quoi c’est important ?

Coulter sort le cure-dents de sa bouche et l’observe. Apparemment, même lui trouve ce spectacle atroce, car il le jette dans ma corbeille. Qu’il manque, bien entendu.

— Voilà le problème : les empreintes sur le couteau sont pas les siennes.

Il y a un an, je me suis fait enlever une dent de sagesse et le dentiste m’a administré du protoxyde d’azote. L’espace d’un instant, j’ai éprouvé la même sensation d’étourdissement hébété qui me gagne à présent.

— Les… hum… empreintes ?

— Ouais, dit-il avant de prendre une petite lampée de soda. On les a prises quand on l’a écroué. Naturellement. (Il s’essuie les lèvres d’un revers de main.) Et on les a comparées à celles du couteau. Eh bien, elles correspondent pas. Alors là, je me dis, merde. C’est pas possible !

— Naturellement.

— Du coup, je me suis dit qu’ils étaient peut-être deux, parce que, sinon, ça peut pas coller, pas vrai ? (Il hausse les épaules et, hélas pour tout le monde, sort un autre cure-dents de sa poche de chemise et entreprend de le mâchouiller.) C’est pour ça que je suis venu te redemander ce que tu avais vu.

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