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Fred Vargas: L’homme à l’envers

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Fred Vargas L’homme à l’envers

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Laisser les loups vivre en liberté dans le Mercantour, c'était une belle idée, dans l'air du temps. Mais ce n'était pas celle des bergers et, quelques mois plus tard, la révolte gronde. Mais est-ce bien un loup qui tue les brebis autour du village de Saint-Victor? Les superstitions resurgissent, un bruit se propage: ce n'est pas une bête, c'est un loup-garou… Lorsqu'une éleveuse est retrouvée égorgée dans sa bergerie, la rumeur tourne à la psychose.

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Camille se leva, passa ses bras autour des épaules de Lawrence.

– Si c'est lui, qu'est-ce que tu peux faire?

– Le seringuer, le foutre dans la camionnette. L'emmener dans les Abruzzes.

– Les Italiens?

– Pas pareils. Sont fiers de leurs bêtes.

Camille se haussa pour toucher les lèvres de Lawrence. Lawrence fléchit les genoux, serra ses bras sur sa taille. Pourquoi s'emmerder avec ce foutu loup quand il pouvait rester sa vie entière dans cette pièce avec Camille?

– Je descends, dit-il.

Au café, les échanges furent assez brutaux avant qu'on accepte enfin de conduire Lawrence à la chambre froide. Le «trappeur», comme on l'appelait ici – car qui traîne la savate dans les forêts canadiennes n'est rien d'autre qu'un trappeur -, faisait maintenant vaguement figure de traître. On ne le disait pas comme ça. On ne s'y risquait pas. Car on sentait qu'on aurait besoin de lui, de sa science, de sa force aussi. Un format pareil n'était pas à négliger dans un si petit village. Surtout un gars qui discutait d'égal à égal avec les grizzlis. Alors les loups, hein, de la blague. Si bien qu'on ne savait plus trop de quel côté ranger le trappeur, s'il fallait lui parler ou pas lui parler. Ce qui à vrai dire ne changeait pas grand-chose, car le trappeur, lui, ne parlait pas.

Avec des gestes tranquilles, sous les regards de Sylvain, le boucher, et de Gerrot, le menuisier, Lawrence manipula les bêtes égorgées, auxquelles manquaient à l'une une patte, à l'autre un haut d'épaule.

– Pas claires, ces empreintes, marmonna-t-il. Ont bougé.

D'un signe de main, il fit comprendre au menuisier qu'il avait besoin d'un mètre. Gerrot le lui posa dans la paume, sans un mot non plus. Lawrence mesura, réfléchit, mesura encore. Puis, il se redressa et, sur un signe, le boucher reporta les animaux dans le frigo, claqua la lourde porte blanche, abaissa la poignée.

– Résultat? demanda-t-il.

– Même attaquant. Il semble.

– Grosse bête?

– Beau mâle. Au moins ça.

Au soir, une quinzaine de villageois traînaient encore sur la place, en petits groupes dispersés autour de la fontaine. On hésitait à aller dormir. D'une certaine manière, et sans le dire, on montait déjà la garde. On faisait veillée d'armes, les hommes aimaient ça. Lawrence rejoignit le menuisier Gerrot qui, seul sur un banc de pierre, paraissait rêver en fixant le bout de ses grosses chaussures. A moins qu'il n'ait juste fixé le bout de ses grosses chaussures, sans rêver. Le menuisier était un homme sage, peu guerrier et peu causant, et Lawrence le respectait.

– Demain, commença Gerrot, tu remontes au Massif?

Lawrence hocha la tête.

– Tu vas repérer les bêtes?

– Oui, avec les autres. Ont déjà dû s'y mettre.

– Tu connais la bête? Tu as une idée?

Lawrence grimaça.

– Peut-être un nouveau.

– Pourquoi? Qu'est-ce qui te gêne?

– La taille.

– Grand?

– Beaucoup trop grand. L'arcade dentaire, très développée.

Gerrot posa ses coudes sur ses genoux, plissa les yeux, regarda le Canadien.

– Alors merde, ce serait vrai? murmura-t-iï. Ce qu'ils disent? Que ce serait une bête pas normale?

– Hors du commun, répondit Lawrence sur le même ton.

– T'as peut-être mal estimé, trappeur. Les mesures, il n'y a rien qui bouge autant.

– Oui. Les dents ont glissé. Dérapé. Ont pu allonger l'empreinte.

– Tu vois.

Un long moment de silence s'écoula entre les deux hommes.

– Mais grand quand même, reprit Lawrence.

– Il risque d'y avoir du sport, dit le menuisier en parcourant la place du regard, les hommes aux poings enfoncés dans les poches.

– Leur dis pas.

– Ils s'en disent assez tout seuls. Qu'est-ce que tu voudrais?

– L'attraper avant eux.

– Je comprends.

V

Le lundi à l'aube, Lawrence boucla son sac, l'arrima à sa moto et se prépara à rejoindre le Mercantour. Surveiller Marcus et Proserpine dans leurs jeunes amours, repérer Sibellius, vérifier les déplacements de la troupe, les présents, les absents, nourrir l'ancêtre, et puis chercher Electre, une petite femelle perdue de vue depuis huit jours. Il pisterait Sibellius vers le sud-est, au plus près du village de Pierrefort où s'était produite la dernière attaque.

Lawrence suivit la piste de Sibellius durant deux jours sans pouvoir repérer l'animal, ne s'arrêtant dans l'ombre d'une bergerie que lorsque cette saleté de soleil cuisait trop. En même temps, il contrôla vingt-deux kilomètres carrés de territoire, à la recherche hasardeuse de quelques restes de moutons broyés. Jamais Lawrence n'aurait été infidèle à sa passion pour les grands ours canadiens, mais il devait admettre que ce ramassis de maigres loups d'Europe avait en six mois creusé en lui des routes assez profondes.

C'est en passant avec précaution un sentier étroit bordé d'un à-pic qu'il repéra Electre, blessée tout au fond de la ravine. Lawrence évalua ses chances d'atteindre le bas de la pente broussailleuse où avait glissé la louve et estima pouvoir s'en débrouiller seul. Tous les gardes du Mercantour arpentaient le territoire et il faudrait attendre trop longtemps le secours d'un collègue. Il mit plus d'une heure à rejoindre l'animal, assurant prise après prise sous un soleil de forçat. La louve était à ce point faible qu'il n'eut pas même besoin de lui juguler les crocs pour la palper. Une patte cassée, pas mangé depuis des jours. Il la coucha sur une toile qu'il noua à son épaule. La bête, même amaigrie, pesait ses trente kilos, une plume pour un loup, un fardeau pour un homme remontant un à-pic. Parvenu au sentier, Lawrence s'accorda une demi-heure de repos, étendu à l'ombre sur le dos, une main posée sur le pelage de la femelle, pour bien lui faire comprendre qu'elle allait pas crever là toute seule comme aux débuts du monde.

A huit heures du soir, il apportait la louve au baraquement des soins.

– Il y a du grabuge en bas? demanda le vétérinaire en transportant Electre sur une table.

– Rapport?

– Rapport aux brebis égorgées.

Lawrence hocha la tète.

– Faut qu'on mette la main dessus avant qu'ils montent ici. Saccageraient tout.

– Tu repars? demanda le vétérinaire en voyant Lawrence empocher du pain, une saucisse et une bouteille.

– Ai à faire.

Oui, aller chasser pour le vieillard. Ça pouvait prendre un bout de temps. Parfois il ratait ses coups, comme le vétéran.

Il laissa une note pour Jean Mercier. Ils ne se croiseraient pas ce soir, il dormirait à sa bergerie.

Ce fut Camille qui l'alerta le lendemain par téléphone, un peu avant dix heures, alors qu'il poursuivait son inspection vers le nord. A sa voix rapide, Lawrence comprit que le grabuge s'accélérait.

– Ça a recommencé, dit Camille. Un carnage aux Ecarts, chez Suzanne Rosselin.

– À Saint-Victor? dit Lawrence, en criant presque.

– Chez Suzanne Rosselin, répéta Camille, au village. Le loup en a égorgé cinq et blessé trois.

– Bouffées sur place?

– Non, il en a arraché des morceaux, comme pour les autres. Il n'a pas l'air d'attaquer pour se nourrir. Sibellius, tu l'as vu?

– Pas trace.

– Faudrait que tu descendes. Deux gendarmes se sont pointés, mais Gerrot dit qu'ils ne sont pas foutus d'examiner les animaux correctement. Et le vétérinaire est en poulinage à des kilomètres. Tout le monde hurle, tout le monde gueule. Merde, descends, Lawrence.

– Dans deux heures, aux Écarts.

Suzanne Rosselin dirigeait seule l'élevage des Ecarts, à l'ouest du village, et d'une main de fer, disait-on. Les manières rudes et même viriles de cette grande et grosse femme l'avaient fait respecter et craindre de tout le canton, mais, hors de son domaine, elle était peu recherchée. On la trouvait trop brutale, trop grossière. Et moche. On racontait qu'un Italien de passage l'avait séduite trente ans plus tôt et qu'elle avait voulu le suivre sans le consentement de son père. Séduite jusqu'au bout, précisait-on. Mais la vie ne lui avait pas même laissé le temps de fronder que l'Italien avait disparu dans sa botte natale et que les parents étaient décédés dans l'année. Ensuite, on disait que la trahison, la honte, et le manque d'homme avaient durci la tête de Suzanne. Et que c'est le destin, par vengeance, qui l'avait rendue si hommasse. D'autres assuraient que non, qu'elle avait toujours été hommasse. C'était un peu pour toutes ces raisons que Camille aimait bien Suzanne, dont le langage de charretier, porté jusqu'à l'incandescence, avait quelque chose d'admirable. Camille, par les enseignements de sa mère, tenait la grossièreté pour un art de vivre, et la pratique professionnelle de Suzanne l'impressionnait.

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