Gérard De Villiers - Aurore noire

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Aurore noire: краткое содержание, описание и аннотация

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*

* *

Malko avait eu le temps de vider quatre flûtes de Taittinger Comtes de Champagne. Enfin, sa « cible », la superbe Pakistanaise, réapparut, toujours escortée de son lord. La chaleur sous la tente était de plus en plus effroyable. Malko se faufila jusqu’au bar, y prit une flûte de champagne et la tendit à Aisha Mokhtar, avec un sourire à faire tomber sa robe.

— Vous devez mourir de soif !

La jeune femme prit la flûte et la vida d’un trait.

— Comment avez-vous pu deviner que j’ adorais le champagne ? ronronna-t-elle.

— Toutes les très jolies femmes sont ainsi, affirma Malko. Même dans mon lointain pays, l’Autriche.

— Ah, vous n’habitez pas Londres ? remarqua-t-elle avec une pointe de regret dans la voix.

— J’y viens souvent, affirma Malko. C’est une ville que j’aime beaucoup. Cela me change un peu de mon château perdu dans les bois…

Une lueur fascinée passa dans les yeux sombres d’Aisha Mokhtar.

— Vous vivez dans un château ? J’ai beaucoup d’amis, dans ce pays, qui en possèdent aussi mais l’ambiance n’y est pas très festive. En plus, les jeunes gens s’intéressent surtout à leurs chevaux.

— Nos amis britanniques adorent la race chevaline, confirma Malko, mais ce n’est pas mon cas…

Cette fois, leurs regards s’étaient bien accrochés. Aisha Mokhtar semblait boire ses paroles et son regard revenait sans cesse aux prunelles d’or de Malko, détail anatomique peu courant dans son pays. C’était le moment de placer l’estocade. Même s’il l’attirait, Aisha Mokhtar avait besoin d’un prétexte pour écorner la réserve d’une authentique lady…

— Encore un peu de champagne ? proposa Malko.

— Avec plaisir.

Le maître d’hôtel attaqua une nouvelle bouteille de Taittinger Comtes de Champagne Blanc de Blancs et tendit la flûte bouillonnante de bulles à Malko. Qui se retourna un peu brusquement. Son coude heurta l’épaule d’Aisha Mokhtar et la moitié du contenu de la flûte se renversa sur la belle robe rouge.

Geste calculé au millimètre, suivi d’un regard approbateur par Richard Spicer.

— My God ! s’exclama Malko, tirant aussitôt un mouchoir de sa poche et commençant à éponger les dégâts. Je suis terriblement désolé. Quelle maladresse !

— Ce n’est rien ! affirma la jeune femme. Le champagne, cela porte bonheur.

— Oui, mais cela tache ! compléta Malko. Cette robe est bonne pour le teinturier. Puis-je envoyer quelqu’un chez vous la faire prendre ?

— Je m’en occuperai, assura la jeune femme avec un sourire gracieux. Vous êtes pardonné.

Son regard riait. Grognon, le lord pakistanais la tira par le bras :

— Darling, nous devons absolument aller saluer Sa Majesté la Reine.

Malko prit une de ses cartes et inscrivit quelques mots dessus, la tendant ensuite à la Pakistanaise.

— Je suis au Lanesborough jusqu’à la fin de la semaine. Envoyez-moi la facture du teinturier.

— Je n’en ferai rien, répondit en souriant Aisha Mokhtar.

Elle mit quand même la carte dans son sac Chanel et tendit sa main à baiser à Malko avant de se fondre dans la foule, escortée de son mentor. La révérence devant la reine valait plusieurs points dans le classement des happy few invités à toutes les soirées.

À peine eut-elle disparu que Richard Spicer surgit, euphorique.

— Well done ! Well done [16] Bien joué ! ! approuva-t-il. Malko eut un léger haussement d’épaule.

— La balle est dans son camp. Je ne sais ni son adresse, ni son numéro de téléphone. Si elle n’appelle pas, vous n’aurez plus qu’à provoquer une seconde rencontre.

— Elle appellera ! laissa tomber Gwyneth Robertson.

— Comment le savez-vous ? s’étonna l’Américain.

— Parce que je suis une femme… J’ai vu dans ses yeux qu’elle a envie de vous revoir.

— O.K., conclut le chef de station. Acceptons-en l’augure. Je vous invite à dîner ce soir, avec Gwyneth. Pour vous briefer sur votre mission. Neuf heures au Lanesborough.

— Jusqu’ici, c’est supportable, reconnut Malko, avec un merveilleux sens de l’ understatement.

*

* *

— Sultan Hafiz Mahmood est un ami proche d’Oussama Bin Laden, expliqua à voix basse Richard Spicer. Nous nous intéressons à lui depuis longtemps. D’ailleurs, il n’a jamais fait mystère de ses opinions, et a souvent écrit que l’oumma devrait posséder des armes nucléaires, pour vaincre les ennemis de Dieu. C’est un exalté, un fanatique.

— Beaucoup de gens pensent comme lui au Pakistan, remarqua Malko.

Richard Spicer eut un sourire amer.

— Oui, mais ce ne sont pas des ingénieurs nucléaires, experts en enrichissement de l’uranium…

Un ange traversa lentement la salle à manger solennelle du Lanesborough, éclairée par d’énormes chandeliers aidés de discrets spots. Au moins, grâce aux tables éloignées les unes des autres, on pouvait parler tranquillement. Malko regarda pensivement sa côte de bœuf facturée au prix d’un bœuf adulte et entier.

— Dites-m’en plus.

— Sultan Hafiz Mahmood a travaillé longtemps à l’installation nucléaire de Kahuta, non loin d’Islamabad, là où on transforme l’uranium 235 enrichi en armes nucléaires, après avoir coopéré au programme nucléaire militaire pakistanais, expliqua l’Américain. En 1998, il a démissionné de la Pakistan Atomic Energy Commission pour protester contre la signature par le Pakistan du Comprehensive Test Ban Treaty. Selon lui, le Pakistan devait continuer ses essais militaires et il était partisan de transmettre aux autres États islamiques les moyens techniques de disposer d’armes nucléaires… C’est à ce moment que nous avons commencé à nous intéresser à lui.

— Un homme de conviction, remarqua ironiquement Malko.

— Il ne s’est pas borné aux mots, souligna l’Américain. En juin 2000, il crée une fondation pour la reconstruction en Afghanistan : Ummah Tammer-e-Nau, dont le siège est à son domicile, rue Nazzin Uddin, dans le secteur F8 d’Islamabad.

— C’est là que je me suis souvent rendue, précisa Gwyneth Robertson. Une maison très luxueuse, avec hammam, piscine, salle de sport.

— L’UTN avait également un bureau à Kaboul, reprit le chef de station de la CIA. Sultan Hafiz Mahmood se rendait fréquemment en Afghanistan. Un des visiteurs réguliers d’Oussama Bin Laden, à Kandahar. Nous en avons parlé à nos amis pakistanais à l’époque et ils nous ont juré qu’il s’agissait uniquement d’aide humanitaire. On les a crus. Jusqu’en novembre 2001. Lorsque nous sommes entrés à Kaboul, nous avons découvert dans les bureaux de l’UTN de Kaboul des documents en urdu concernant l’épandage de bacilles d’anthrax.

L’ange repassa, d’un vol lourd, à cause des bombes accrochées sous ses ailes. Le maître d’hôtel reversa un peu de bordeaux dans les trois verres. Gwyneth Robertson était particulièrement sexy dans une courte robe noire arrivant tout juste au premier tiers de ses cuisses.

— Que s’est-il passé ensuite ? demanda Malko, ne venant pas à bout de sa côte de bœuf, pourtant délicieuse.

— We raised hell [17] On s’est fâchés très fort ! ! fit simplement Richard Spicer. Nos amis pakistanais ont placé Sultan Hafiz Mahmood en résidence surveillée et nous ont juré que c’était un fou, un illuminé qui croyait à la puissance des djinns.

— Bref, une sorte de savant Cosinus, conclut Malko. Mais quand même un spécialiste du nucléaire…

— Nous avons obtenu l’autorisation des Pakistanais de l’interroger, alors qu’ils l’avaient transporté dans une safe-house de l’ISI. Et même de le passer au détecteur de mensonge. Nos techniciens lui ont posé des tas de questions : s’il avait parlé avec Oussama Bin Laden uniquement de religion, s’il avait cherché à procurer à Al-Qaida des armes radioactives, s’il avait créé des usines de fabrication d’anthrax. Ses réponses ont été parfaitement satisfaisantes…

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