Gérard De Villiers - Aurore noire
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- Название:Aurore noire
- Автор:
- Издательство:Gerard de Villiers
- Жанр:
- Год:неизвестен
- ISBN:978-2-84267-753-4
- Рейтинг книги:4 / 5. Голосов: 1
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— Il connaît Aisha Mokhtar ?
— Un peu. Il a travaillé pendant des années avec Sultan Hafiz Mahmood. Nous ne pouvons atteindre aucun de ces deux hommes. C’est la raison pour laquelle nous avons décidé de concentrer nos efforts sur Aisha Mokhtar qui, d’après Gwyneth, serait dépositaire d’un certain nombre de secrets d’État.
Malko eut une moue dubitative.
— Elle n’a pas le profil d’une espionne. Plutôt d’une mondaine superficielle. Si elle était vraiment amoureuse de Sultan Hafiz Mahmood, elle serait à Islamabad avec lui.
— Vous avez peut-être raison, reconnut Richard Spicer, mais cela vaut la peine d’essayer. Si elle est vénale, vous pouvez la tenter. Nous serions prêts à payer très cher ce genre d’information sur les Pakistanais.
CHAPITRE IV
Malko redemanda un autre café. Il était presque buvable. Les Britanniques s’ouvraient enfin au monde extérieur.
— Cela va prendre du temps, car je doute qu’Aisha Mokhtar se confie à un parfait inconnu, reprit-il ensuite.
Richard Spicer balaya l’argument d’un sourire confiant.
— That’s obvious [19] C’est sûr.
. Mais c’est un long shot. Une affaire de plusieurs mois. Il faut que vous entriez dans son intimité, qu’elle soit amenée à se confier à vous. De plus, les informations que vous pourrez obtenir sur elle – mails, téléphones, fax – nous serviront à activer nos moyens techniques. Il faut travailler comme les Russes. Sur la distance.
— Ne vendons pas la peau de l’ours…, tempéra Malko. Même en admettant que je séduise cette ravissante Pakistanaise, je ne suis à ses yeux qu’un aristocrate sans fortune, alors que, visiblement, elle roule sur l’or. Rien que ce qu’elle portait comme bijoux cet après-midi me permettrait d’entretenir mon château pendant plusieurs années.
Gwyneth Robertson pouffa.
— Moi, je trouve que vous ferez un gigolo parfait ! J’ai vu dans ses yeux que vous lui plaisiez. Ce genre de personne adooore les titres et les aristocrates… Et puis…
— Et puis quoi ? demanda Richard Spicer.
— Rien, rien…, assura la jeune femme.
Pour se donner une contenance, elle appela le maître d’hôtel et commanda un Defender « 5 ans d’âge ». Richard Spicer regarda discrètement sa montre.
— Je dois me sauver, dit-il, j’ai une réunion à sept heures demain matin.
— À propos, insista Malko, quel passeport possède Aisha Mokhtar ? Elle peut se déplacer facilement ?
— British passport, laissa tomber le chef de station. Grâce à un lointain premier mariage avec un sujet de sa Très Gracieuse Majesté. Décédé depuis d’un arrêt cardiaque.
— Dieu fait bien les choses, conclut Malko.
Dès que Richard Spicer fut parti, Gwyneth Robertson adressa un sourire salace à Malko, qui remarqua :
— Vous vouliez dire quelque chose ?
— Oui. Moi, j’ai baisé avec Sultan. Je sais ce qu’il aime. Les femmes très sensuelles. Donc, Aisha devait être à la hauteur pour qu’il en soit fou… D’ailleurs, cela se voit dans ses yeux. C’est une baiseuse.
Probablement faute de vocabulaire, elle ne dit pas une « salope ».
— Quel rapport ? interrogea Malko.
— Vous devez pouvoir l’intéresser…
Il rougit intérieurement. Sa réputation le précédait décidément. Seuls dans la grande salle à manger, cela devenait sinistre, il proposa :
— Vous avez le temps de prendre un verre au bar ?
— Avec plaisir.
*
* *
The Library, le bar du Lanesborough, bien que l’hôtel ait récemment changé de mains, racheté aux Russes par le sultan de Brunei, n’avait pas changé. Mêlant harmonieusement le côté britannique, avec ses boiseries sombres, ses rayonnages de livres, son immense bar et son feu de cheminée, et une touche « jet set » symbolisée par le majestueux coffret à cigares posé entre les deux parties du bar, ainsi que par les putes de haut vol et de toutes les couleurs attirées par la clientèle russe. En entrant, Malko fut effleuré par une créature siliconée et botoxisée, généreusement moulée dans une robe de vinyle noire qui comportait au moins une douzaine de mini-Zip permettant d’accéder aux parties les plus intéressantes de son corps sans la déshabiller. Il évalua le regard qu’elle lui décocha à mille livres sterling.
Gwyneth Robertson venait de s’installer dans un profond fauteuil de cuir, croisant les jambes si haut que sa microjupe remontée permit à Malko d’admirer brièvement une charmante culotte rouge. Le maître d’hôtel, qui semblait sorti d’une gravure du XVIII esiècle, s’approcha. Malko commanda une Stolychnaya « Cristal », Gwyneth Robertson resta fidèle au Defender. Ici, l’alcool coulait à flots et la fumée des cigares était si épaisse qu’on apercevait à peine le fond du bar.
Non loin d’eux, un groupe d’Arabes arrosait un anniversaire avec des flots de Taittinger en magnums, dégustés à la chaîne.
— Vous croyez à l’hypothèse de Richard Spicer ? demanda Malko.
Gwyneth Robertson hocha la tête affirmativement.
— C’est possible. Sultan à beaucoup d’argent et flambe comme un fou. Il m’a dit qu’Aisha dépensait l’argent comme de l’eau. Par moments, il semblait amer de n’avoir pas de retour sur son investissement, à cause de sa résidence surveillée à Islamabad. Mais il est très discret sur l’origine de sa fortune. L’Agence pense qu’il a participé au système clandestin de transfert de technologie de son chef, Abdul Qadeer Khan, vers la Libye, l’Iran et la Corée du Nord. La Libye à elle seule a payé cent millions de dollars… Tout l’argent transitait par Dubaï et les organisateurs, Abdul Qadeer et Sultan Hafiz Mahmood, conservaient ce qu’ils voulaient pour eux. Comme Aisha vivait à Dubaï et connaît Sultan depuis sept ans, elle doit savoir beaucoup de choses.
— Donc, cela vaut la peine, conclut Malko.
— Of course, fit Gwyneth en étouffant un bâillement.
— Fatiguée ?
Elle tourna vers lui ses yeux porcelaine pleins d’innocence.
— Non, mais toute cette fumée m’indispose. Pourquoi n’irions-nous pas chez vous pour que je vous briefe sur la meilleure façon d’attaquer la belle Aisha ?
Gwyneth Robertson pratiquait la fellation comme on l’enseigne dans les finishing schools britanniques : avec retenue, délicatesse, technique et persévérance.
À peine Malko avait-il poussé la porte de sa chambre qu’elle lui avait dardé une langue impérieuse au fond de la gorge, tout en jouant du bassin avec l’art d’une danseuse orientale. Elle n’avait interrompu son baiser profond que pour lâcher :
— This is stricly business. Richard m’a demandé de vous aider à mettre toutes les chances de notre côté…
Ensuite, glissant silencieusement à terre, elle était passée au stade suivant, jusqu’à ce que Malko sente sa semence prête à jaillir de ses reins. Gwyneth l’avait deviné aussi. Elle arracha sa bouche de lui et se redressa, disant simplement :
— Elle n’aime pas qu’on jouisse dans sa bouche. Vieux reste d’éducation religieuse, probablement.
Gwyneth enchaîna aussitôt :
— Maintenant, baisez-moi. Elle adore ça.
Relevée, elle ôta rapidement sa culotte et fit face à Malko, ironique. Celui-ci sentit qu’il y avait un hic. Il aperçut le bureau et prenant Gwyneth par la taille, l’y courba. D’elle-même, elle s’y appuya des deux mains et se cambra, lui offrant sa croupe. Il n’eut qu’à relever la microjupe pour l’embrocher d’un trait. Gwyneth rythma son assaut de brefs coups de reins, jusqu’à ce qu’il explose dans son ventre. La première leçon était terminée. À la satisfaction générale. La jeune case officer alla s’allonger sur le lit et lança d’un ton espiègle :
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