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Gérard De Villiers: Aurore noire

Здесь есть возможность читать онлайн «Gérard De Villiers: Aurore noire» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. ISBN: 978-2-84267-753-4, издательство: Gerard de Villiers, категория: Шпионский детектив / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

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Gérard De Villiers Aurore noire

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Gwyneth Robertson, qui semblait s’ennuyer, se reversa une bonne rasade de bordeaux et Malko ne put s’empêcher de remarquer :

— Richard, vous savez bien que le détecteur de mensonge ne marche qu’avec des Américains qui ne sont pas habitués au mensonge…

Richard Spicer baissa la tête et bredouilla :

— Bref, nous avons été obligés de laisser tomber ! Les Paks l’ont maintenu quelque temps en résidence surveillée, mais il a regagné sa maison d’Islamabad. C’était fin 2002.

— Savez-vous s’il a revu Bin Laden ? demanda Malko.

— Honnêtement, non. Les Paks nous jurent que non.

En tout cas, il n’est plus sorti du pays. Son nom a été communiqué à toutes les compagnies aériennes desservant le Pakistan…

Malko ne put s’empêcher de sourire.

— Oussama Bin Laden n’est ni à Miami ni à Paris. On n’a pas besoin d’avion pour se rendre là où il se trouve.

— O.K., mais nous n’avons pas lâché Sultan Hafiz Mahmood. Toute la station d’Islamabad s’est mobilisée pour le surveiller. Il avait repris en apparence une vie paisible, allant souvent monter à cheval sur les bords du lac Rawal, à la limite de la ville, et menant une vie mondaine très active. Il partait souvent dans la zone tribale pakistano-afghane, officiellement pour y faire du trekking car c’est un amoureux de la montagne. Et, à Islamabad, il fréquentait régulièrement des soirées où le whisky coulait à flots.

— Ce n’est pas très islamiste, remarqua Malko. Gwyneth Robertson, légèrement éméchée, éclata de rire.

— Je peux en témoigner ! Il buvait comme un trou. Quelquefois, il ne pouvait même plus bander…

Richard Spicer fronça les sourcils et compléta :

— Comme nous n’arrivions pas à obtenir des informations, nous avons mis la Division des Opérations sur le coup… Gwyneth est arrivée l’année dernière à Islamabad, soi-disant pour y faire des études archéologiques. Grâce à une de nos stringers pakistanaises, nous avons pu la mettre en contact avec Sultan Hafiz Mahmood. Au cours d’une soirée au Marriott. Je la laisse raconter la suite.

— Il s’est pratiquement jeté sur moi ! avoua Gwyneth Robertson en pouffant. Évidemment, j’avais fait ce qu’il fallait… Quand je lui ai appris que je montais à cheval, il était fou de bonheur. Dès le lendemain matin, il envoyait une voiture au Marriott pour m’emmener monter au bord du lac Rawal. Lui-même est un excellent cavalier. Le soir même, nous avons dîné avec des amis, chez lui. Un dîner à l’occidentale, champagne et whisky. Il m’a juré qu’il était tombé amoureux de moi… D’ailleurs, il n’est pas déplaisant à regarder, avoua-t-elle, malgré ses soixante ans. Grand, mince, les cheveux courts rejetés en arrière, intelligent, beaucoup de charme. Un homme de goût. Dès le lendemain, il a tenu à m’offrir un collier en lapis-lazuli et m’a proposé de partir trois jours à Peshawar et dans les alentours.

— Nous lui avons conseillé d’accepter, précisa pudiquement Richard Spicer.

— Il était fou de joie, continua Gwyneth Robertson. Nous avons passé la première nuit à Peshawar, dans un endroit étrange, le Khan Club, un hôtel bazar où chaque chambre porte le nom d’un bijou. Ensuite, nous sommes partis dans la zone tribale. Il s’était procuré sans problème des papiers pour moi. À Landicoal, en haut de la Khyber Pass, il m’a amenée chez un marchand de pierres précieuses et m’a demandé de choisir ce que je voulais…

Le métier de case officer avait parfois du bon.

— Quand nous sommes revenus, trois jours plus tard, enchaîna Gwyneth, il m’a proposé de m’installer dans sa villa, mais j’ai refusé… Nous avons quand même continué à nous voir tous les soirs.

— Et Aisha Mokhtar là-dedans ? interrogea Malko.

— Il m’en a beaucoup parlé. Elle semblait être la femme de sa vie, il y avait des photos d’elle partout, en sari ou en vêtements occidentaux.

— Pourquoi n’était-elle pas là ?

— Apparemment, elle s’ennuyait à Islamabad et il lui avait acheté une maison à Dubaï, où elle vivait désormais. Il semblait lui avoir donné beaucoup d’argent. Avant, il allait souvent la retrouver à Dubaï, mais c’était désormais impossible, depuis que le gouvernement pakistanais lui avait interdit de quitter le pays, « par prudence ». Un soir où il avait bu, il m’a dit avoir confié à Aisha Mokhtar des documents compromettants pour le gouvernement pakistanais et que, si ce dernier continuait à lui refuser d’aller la voir, il lui dirait de les rendre publics…

— Vous pensez que cela concerne Al-Qaida ?

— Je l’ignore.

— Il ne vous a jamais parlé de Bin Laden ? demanda Malko.

— Peu. Seulement pour dire que c’était un homme extraordinaire et qu’il avait rendu leur dignité aux musulmans.

— C’est curieux qu’il admire ainsi un wahhabite, objecta Malko, il ne semble pas très pratiquant.

— C’est vrai, reconnut Gwyneth Robertson, il aime les femmes, boit de l’alcool, mais il prie souvent et pense que le Coran est la source de tout.

— Comment s’est terminée votre idylle ? demanda Malko avec une imperceptible pointe d’ironie.

Gwyneth Robertson soutint son regard, et sans ciller !

— Un matin, des agents de l’ISI sont venus me dire que je devais quitter le pays immédiatement. Ils m’ont conduite à l’aéroport et je n’ai jamais revu Sultan Hafiz Mahmood. Impossible de le joindre au téléphone. On répond toujours qu’il est absent.

Le maître d’hôtel venait d’apporter les cafés. Malko se tourna vers Richard Spicer.

— Et Aisha Mokhtar ? Que savez-vous d’elle ?

— Elle est toujours en relation avec Sultan Hafiz Mahmood. Ils communiquent beaucoup par mails et des amis communs leur apportent des lettres. Jusqu’à il y a huit mois, elle vivait à Dubaï, dans une grande villa de Jumeira Beach II. Elle l’a fermée pour venir s’installer à Londres où elle a acheté une maison dans le quartier de Belgravia. Pour plus de deux millions de livres [18] Environ trois millions d’euros. .

— D’où vient l’argent ?

— De Dubaï. La Royal Bank. Le compte est approvisionné par des virements à partir d’autres comptes totalement opaques. Nous pensons que c’est Sultan Hafiz Mahmood qui les alimente.

— Pourtant, ils ne se sont pas rencontrés depuis plus de trois ans, remarqua Malko. Ou il est toujours fou amoureux, ou il y a une autre raison. Il veut peut-être éviter qu’à court d’argent, elle cherche à monnayer les secrets qu’elle détient.

— C’est tout à fait possible, reconnut Richard Spicer. Voilà pourquoi Aisha Mokhtar est une cible très intéressante.

— Pourquoi vous êtes-vous soudainement intéressés à elle ?

— Plusieurs raisons, expliqua le chef de station de la CIA. D’abord, à Londres, elle est plus facile à approcher qu’à Dubaï. Ensuite, il y a quelques mois, un fait nouveau nous a alertés sur le Pakistan. À la suite de la réconciliation avec le colonel Khadafi, ce dernier nous a avoué que le père de la bombe atomique pakistanaise, Abdul Qadeer Khan, lui avait vendu pour cent millions de dollars la technologie de l’enrichissement de l’uranium. Et, dans la foulée, on a appris que le même Abdul Qadeer Khan, héros du Pakistan, avait cédé la même technologie à la Corée du Nord et à l’Iran.

— Pour l’Iran, je comprends, remarqua Malko, ce sont des musulmans, mais la Corée du Nord ?

— C’était un échange, expliqua l’Américain. Les Pakistanais n’avaient pas de missiles à longue portée pour emporter leur bombe. Alors, ils ont échangé avec les Nord-Coréens la technologie de leurs missiles Nodong contre celle de l’enrichissement de l’uranium par centrifugeuse. Quant à l’Iran, il a participé, comme l’Arabie Saoudite, au financement coûteux du programme nucléaire militaire pakistanais. En échange, les Pakistanais lui ont communiqué la technologie des centrifugeuses… Évidemment, Abdul Qadeer Khan a ramassé beaucoup d’argent. Il vit comme un prince à Islamabad, ne se déplace qu’en Mercedes blindée, possède une immense fortune à l’étranger et collectionne les femmes. Cerise sur le gâteau, il a juré, la main sur le cœur, que le gouvernement pakistanais n’avait jamais été au courant de ses « dons », ce qui est impossible. Mais, du coup, le président Musharraf s’est empressé de lui « pardonner » ses errements et l’a mis sous cloche. Nous n’avons jamais pu nous entretenir avec lui.

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