Gérard de Villiers - Cyclone à l'O.N.U.
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- Название:Cyclone à l'O.N.U.
- Автор:
- Издательство:Plon
- Жанр:
- Год:1970
- Город:Paris
- ISBN:2-259-00136-X
- Рейтинг книги:5 / 5. Голосов: 1
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Cyclone à l'O.N.U.: краткое содержание, описание и аннотация
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— Excusez-moi, j’ai été très désagréable tout à l’heure, dit-elle. Mais j’avais un problème d’affaires important à régler avec ce monsieur, qui me tracassait. Maintenant, nous pouvons nous amuser.
Lorsqu’il posa ses lèvres sur son cou, elle ne se déroba pas. Au contraire, son mont de Vénus sembla un peu plus agressif. Malko pesta intérieurement : il était tombé sur une call-girl de luxe. Pas étonnant que l’autre fasse la tête. Elle était en train de traiter deux clients à la fois. Il perdait son temps. C’est lui qui insista pour revenir à la table. Le Noir offrit à Jada de danser mais elle refusa assez sèchement. Sous la table, sa cuisse s’était rapprochée de celle de Malko. Celui-ci fut un instant tenté de s’offrir ce bel animal aux frais de la CIA. Puis sa conscience professionnelle reprit le dessus.
— Je crois que je vais aller me coucher, annonça-t-il. J’ai déjà assez dérangé votre soirée.
Jada se récria, posant sa longue main chaude sur la cuisse de Malko. Ses yeux étaient presque implorants.
— Jamais de la vie. Je vous emmène dans une autre boîte. Beaucoup plus drôle qu’ici. Le Nirvana. J’ai envie de danser. Et Victor aussi. N’est-ce pas Victor ?
Victor avait envie de tout sauf de danser. Par exemple de se trouver à une petite vingtaine de milliers de milles de l’Hippopotamus.
— Bien sûr, fit-il mollement.
Jada se levait déjà, tirant Malko par la main. Il se laissa faire, pensant qu’elle devait être encore plus cher qu’il ne l’avait pensé. C’était la grande classe. Il se serait presque senti irrésistible. S’il n’y avait pas eu de temps en temps une petite lueur métallique dans les beaux yeux noirs.
Après tout, pourquoi ne pas connaître le Nirvana ?
Brusquement, Malko se sentit en danger. Une sensation indéfinissable et angoissante comme lorsqu’on sort d’un cauchemar. Tout allait trop bien. Jada était trop attentionnée, Victor Kufor, trop inquiet, trop nerveux. Elle avait trop insisté pour qu’il vienne au Nirvana. Maintenant, d’étranges détails lui revenaient. Lorsqu’ils étaient arrivés, on les avait conduits directement à une table, comme s’ils avaient été attendus. Jada semblait connaître tout le monde.
Le Nirvana était bien différent de l’Hippopotamus. Pas de minettes décolletées escortées d’étudiants dorés. Mais beaucoup de Noirs, un peu trop élégants, trop polis, accompagnés de belles filles. Peu de Blancs. Le bar à l’entrée, très sombre, était rempli d’hommes seuls, la plupart noirs. Il n’y avait pratiquement que des Noirs dansant sur la piste surélevée, éclairée par des stroboscopes. Le vacarme était terrifiant. Malko avait dû hurler pour commander. Il ignorait évidemment que le FBI savait depuis longtemps que la boîte appartenait à la mafia… Il tenta de se raisonner. Le Nirvana n’était pas un coupe-gorge. Les danseurs se démenaient sur la scène toujours avec le même entrain, des groupes allaient et venaient, de la salle de billard au fond, à la discothèque et au bar.
En face de lui, Victor Kufor jouait avec son verre plein d’un air ennuyé. Malko examina les tables voisines. Beaucoup de Noirs. Dont trois, sans cavalière, vêtus de façon voyante, le visage fermé, juste derrière lui. Des têtes de boxeurs ou de videurs professionnels. Deux dissimulaient leurs yeux derrière des lunettes noires.
Idiot !
Il se secoua moralement et leva les yeux sur Jada. Il rencontra deux yeux immenses, sans expression. Mais la bouche souriait. Plusieurs Noires étaient coiffées comme elle. Devant le regard insistant de Malko, le sourire s’accentua.
— On danse ?
— Dans une minute, dit Malko. Je reviens.
Il se leva et se dirigea vers les toilettes, au fond, derrière la salle de billard.
En face des toilettes, il y avait deux cabines téléphoniques. Malko introduisit une dime [1] Dix cents.
dans la première et porta le récepteur à son oreille.
Rien.
Il recommença. Pas de tonalité. Après avoir récupéré sa dime, il essaya l’autre cabine. Pas de tonalité non plus. Les deux étaient en dérangement. Incident assez rare à New York. Son angoisse augmenta.
Étrange, quand même. Il allait demander au bar où se trouvait un téléphone. Il se sentirait plus tranquille lorsqu’il aurait averti Al Katz de la découverte de Jada. En sortant de la cabine, il se heurta à quelqu’un et leva la tête. Un Noir était appuyé contre lui. Gigantesque avec une petite tête disproportionnée. Une chemise rose et une cravate vert électrique. King-Kong dans ses meilleurs jours. Il devait se gratter sous les genoux sans se baisser, vu la longueur de ses bras.
— Pardon me, mister, grimaça-t-il.
Mais Malko sentit son épaule puissante le pousser vers la porte des toilettes. Déséquilibré, il s’y appuya et elle céda sous son poids. En un éclair, Malko vit les deux autres Noirs de la table voisine. L’un eut un claquement de langue en le voyant. Sa main jaillit de sa poche avec un rasoir.
King-Kong cherchait toujours à le faire entrer. L’odeur aigre du désinfectant sauta à la gorge de Malko. Désespérément, il s’arc-bouta contre le mur et pivota, glissant sous le bras du géant. La porte des toilettes se referma. King-Kong recula vers le couloir menant à la salle, bloquant toute sortie, les bras écartés. Avec un sale sourire.
Malko était dans un cul-de-sac. Et les deux autres allaient venir à la rescousse. Une seule porte restait à sa portée : les toilettes des femmes. Il s’y engouffra.
La blonde platinée et plutôt tapée, affairée à réparer son maquillage saboté par la lubricité de son partenaire, s’en barbouilla le nez de rouge à lèvres en apercevant Malko dans la glace.
— Out, glapit-elle d’une voix perçante. Vous vous êtes trompé.
Malko, non seulement ne se confondit pas en excuses, mais s’approcha d’elle.
Lâchant son rouge, elle se retourna d’un bloc.
— Out ! répéta-t-elle, ou j’appelle la police !
À New York, un homme qui pénètre dans des Ladies Rooms ne peut être qu’un horrible sadique.
Sa voix avait la puissance d’une sirène de brume adulte. Malko lui adressa son sourire le plus enjôleur, et la saisit par le bras.
— Pardonnez mon erreur, mais ce sera une joie de vous raccompagner.
Il la saisit par le bras et l’arracha fermement à sa place. La suffocation remplaça la panique, et la rendit presque muette. Elle n’eut que le temps de rafler son sac.
— Joe va vous réduire en purée, protesta-t-elle mollement.
Malko ne devait jamais savoir qui était Joe. Une indicible et pénible surprise, se peignit sur le visage de King-Kong en le voyant réapparaître au bras de la blonde. Malko se servit de celle-ci comme d’un boutoir, la poussant vers le grand Noir. Subjugué, il s’écarta. La blonde ne fit même pas attention à lui. À peine l’obstacle franchi, Malko lâcha le bras protecteur et fila vers la salle.
Provisoirement, il était sauvé.
Il faillit foncer vers la sortie, mais se retint. On risquait de l’attendre dehors. C’est encore dans la discothèque, au milieu des gens, qu’il était le plus en sécurité.
Jada était seule à la table. Et n’exprima aucune surprise en le voyant revenir. Belle candidate pour les Oscars de l’hypocrisie, catégorie femelle.
— Vous avez été bien long, je commençais à m’ennuyer, dit-elle. Notre ami est rentré se coucher.
Victor Kufor ne voulait pas assister au massacre. La piste s’était vidée. Il n’y avait plus que quatre ou cinq couples. Le calme de Jada ne rassura pas Malko. L’épisode des toilettes devait s’inscrire dans un ensemble. Pour une raison qu’il ignorait, elle avait décidé de le supprimer cette nuit. Il y avait cent dollars à parier contre une dime qu’on l’attendait dehors.
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