Gérard de Villiers - Cyclone à l'O.N.U.

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Cyclone à l'O.N.U.: краткое содержание, описание и аннотация

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Malko avait quitté l’appartement sur la pointe des pieds pour ne pas réveiller Krisantem, vers onze heures. Maintenant, il se demandait comment il allait identifier Jada.

Ses yeux tombèrent sur une grande Noire, aux cheveux hérissés, aux jambes interminables, avec une bouche merveilleusement dessinée, dans un visage dur, presque masculin. Il souhaita que ce soit Jada. Mais il ne pouvait quand même pas interroger toutes les filles présentes.

Soudain, il eut une inspiration. Sur la boîte d’allumettes, il y avait le numéro de téléphone du club. Il se leva et gagna l’entrée, où se trouvaient deux cabines téléphoniques. Il entra dans l’une d’elles, et composa le numéro. Presque aussitôt, une voix d’homme répondit :

— L’Hippopotamus, j’écoute.

— J’ai rendez-vous avec Jada ici, dit Malko, mais je suis en retard. Pourriez-vous l’appeler ?

— Jada ?

L’homme qui lui répondait n’avait pas l’air de connaître. Malko l’entendit demander à la cantonade :

— Tu connais une Jada ?

Une autre voix dit aussitôt :

— Mais oui, c’est la fille qui pose pour EBONY. Tu sais, celle qui a toujours des trucs insensés. Elle est au bar.

— Ne quittez pas dit l’homme.

Par la porte de la cabine, Malko surveillait le couloir. Le téléphone de la discothèque était sur une table dans le couloir, près de l’entrée juste en face du vestiaire. Jada était obligée de passer devant Malko pour aller répondre. En se tordant le cou, il vit une Noire splendide, déshabillée par une mini-robe en argent s’arrêtant en haut des cuisses, avec un visage d’une beauté sculpturale et des yeux à se perdre dedans, passer devant lui.

Elle portait des bottes blanches assorties à sa robe et seule sa coiffure choquait : ses cheveux étaient hérissés à la mode « afro », le dernier cri pour les Noirs in. Cela faisait un énorme casque noir et hirsute qui n’arrivait pas à l’enlaidir. Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’elle ne passait pas inaperçue. Elle passa le long de la cabine, hautaine comme une princesse. En la voyant de dos, Malko eut un choc supplémentaire. Jamais il n’avait vu une cambrure pareille. On aurait pu poser un plateau sur ses reins.

— Allô ?

C’était une voix basse et froide, pas très féminine.

— Je voudrais parler à Jada, dit Malko.

— C’est moi. Qui êtes-vous ?

Il essaya de prendre sa voix la plus chaude pour dire :

— Un ami de John Sokati. Je n’étais pas à New York ces jours-ci et j’ai su qu’il avait eu un accident, enfin qu’il était mort. Je suis terriblement peiné pour lui.

— Moi aussi, dit Jada d’une voix totalement indifférente.

— Nous nous étions donné rendez-vous au club, continua Malko, jouant à fond l’ami gaffeur, je me demande si je ne vais pas quand même venir pour dire bonjour.

— Passez, si vous voulez, fit Jada. Je suis là jusqu’à une heure.

Elle raccrocha avant que Malko puisse même remercier. Il la vit repasser, une expression d’indifférence totale sur le visage. Elle avançait avec une souplesse de fauve et une élégance innée. Feu John Sokati avait bon goût : Jada avait de quoi réconcilier les pires ségrégationnistes avec la race noire.

Malko sortit de la cabine dès qu’il fut certain qu’elle avait regagné le bar. Il reprit sa place et commanda un J and B pour se donner le temps de réfléchir. La réaction de Jada ne voulait strictement rien dire. Il fallait la pousser dans ses derniers retranchements. Si elle se laissait faire.

Il y avait de plus en plus de gens, qui presque tous se connaissaient. La plupart des filles étaient jolies et bien habillées. Mais Malko n’avait d’yeux que pour le bar. Le fait que Jada soit Noire était un tout petit indice. Ceux qui étaient morts dans l’explosion de la 11e Rue étaient Noirs aussi. Il laissa s’écouler une vingtaine de minutes puis posa quinze dollars sur la table et s’en alla. Personne ne fit attention à lui. Il reprit son manteau et sortit. L’air était tiède et il se dirigea vers Park Avenue. Cela lui fit du bien de marcher le tour du bloc.

Lorsqu’il revint à l’Hippopotamus, il y avait encore plus de monde. Une majorité de Noirs habillés de couleurs criardes, parlant haut, dansant partout, même dans l’entrée.

Il alla droit au bar.

Jada était toujours là, sur un tabouret, en grande conversation avec un Noir en costume bleu qui détonait par sa sobriété. Ses interminables jambes étaient presque entièrement découvertes par la mini-robe argent. Malko s’approcha et se gratta la gorge discrètement. Il n’y avait aucun tabouret vacant près de Jada.

— Bonsoir, Jada, dit-il doucement.

Elle s’arrêta de parler et tourna vers lui deux yeux immenses et très sombres.

— Qui êtes-vous ?

— Je vous ai téléphoné tout à l’heure.

— Ah !

Il n’y avait pas le moindre enthousiasme dans sa voix. Elle contemplait Malko comme s’il avait appartenu à une autre planète. Il essaya de donner à ses yeux dorés une expression aussi envoûtante que possible, sans beaucoup de succès.

— Je suis content que vous soyez là, dit-il. C’est terrible ce qui est arrivé à ce pauvre John.

Une lueur d’intérêt passa dans les yeux de la Noire. Elle alluma une cigarette et tendit le paquet à Malko. Des Sherman’s, très sucrées. Sa voix était basse, un peu rauque, posée. Malko s’inclina galamment.

— Je suis le prince Malko Linge, de la délégation autrichienne. Pour vous servir.

Jada sourit vaguement, pas impressionnée, et présenta le Noir qui se trouvait près d’elle.

— Monsieur Victor Kufor.

Malko serra une main noire et fine. Le Noir se poussa pour qu’il puisse rester debout entre les deux. Il sentait le parfum de la jeune Noire et son épaule nue frottait contre l’alpaga de son costume.

— Vous connaissiez bien John ? demanda Jada.

Malko hocha la tête douloureusement.

— C’était un très bon ami. Sa mort m’a frappé terriblement. Il m’avait beaucoup parlé de vous et j’avais hâte de vous voir. C’est pour cela que je me suis permis, ce soir…

— C’est gentil, dit-elle d’une voix contrainte. Mais comment m’avez-vous reconnue ?

— Le portier, expliqua Malko. Il m’a dit que vous étiez la plus jolie femme de cette pièce.

Nouveau sourire contraint. Malko ne se sentait pas Casanova pour un sou. Généralement ses cheveux blonds et ses yeux dorés avaient plus de succès avec les peaux sombres. À moins que Jada ne soit tout simplement une call-girl de luxe se méfiant des étrangers. Même quand elle souriait, ses yeux restaient froids et indifférents. Malko se jeta à l’eau pour une nouvelle expérience.

— Voulez-vous danser, demanda-t-il, si ce gentleman le permet ?

Le gentleman inclina la tête et Jada glissa de son tabouret. Avec une grâce royale, elle précéda Malko dans la discothèque. La musique changea, un disque de James Brown. Une lueur passa dans les yeux de Jada et elle se détendit imperceptiblement.

Elle se laissa enlacer par Malko et posa une main sur son épaule. Ses mains étaient aussi fascinantes que le reste de son corps. Moins brunes que son visage, très longues, soignées, avec des ongles peints couleur argent et une bague à chaque doigt. Pourtant, Malko ne savait pas par quel bout la prendre, et n’arrivait pas à la situer.

Une call-girl ?

Une cover-girl snob aimant fréquenter les diplomates ?

Une militante d’un mouvement noir ?

Il ne fallait pas oublier qu’elle avait un lien avec un homme qui avait sauté quinze jours plus tôt.

Il avait l’impression d’étreindre une liane. Elle était merveilleusement souple. Par instants son bassin et sa poitrine moulée par le jersey de soie effleuraient Malko, de façon beaucoup plus excitante que si elle s’était collée contre lui.

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