Gérard de Villiers - Cyclone à l'O.N.U.
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- Название:Cyclone à l'O.N.U.
- Автор:
- Издательство:Plon
- Жанр:
- Год:1970
- Город:Paris
- ISBN:2-259-00136-X
- Рейтинг книги:5 / 5. Голосов: 1
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Cyclone à l'O.N.U.: краткое содержание, описание и аннотация
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Il poussa vers Malko un paquet de photos. Les premières représentaient deux Noirs, assez jeunes, au visage dur, et une fille café au lait, ravissante, style cover-girl. Il eut le cœur soulevé devant la seconde série de photos. La fille avait été déchiquetée et une jambe était arrachée à la hanche. Le visage était méconnaissable, sauf les cheveux décrêpés et teints en roux.
— Il n’y a pas eu d’autres morts ?
Katz haussa les épaules.
— C’était un petit immeuble de trois étages sur la 11e Rue. Il n’y avait que ces zèbres-là. Tous morts. Les voisins s’en sont tirés avec des vitres cassées et une fichue peur. Vous ne lisez jamais les journaux. C’est arrivé il y a quinze jours.
Il y avait tellement d’explosions à New York depuis quelque temps…
— Pourquoi ont-ils sauté ?
Al Katz reposa les photos et se rassit à son bureau.
— Allez savoir. Dans la cave, on a découvert trois caisses de TNT volées sur un chantier. Par miracle, elles n’ont pas sauté. On a l’impression que ces types-là fabriquaient des bombes et qu’il y a eu un pépin.
— Et que faisait cet estimable diplomate dans cette caverne d’Ali-Baba ?
Al Katz croisa ses mains soignées.
— Si je le savais, vous seriez encore en train de compter les vieilles pierres de votre château… J’espère que vous allez nous aider à le découvrir. Parce que toute cette histoire est fichtrement bizarre.
Il poussa vers Malko le billet brûlé. Et lui raconta comment la manne céleste s’était abattue sur la 11e Rue après l’explosion.
Le FBI en a retrouvé pour seize mille cinq cents dollars dans les débris. Les badauds en ont peut-être ramassé deux ou trois fois plus. C’est impossible à savoir. Ce qui est curieux, c’est qu’une perquisition nous a permis de découvrir dix mille dollars en billets de cent dollars chez John Sokati. Avec des numéros de série se suivant.
— Vous pensez que ce diplomate subventionnait un mouvement subversif ? interrogea Malko.
Al Katz leva les yeux au ciel.
— Vous voulez rire ou quoi ? Vous savez ce qu’est le Lesotho ? Ils sont tellement fauchés qu’il a fallu leur payer le voyage pour qu’ils puissent assister à la session. On leur paie même leurs cigarettes.
— Qui « on » ?
— Le State Department.
Malko tiqua devant cette générosité.
— Pourquoi cette munificence ? Chaque fois que je dépense un peu trop d’argent, vos comptables de Washington hurlent comme si je les dévalisais.
— Mon cher, dit Katz, en dépit de votre titre, vous ne votez pas à l’ONU. Surtout de façon à faire plaisir au State Department.
— Je vois, fit Malko. Mais quel est le rapport avec la mort de John Sokati ?
Al Katz sourit mystérieusement et se pencha en avant vers Malko. Celui-ci retira ses lunettes noires et ôta un grain de poussière sur son alpaga noir. Ses yeux dorés pétillaient d’intérêt.
— Dans peu de temps, expliqua l’Américain, l’Assemblée générale des Nations Unies va se prononcer pour la vingtième fois sur le rétablissement des droits légitimes de la République populaire de Chine à l’Organisation des Nations Unies, selon la motion N° 567. À la majorité des deux tiers. Autrement dit, en langage clair, il s’agit de savoir si la Chine rouge va entrer à l’ONU à la place de Formose. Ce contre quoi le State Department lutte depuis près d’un quart de siècle. Tous les ans, la motion est régulièrement repoussée et l’année suivante, un des pays communiste en présente une similaire et tout est à recommencer.
» Or, le State Department a en main la vingtaine de voix qui nous assurent une majorité. Le Lesotho en fait partie. Imaginez que des gens malintentionnés s’arrangent par différents moyens, y compris le fric, pour retourner le vote de ces gens-là… Le State Department aurait bonne mine. Ce vote, c’est leur cauchemar annuel. Si la Chine rouge entrait à l’ONU maintenant, cela déclencherait un merdier tel que la moitié du State Department sauterait par les fenêtres. Plus quelques gens de chez nous… Il y a des accords secrets avec le vieux Tchang Kaï-chek. Je ne sais pas exactement lesquels.
— Quel rapport avec Son Excellence feu Sokati ? demanda Malko. Je suppose que tous ces gens reçoivent des instructions de leur gouvernement. Qu’ils ne votent pas à leur guise. Vous êtes tranquille. On ne va pas acheter vingt pays sans que vous ne le sachiez.
Al Katz respira profondément et secoua la tête.
— Très juste. Mais les délégués mandatés officiellement pour voter sont tout-puissants. S’il prend la fantaisie à l’un d’eux pour une raison X de voter contre les instructions de son gouvernement, le vote est valable. Imaginez que le représentant des USA devienne maboul en pleine séance et vote pour l’admission de la Chine. Le président pourra piquer une attaque, cela ne changera rien : sa voix sera comptée contre nous. Même si on le fait enfermer chez les fous à la fin de la séance.
— Je vois, fit Malko qui commençait à s’amuser. Vous avez l’impression qu’on est en train de vous prendre à votre jeu. D’influencer les votes en sens inverse.
Al Katz frappa du plat de la main contre le bureau.
— Vous voyez une autre raison de donner des dizaines de milliers de dollars à un bougnoule pareil ! La session a justement commencé hier. Le vote aura lieu dans une dizaine de jours.
— Mais vous n’êtes pas certain que ce malheureux allait voter contre vous, objecta Malko.
— Bien sûr, bien sûr, reconnut Katz. Seulement nous n’avons pas envie de prendre de risques. En plus, c’est bizarre que ce diplomate ait fréquenté ces types. Le FBI les a identifiés. Ils appartenaient à une fraction activiste des Panthères noires, la Mad Dogs. Ils revendiquent des attentats à la bombe, des meurtres, des incendies. Au nom de la lutte antiségrégationniste. Même à Harlem on a peur d’eux.
Malko savait que le FBI luttait depuis plusieurs semaines contre les extrémistes noirs des Panthères noires. Il y avait eu plusieurs batailles rangées contre la police et des morts des deux côtés.
— Et les billets ? demanda-t-il. Ils ne vous ont mené à rien ?
— Le FBI enquête. Mais cela peut prendre des semaines. Il sera trop tard.
Malko jouait avec ses lunettes. L’histoire commençait à l’intriguer. Et puis, le milieu des diplomates aux Nations Unies était quand même plus dans ses cordes que les expéditions dans les bas-fonds.
— Que va être mon rôle ? demanda-t-il. Est-ce que le FBI a trouvé quelque chose sur les délégués ?
Al Katz secoua la tête.
— Presque rien. Le FBI ne peut pas les surveiller tous. En plus, les agents fédéraux ne sont pas persona grata à l’ONU. Le colonel qui commande la Sécurité a horreur de voir des flics rôder sur ses moquettes.
» Nous ne connaissons rien des relations de John Sokati. Guère plus sur les trois Noirs qui ont sauté. On les a identifiés et c’est tout.
» De toute façon, on ne voit pas le lien avec notre problème. Ces types-là se foutent complètement de la Chine communiste. Tout ce qui les amuse, ce sont les bombes. Non, il y a autre chose derrière. Et il faut le trouver. Depuis deux semaines, nous piétinons. Il nous reste peu de temps.
Malko sursauta. L’autre prenait ses désirs pour des réalités.
— En m’y prenant comment ? Je ne sais pas faire tourner les tables.
— Vous n’allez pas faire tourner les tables, vous allez faire des ronds de jambe, fit Al Katz, ravi de son jeu de mots. À partir de demain, vous êtes secrétaire de la légation, attaché à la délégation autrichienne à l’ONU. Nous avons arrangé cela. Bien entendu, je ne pense pas que vous ayez beaucoup besoin d’aller dans vos bureaux de la 14e Rue. Votre véritable bureau sera chez nous, 799 United Nations Plaza. Juste en face des Nations Unies. Pièce 1046. Je suis au 1047 et 1048. Tout l’immeuble est occupé par la délégation américaine. Votre téléphone à la légation autrichienne, Yukon 87 404, aboutira en réalité chez nous. On a fait un petit arrangement avec Bell Téléphone.
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