Gérard de Villiers - SAS broie du noir

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Celui-ci occupait paisiblement le milieu de la route. Malko klaxonna sans succès, avalant des tonnes de poussière.

Il allait renoncer et prendre du champ quand un bras noir sortit de la portière et lui fit signe de passer. En même temps le camion appuyait sur la droite.

Malko accéléra et aperçut une face noire et indifférente dans le rétroviseur du camion. L’avant de la Chevrolet arriva à la hauteur des roues avant du camion. La montée était encore très dure.

Brusquement, le lourd véhicule obliqua sur la gauche, coinçant la Chevrolet. Il y eut un bruit de tôles arrachées et Malko freina désespérément. Même Fangio n’aurait pu éviter la collision.

Le camion obliqua encore, poussant la voiture hors de la route. Malko dérapa sur du gravillon et sentit la Chevrolet lui échapper. La ridelle arrière du camion frappa le pavillon, faisant pivoter la voiture dont l’arrière s’engagea dans le ravin bordant la route.

Avec un horrible grincement, la Chevrolet bondit sur les pierres du ravin, tournoya, dévalant une pente semée de rochers et d’arbustes.

Comme des petits pois dans une boîte, Malko et Couderc rebondissaient d’un côté à l’autre de la voiture. Malko heurta violemment le pare-brise mais ne lâcha pas le volant. Il entendit Couderc crier. Dans sa course folle, la voiture arrachait les buissons et projetait des pierres énormes.

Enfin elle s’immobilisa avec un bruit de tonnerre contre un gros rocher, complètement désarticulée.

Malko rampa, tirant Couderc évanoui, puis parvint à se mettre debout. Des lueurs dansaient devant ses yeux et il avait l’impression qu’il allait perdre connaissance.

Dans un brouillard, il aperçut trois silhouettes debout sur le talus, à une centaine de mètres au-dessus de lui. L’une d’elles tenait ce qui lui parût être un fusil. Au même moment une détonation claqua et une balle s’enfonça avec un bruit mat dans la caisse de la Chevrolet désarticulée.

Chapitre XIV

Malko se laissa tomber sous un acajou avec un cri de douleur, et l’impression d’avoir un morceau de bois à la place du genou. Souvenir du frein à main. Il releva la jambe de son pantalon. Son genou était enflé et douloureux mais ne paraissait pas cassé. Michel Couderc le rejoignit sous l’arbre, hagard. Un des verres de ses lunettes s’était cassé et il dodelinait de la tête comme un homme ivre. Malko aperçut une vilaine ecchymose sur sa tempe droite.

On ne voyait plus la route cachée par un épais rideau d’arbres.

Ils avaient couru en droite ligne pendant près d’un quart d’heure. Le colt volé par Brigitte à la sentinelle était resté dans la Chevrolet et ils n’avaient pas d’armes.

Le guet-apens avait été bien organisé : le camion s’était laissé volontairement rattraper à l’endroit où il était sûr de pouvoir les envoyer dans le ravin. Comme il n’y avait qu’une seule route, il ne pouvait pas les rater. C’était signé Aristote. Et les trois occupants du véhicule étaient là pour parfaire la besogne, si besoin était…

— Où sommes-nous ? demanda Malko.

Couderc haussa les épaules :

— Je ne sais pas. Il n’y a aucun centre important dans le coin, seulement des villages. Mais il ne faut pas revenir sur la route, ils nous attendent certainement. Enfonçons-nous dans la forêt. Les Noirs sont paresseux, ils n’iront pas nous chercher.

— On ne peut pas faire 500 kilomètres à pied, dit Malko. Ni pourrir dans la jungle, ni…

Une détonation lui coupa la parole et une balle déchiqueta en sifflant les feuilles de l’acajou. Instinctivement, les deux hommes s’aplatirent.

— Ah, les macaques ! jura Couderc.

Malko surmonta sa douleur et se leva. Clopinant, il s’enfonça dans la forêt perpendiculairement à la route. S’ils restaient là, ils allaient être massacrés.

En silence, ils marchèrent pendant près de deux heures, toujours face au soleil. De temps en temps, la forêt faisait place à des buissons épineux coupant comme des rasoirs. Couderc marchait comme un automate, le regard fixe. Plusieurs fois, il trébucha et Malko dut le relever. Le choc qu’il avait reçu sur la tête semblait l’avoir complètement déboussolé. Il marmonnait des phrases sans suite, en français et en swahéli, et regardait Malko d’une drôle de façon.

Maintenant, le soleil était haut dans le ciel et la chaleur effroyable. Ils arrivèrent dans une petite clairière bordée par un énorme banian.

— Glissons-nous sous les racines, proposa Malko. On nous verra moins et on aura moins chaud.

Couderc obéit sans répondre et se laissa tomber sur le dos. Malko se coinça tant bien que mal de façon à apercevoir la direction d’où ils venaient.

Jamais de sa vie, il ne s’était senti aussi épuisé. Moralement et physiquement Le bourdonnement des insectes tropicaux le saoulait comme le hurlement d’un réacteur de Jet. Des taches noires passaient devant ses yeux.

Sale pays. Sale métier. Sale mission.

Il eut un sourire amer devant l’énorme acajou qui lui bouchait la vue. Il y avait de quoi tailler toutes les boiseries de son château… A condition de les emmener sur son dos. En attendant, il se trouvait au cœur d’un pays hostile, désarmé, sans aucun secours possible, avec un blessé qui délirait à moitié. S’il s’en sortait, il mériterait une prime. Il n’osait même plus penser au retard que prenait sa mission. Il fallait vraiment que les deux cosmonautes aient atterri loin de toute civilisation pour que personne ne les ait encore retrouvés…

Avec haine, il regarda la forêt : ces arbres immenses, cette végétation luxuriante, ces crissements inquiétants, tout cela le paralysait. Il se découvrait affreusement civilisé. En pensant à son château et à la neige d’Autriche, il s’endormit.

Lorsque Malko ouvrit l’œil, le soleil était déjà bas et on se serait cru seulement dans l’antichambre de l’enfer.

Il secoua Couderc qui dormait en geignant, la bouche ouverte. Leurs poursuivants avaient sûrement abandonné. Il fallait tenter de revenir à Bujumbura et chercher asile chez Brigitte.

— Qu’est-ce qu’il y a ? fit Couderc, en se réveillant en sursaut. Oh, ma tête…

— Rien, il faut repartir.

Son genou lui faisait moins mal. Il tira son compagnon de dessous les racines et le mit debout. Il avait l’air en fichu état. Ses yeux roulaient derrière ce qui restait de ses lunettes, son teint faisait penser au plâtre et de petites rigoles de sueur sale glissaient le long de ses joues rondelettes.

« Mon Dieu, pensa Malko, faites qu’Allan Pap n’oublie pas le rendez-vous ! »

De Bujumbura, il parviendrait toujours au Congo.

— je vais crever, murmura Couderc. Ma tête…

— Ça va aller mieux, répliqua Malko. Un peu de courage !

Il passa son bras sous l’aisselle de Couderc pour l’aider à marcher. L’autre était affreusement lourd. Pourvu qu’il ne s’évanouisse pas !

Ils se mettaient en marche quand une voix sèche fit sursauter Malko :

— Arrêtez, tous les deux. Et retournez-vous.

C’était une voix de femme. Michel Couderc s’immobilisa et Malko se retourna. A 10 mètres d’eux, à la lisière des buissons, une jeune fille avec des bottes de cuir noir et un chapeau de brousse, braquait sur eux une carabine américaine, tenue à la hanche d’une façon très efficace. De son visage Malko ne remarqua que les yeux bleus et une bouche dure.

— Jetez vos armes.

Malko ne bougea pas, trop surpris pour répondre.

Le canon de la carabine bougea légèrement et une détonation fit s’envoler une grappe d’oiseaux. La balle s’enfonça dans le sol, près des deux hommes.

— Je ne plaisante pas, répéta l’amazone. Jetez vos armes.

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