G.J. Arnaud - Le Commander prend la piste

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Le Commander prend la piste: краткое содержание, описание и аннотация

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Une piste secrète cisaillerait l'Amérique latine du Nord au Sud, aménagée, construite, surveillée par les maquis castristes : la piste Fidel Castro, par laquelle peuvent s'engouffrer des centaines de camions bourrés d'armes et de ravitaillement, une rocade invisible du ciel faisant plus pour la réunification des groupes rebelles que n'importe quelle conférence politique.
Le Commander et Marcus Clark, son adjoint, se font engager comme camionneurs clandestins, descendent la fameuse piste Fidel Castro tracée au cœur de la jungle, sur les hauteurs de la Cordillère, dans les plateaux torrides.
Leur mission ? Établir une carte précise de la piste, placer des balises radio aux points stratégiques, détruire éventuellement

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— Rowood ?

— Dehors. Au camion.

Ils allèrent le conduire à une pompe d’essence pour faire le plein et Kovask rapporta sa conversation avec l’Anglais.

— Il doit en savoir plus long, mais il se méfie. Tout ça, c’est une question de patience. Quelques jours encore.

— Le fait qu’il nous loue son camion facilitera les choses.

— Oui. Je n’y avais pas pensé tout de suite. Au contraire, ça m’empoisonnait d’accepter. Mais il verra qu’on est franc jeu.

— Mais la raison de filer, puisqu’on gagnera deux fois plus ?

— On trouvera. Le mieux serait que Roy nous persécute. Faudra peut-être le chercher.

Marcus ricana :

— Belle idée qui risque de nous entraîner très loin. Paraît que le Roy ne se laisse pas faire. Des gars ont disparu sans emporter leurs affaires. Curieux, non ?

— Oui, mais nous, on est des malins.

Ils éclatèrent de rire ensemble. Kovask conduisit Marcus jusqu’à la baraque.

— Repose-toi. Moi, je vais tâcher de faire une demi-douzaine de voyages jusqu’à neuf heures.

— Fais gaffe à l’eau du radiateur. Le mécano prétend qu’il faudra le changer sans trop tarder.

Kovask entra dans la ronde. Pas trop de camions au début, à peine une quinzaine. Il put faire trois voyages tranquilles avant que le vrai cirque ne commence et que la fièvre ne gagne chacun des cinquante conducteurs. Vers le soir, ce n’était pas le grand soleil, mais la chaleur n’en était que plus vicieuse et collait à la peau comme une maladie malpropre. Les gars devenaient de plus en plus mauvais, inconscients. Kovask en aperçut deux qui se battaient au couteau, leurs camions renversés dans le ravin.

Lorsqu’il décida de passer le manche, vers neuf heures du soir il était ivre. C’est tout juste s’il eut le courage d’aller prendre une douche. Marcus n’était pas dans le baraquement.

Rowood, de retour de la cantine, alla cogner à la cabine.

— Kovask ?

— Pas vu Marcus Clark ?

— Si, justement.

Le ton était tellement étrange que Kovask sortit de la cabine sans couper l’eau.

— Quoi ? Des ennuis ?

— Roy l’a convoqué. Il y a maintenant une bonne heure. Si tu veux, je t’accompagne là-bas.

— Avec ton bras ?

Il alla se rhabiller, en proie à une colère froide. C.I.A. ou pas, le gros tas de viande commençait à l’énerver sérieusement.

— Tiens, Martinez n’arrête pas, lui aussi ?

Kovask ricana, croyant comprendre.

CHAPITRE VIII

Dans le bâtiment des bureaux brillait une seule lampe. Un type qu’il n’avait jamais vu quitta la chaise où il était affalé lorsque Kovask entra.

— Que voulez-vous ? demanda-t-il avec un accent américain prononcé.

Son visage couturé de cicatrices paraissait enflé sur le côté gauche. Ses yeux bouffis ne laissaient passer qu’un regard méfiant.

— Je cherche Roy.

— A cet’ heure ? Il n’est pas ici. Doit être chez lui ou à la cantina. Si vous m’en croyez, feriez mieux d’aller voir là-bas.

— Merci, dit Kovask en faisant semblant de tourner les talons. Mais il fit un tour complet, casa son poing juste sur la grosse boule de l’abcès dentaire. L’Américain ne put retenir un hurlement, perdit une seconde. Le Commander le frappa à l’estomac, grimaça à cause des muscles de fer, récidiva du gauche au menton. Le garde partit contre le comptoir, eut le réflexe d’étendre ses coudes comme des ailerons pour se maintenir. Récupérant vite, il fonça, mais Kovask saisit la chaise pour le recevoir. Un pied le prit à la base de l’œil et il tomba en crachant un mélange de sang et de pus.

Se méfiant, il le releva à deux mains, lui cogna le crâne contre un pilier de bois, le laissa couler. Il passa dans les bureaux voisins, ne découvrit personne. Dans celui qui était réservé à Roy, il aperçut un coffre-fort énorme, fut tenté de fouiller dans les tiroirs, mais préféra s’abstenir.

Dans la salle réservée au public, le garde ouvrait les yeux.

— Mon copain Marcus Clark est venu ici, convoqué par Roy, il y a une heure. Où est-il ?

— Je suis là depuis trois quarts d’heure seulement, balbutia l’autre en massant son abcès… Vous ne vous en sortirez pas comme ça lorsque Roy saura…

— T’aurais intérêt à la boucler. Si j’avais voulu, je déménageais tout. Tu parles d’un gardien !

L’autre lui jeta un regard furieux, puis pensa qu’il ferait mieux de suivre ce conseil. Kovask sortit et marcha rapidement vers la cantina. Il but une bière en demandant si on n’avait pas vu Roy.

— Non, dit le patron. Vous dînez ?

— Pas tout de suite.

— Il y a des raviolis tout frais.

Pris d’un doute, il revint au baraquement. Rowood prenait le frais en fumant une cigarette sur le pas de la porte.

— Ni Marcus ni Martinez. Et ce dernier ne tourne plus. Son Berliet est là-bas.

— Je vais chez Roy.

— Attends-moi.

— Ton bras…

— Juste en spectateur.

Ils se dirigèrent vers les petits chalets confortables réservés au personnel administratif et aux ingénieurs. Le chalet de Roy était l’un des premiers, le plus grand. Il y avait de la lumière dans toutes les pièces.

— O.K., j’attends ici, dit Rowood. Si ça va mal, j’arrive, et je surveille le coin.

Kovask escalada les quelques marches conduisant à une petite terrasse, puis frappa à la porte. Il allait récidiver, lorsqu’une fille vint ouvrir. Il la reconnut, c’était l’une des secrétaires du bâtiment administratif.

— Roy est là ?

— Il n’est pas encore rentré, fit-elle, la bouche dédaigneuse. Si vous avez besoin de lui, repassez demain.

Elle allait refermer, mais il lui prit le bras.

— Lâchez-moi, brute ! … Roy vous le fera payer très cher. Vous serez renvoyé après qu’il vous aura cassé la gueule.

— Tiens donc ! Où est-il ? Attention à ce que tu dis… Mon copain a disparu et je suis prêt à tout pour le retrouver.

Cette fois, elle comprit et la frousse la prit. Devenue très pâle, elle se fit très docile.

San Cristobal. Il y a une heure à peu près, un peu plus peut-être, avec un 4x4.

— Tu connais mon copain ? Un brun très mince, joli garçon…

— Je n’ai pas vu partir Roy. On me l’a dit. Je vous le jure.

Il la lâcha :

— Je te souhaite une chose, c’est que je le retrouve, sinon je flanque le feu à tout le chantier.

Pétrifiée, elle le regarda s’éloigner, puis s’enferma à double tour dans le chalet. Rowood comprit que ça ne marchait pas comme le voulait le Polonais et le suivit sans rien dire.

— San Cristobal, finit par dire Kovask.

— Tu vas jusqu’à l’embranchement et tu remontes vers la frontière. C’est la dernière ville, enfin le dernier patelin, avant Cucuta, la ville colombienne.

— Je vais prendre le G.M.C.

— Minute… Et si on cherchait à t’éloigner ? Bon, ils ont eu ton copain, mais pour toi ils se méfient. Il y a aussi les autres chauffeurs. Sur le chantier, on se bouffe le nez, on ne se ménage pas, mais contre Roy, tous seraient d’accord pour marcher. Parce qu’ils savent qu’il nous vole en grande largeur. Au moins vingt pour cent chacun. Sur dix mille dollars environ par jour, ça fait deux mille dollars. Une jolie prime, non ?

Ils marchaient à grands pas vers les camions au repos lorsque l’Anglais prit le bras de Kovask pour l’arrêter.

— Là, derrière les pneus des bulls, une ombre qui se planque. Je crois que c’est Martinez. Je fais le tour pour le coincer.

Kovask s’approcha des énormes pneus qui, sous l’effet de la chaleur, dégageaient une odeur asphyxiante de caoutchouc, la contourna et reconnut Martinez qui s’éloignait, le dos courbé.

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