Gérard De Villiers - Les trois veuves de Hong-Kong

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Les trois veuves de Hong-Kong: краткое содержание, описание и аннотация

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Hong-Kong est encore sous domination britannique lorsque Max, l’ordinateur surpuissant de la CIA publie un message extrêmement inquiétant : Action – Danger immédiat. Or, dans quelques jours, le porte-avions Coral Sea le plus grand bâtiment de la 7ème flotte, doit accoster à Hong-Kong.
Existe-t-il un rapport entre ce fait et le message alarmant de Max ? C’est précisément pour le savoir que la CIA expédie SAS dans la colonie anglaise.
Hong-Kong signifie en Chinois, Havre Paisible. Pas si paisible que cela à en croire Max, d’autant que l’endroit semble être surtout devenu le paradis des poseurs de bombes… Même les fillettes y transportent des explosifs ! Peu avant l’arrivée de Malko, l’avion qui transportait son principal informateur a explosé en vol. Où se trouve-t-il à présent ?
Est-il parmi les morts ou parmi les quelques rares survivants ? C’est en tentant de répondre à cette question que Malko fait une bien singulière rencontre : si Cheng Chang est réellement mort, il laisse derrière lui non pas une mais trois veuves affligées… Logiquement, au moins deux de ces éplorées mentent effrontément. Mais lesquelles ? Et jusqu’à quel point peuvent-elles s’avérer inquiétantes ?

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L’avant, avec les ailes, s’était disloqué au contact brutal de l’eau, le nez ayant heurté la surface liquide presque sous un angle de quatre-vingt-dix degrés. C’est là que flottaient la plupart des cadavres, horriblement mutilés.

Presque tous les corps retrouvés avaient été sectionnés à la hauteur des hanches à cause des ceintures de sécurité. Certains portaient des brûlures superficielles dues à l’explosion des réservoirs de kérosène contenus dans les ailes. Et parmi tous ces cadavres, il y avait des vivants !

Tout de suite après la catastrophe, un sampanier avait repêché un homme et une femme, incapables de parler, abrutis par le choc, atteints de plusieurs fractures, mais vivants.

Un Japonais avait pu regagner le bord à la nage ! Fou de peur, il s’était enfui à travers les pistes de Kai-tak et il avait fallu le mettre de force dans une ambulance.

Provisoirement, le trafic aérien était stoppé. Des voitures de pompiers et des ambulances stationnaient sur la piste en ciment s’avançant vers la mer. Quatre hélicoptères tournaient en rond autour de la grosse tache de kérosène, cherchant à repérer des corps. Une demi-heure après l’accident, il n’y avait plus aucun espoir de retrouver d’autres survivants. Ceux qui étaient restés emprisonnés dans la carlingue submergée étaient noyés.

Malko frissonna devant le spectacle hallucinant. Il était venu à pied jusqu’à l’extrême bord de la piste en ciment pour voir par lui-même l’étendue de la catastrophe. Maintenant, dans le crépuscule, on ne voyait plus que la lampe rouge d’un gilet de sauvetage vide, flottant au milieu de la zone sinistrée… Il s’était gonflé automatiquement, par le souffle de l’explosion. Personne n’avait eu le temps de l’enfiler.

Il n’y avait plus rien à voir. Lentement Malko reprit le chemin des bâtiments de l’aéroport, fendant la foule des curieux qui avaient envahi le terrain. La plupart, pauvrement vêtus, étaient accourus du quartier voisin de Kowloon City, la cité interdite, refuge de tous les repris de justice de la colonie, en quête de rapine. Plusieurs jetèrent un coup d’œil haineux aux vêtements bien coupés de Malko. À Kowloon City, on tuait un homme pour une cigarette.

Malko fut soulagé de retrouver les lumières des bâtiments de Kai-tak. Un grand calme l’avait envahi depuis l’explosion entendue sur le ferry, il avait le pressentiment qu’il s’agissait de l’avion des China Airlines.

Sans savoir pourquoi.

Maintenant, il s’agissait de savoir si Cheng Chang avait survécu à la catastrophe ou non. Il poussa la porte vitrée qui donnait dans le hall de l’aéroport.

Une indescriptible pagaille y régnait.

Il n’y a rien de plus perçant que la voix d’un Chinois. Ici, c’étaient deux ou trois cents Chinois qui hurlaient, appelaient, tentaient de prendre d’assaut le bureau vitré au fond du hall, où le chef d’agence de la China Airlines, pâle, sa chemise blanche tachée, faisait le point des recherches. Il tenait une liste à la main, mais chaque fois qu’il essayait de lire un nom, le brouhaha l’en empêchait. Un Chinois aux vêtements en lambeaux, l’air hébété, était étendu sur une civière improvisée, les yeux fermés, au fond du bureau. Malko joua des coudes pour se rapprocher ; ce n’était pas Cheng Chang.

Les douaniers et les policiers tentaient de reprendre la situation en main, refoulant les centaines de personnes qui avaient envahi les bâtiments de l’aéroport. Mais il était presque impossible de trier les simples badauds de ceux qui étaient venus chercher un parent ou un ami.

Sans arrêt, les haut-parleurs déversaient des ordres en chinois.

La matraque haute, les policiers, en short, vidaient peu à peu le grand hall.

Patiemment, Malko tentait d’approcher l’homme qui tenait la liste. Il avait les yeux hagards et se tenait prudemment hors de portée des dizaines de mains qui se tendaient vers lui. Deux policiers chinois, impassibles, la matraque au bout du poing, l’encadraient.

Enfin, son regard se posa une fraction de seconde sur Malko, qui en profita :

— Combien de survivants ? L’autre jeta :

— Sept, pour l’instant.

Ce qu’il tenait à la main n’était finalement que la liste des passagers. Fugitivement, Malko aperçut certains noms cochés de rouge. Les morts, vraisemblablement. Il fit un nouvel effort pour attirer l’attention de l’employé.

— J’attendais un ami, M. Cheng Chang. Est-il parmi les survivants ?

C’est une question qu’on avait dû lui poser deux cents fois déjà. Une grosse Chinoise, derrière Malko, ne quittait pas l’employé des yeux, comme s’il allait faire un miracle.

— Nous ne savons rien, monsieur, dit-il. Il y a des blessés dans les hôpitaux, mais ils ont perdu leurs papiers et nous ne pouvons pas les interroger. Si vous n’êtes pas un parent direct, il faut attendre demain matin.

Il s’essuya le front, hors d’haleine.

— Est-il parmi les morts ou non ? insista Malko. L’autre daigna jeter un coup d’œil à sa liste et laissa tomber.

— Pas jusqu’à maintenant.

La foule, derrière, poussait Malko en avant, en un mouvement silencieux et désespéré. Il comprit qu’il ne saurait rien de plus précis pour l’instant.

— Comment est-ce arrivé ? demanda-t-il encore.

Le visage du chef d’agence de la China Airlines se ferma instantanément : les compagnies ont horreur que leurs avions tombent.

— Nous ne savons rien encore, affirma-t-il. Il semble que l’appareil ait été en difficulté avant l’atterrissage. L’enquête est déjà commencée. Vous serez tenu au courant.

Malko se dégagea de la foule. La grosse Chinoise prit instantanément sa place, sans dire un mot. Les avions avaient recommencé à se poser et une longue file d’hindous faisait la queue devant les guichets de l’immigration tenus par de jeunes Chinoises impeccables et maussades. Dehors, des dizaines de projecteurs fouillaient les eaux sombres de la rade, à la recherche de problématiques survivants. Toute l’aire de l’accident avait été passée au peigne fin. Du Bœing 727, il ne restait que des débris informes de carlingue et un bout de dérive frappée de l’étoile bleue des Chinois nationalistes, le tout gardé par un soldat en armes, dans un hangar désaffecté.

Quant à Cheng Chang, il était soit à la morgue, soit entre deux eaux. Aucune des deux hypothèses n’arrangeait Malko. Les complications commençaient. Adieu les vacances paisibles au soleil. L’espace d’une seconde, il rêva qu’il était au coin du feu, dans son château. Un jeune Chinois le bouscula et le phantasme s’évanouit. Une petite pensée tenace et encore informe taraudait son cerveau, comme un insecte malfaisant : il y avait peu de coïncidences dans son métier. Et cela ne lui disait rien qui vaille que ce soit justement l’avion de Cheng Chang qui se soit écrasé. C’était pour le moins un hasard regrettable. Pour connaître les renseignements détenus par le Chinois, il n’y avait plus qu’à faire tourner les tables. Méthode peu prisée chez les barbouzes, même de luxe.

Tout cela parce que Dick Ryan n’avait pas voulu écorner ses fonds secrets…

CHAPITRE IV

On l’appelait « Holy » Tong. Tong le Saint. Un saint laïque et forniqueur, bien entendu, mais aucun saint bon teint n’irait se perdre sur le rocher de Hong-Kong.

Son surnom n’était pourtant pas totalement usurpé. Dans une partie du monde où on confond facilement sang-froid et cruauté, Holy Tong était désespérément bon. Il était incapable de faire volontairement du mal à qui que ce soit. Pas même à un hindou ou à un Malais. Acupuncteur, il soignait tous ceux qui venaient le voir et ne demandait jamais un dollar aux coolies ou aux sampaniers misérables.

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