Gérard De Villiers - Les trois veuves de Hong-Kong

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Les trois veuves de Hong-Kong: краткое содержание, описание и аннотация

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Hong-Kong est encore sous domination britannique lorsque Max, l’ordinateur surpuissant de la CIA publie un message extrêmement inquiétant : Action – Danger immédiat. Or, dans quelques jours, le porte-avions Coral Sea le plus grand bâtiment de la 7ème flotte, doit accoster à Hong-Kong.
Existe-t-il un rapport entre ce fait et le message alarmant de Max ? C’est précisément pour le savoir que la CIA expédie SAS dans la colonie anglaise.
Hong-Kong signifie en Chinois, Havre Paisible. Pas si paisible que cela à en croire Max, d’autant que l’endroit semble être surtout devenu le paradis des poseurs de bombes… Même les fillettes y transportent des explosifs ! Peu avant l’arrivée de Malko, l’avion qui transportait son principal informateur a explosé en vol. Où se trouve-t-il à présent ?
Est-il parmi les morts ou parmi les quelques rares survivants ? C’est en tentant de répondre à cette question que Malko fait une bien singulière rencontre : si Cheng Chang est réellement mort, il laisse derrière lui non pas une mais trois veuves affligées… Logiquement, au moins deux de ces éplorées mentent effrontément. Mais lesquelles ? Et jusqu’à quel point peuvent-elles s’avérer inquiétantes ?

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— Imbécile, siffla-t-elle, quand elle fut tout près de lui.

À toute volée, elle le gifla. Les doigts minces laissèrent une traînée rouge sur la joue du Chinois. Il fit un pas en arrière et dit d’une voix geignarde :

— Mais, mais, pourquoi ?

Des larmes dans les yeux, les bras ballants, il était resté debout au milieu de la pièce.

— Pourquoi ? répéta ironiquement la Chinoise. Tu me demandes pourquoi ! Je devrais te tuer.

Holy se laissa tomber sur le divan :

— Je ne comprends pas, gémit-il. Elle vint se planter en face de lui :

— Ah ! tu ne comprends pas ! Eh bien, je vais te raconter une histoire : il y a trois jours, un imbécile dans ton genre s’est présenté à Taipeh chez un officier des Services de renseignements. Il avait à vendre une information très importante sur nous. Il en a lâché un petit morceau pour les appâter…

— Tu me suis ? demanda-t-elle d’une voix dure. Holy opina.

— Malheureusement pour cet imbécile, continua Mme Yao, cet officier avait compris depuis longtemps où était son intérêt. Il nous a avertis immédiatement. Nous avons fait une enquête et découvert la vérité.

» Le traître a été châtié…»

Holy leva sur elle des yeux de chien battu.

— Quel traître ? je ne comprends pas…

Les yeux noirs de Mme Yao flamboyèrent. Elle se pencha sur le Chinois.

— Si je te dis que le traître s’appelait Cheng Chang, tu comprendras mieux ?

— Cheng Chang, répéta Holy d’une voix où se mêlaient la surprise et l’horreur. Mais…

— C’était ton ami, n’est-ce pas ? Il bredouilla :

— Oui, bien sûr… Mais… Elle continua, impitoyable :

— Et tu ne lui as rien dit, toi. Tu ne lui as pas répété ce que je t’avais confié pour que tu le gardes comme une tombe ?

Soudain, Holy Tong parut se tasser sur lui-même : ses paupières, son menton, son corps trahissaient une sorte d’affaissement général. Les yeux baissés, il murmura, comme pour lui-même :

— Mais alors, il est…

— Bien entendu qu’il est mort. Et tu devrais l’être aussi. Combien as-tu touché ?

Holy se tordit les mains. Ça recommençait. Intérieurement, il se maudissait. Il était décidément incorrigible.

— Rien, je te jure. Rien, affirma-t-il. Pas un dollar. J’ai seulement parlé à Cheng comme ça. Pour bavarder, ajouta-t-il à voix basse.

— Pour bavarder, ricana Mme Yao. Je devrais te donner des coups de canne jusqu’à ce que tu crèves.

— Où est Cheng maintenant ? trouva le courage de demander le Chinois.

— Au fond de la baie de Kowloon avec l’avion, fit-elle froidement. Du moins, je l’espère. Ou à la morgue, en petits morceaux.

— Quoi !

Du coup, Holy en avait oublié sa peur et sa honte. Il balbutia :

— Mais tu es un monstre ! Comment l’avion qui a explosé… Tous ces gens… Comment peux-tu ?

Elle haussa les épaules, agacée.

— C’est un accident. La bombe devait exploser bien avant qu’il ne montât dans l’avion. À Taipeh. Lui seul aurait été tué. Je ne sais pas ce qui s’est passé, mais le responsable sera puni. Ce n’était pas la solution correcte. D’ailleurs, tout ça est de ta faute, ajouta-t-elle rageusement. Et tu peux t’estimer heureux que cela s’arrête là… Que ce traître de Cheng Chang n’ait pas eu le temps de parler…

À son immense honte, Holy éprouva quelque chose qui ressemblait à un lâche soulagement. Pourtant, Cheng Chang était son ami depuis vingt ans et la femme qui se tenait devant lui avait froidement décidé sa mort.

Les yeux de Holy s’embuèrent de larmes. Mme Yao se tenait devant lui, les mains sur les hanches, pleine de mépris, le mufle en avant. Brusquement il eut une furieuse envie d’elle. Il passa sa langue sur ses lèvres sèches et promit humblement :

— Je ne le ferai plus.

Une seconde, ils restèrent à se dévisager sans parler. Holy Tong avala sa salive. Mme Yao était vraiment une femme fascinante. Personne ne savait qu’il était son amant. Et cela valait mieux. Car Mme Yao était le numéro un de l’organisation clandestine du parti. Autrement dit, la patronne des Services secrets de Hong-Kong, en remplacement du journaliste Feiming, jugé trop inféodé au maréchal Lin-piao, rival du président Mao. Elle était la seule personne de la colonie à pouvoir faire obtenir un visa pour la Chine rouge en deux heures. Officiellement, elle dirigeait le Cinéma Astor d’une main de fer. Un an plus tôt, alors qu’elle se plaignait d’un lumbago persistant, une amie lui avait recommandé Holy et ses aiguilles d’or.

Pleine de méfiance, elle lui avait rendu visite dans sa villa, sans aucune arrière-pensée. Depuis plusieurs années, Mme Yao avait sacrifié sa vie sexuelle au petit livre rouge, ayant perdu son mari tué dans une bagarre politique.

Lorsqu’il lui avait demandé d’ôter sa robe pour la soigner, elle l’avait sèchement averti :

— Ne me traitez pas comme vos femelles. Je suis ici pour que vous me guérissiez, et c’est tout.

Une heure plus tard, c’est elle qui l’avait presque violé.

À son intense satisfaction d’ailleurs. Mais les mains du Chinois dégageaient un magnétisme érotique incontestable. Et toutes les autocritiques consciencieuses de Mme Yao n’avaient jamais permis de découvrir une faille importante : elle était tout bêtement refoulée. Mme Yao étouffait à son insu dans la carapace vertueuse du parti. Son appétit sexuel bridé trop longtemps avait trouvé le partenaire idéal en Holy Tong, dont la boulimie érotique trouvait enfin à se rassasier. En même temps, elle faisait payer cette entorse aux règles du parti en l’humiliant à plaisir. Pourtant, elle lui avait souvent confié des secrets importants, persuadée que la terreur qu’elle lui inspirait aurait raison de son goût pour l’indiscrétion. De plus, elle brandissait toujours la menace d’une rupture, en sachant qu’elle aurait du mal à retrouver un exutoire aussi doué et discret.

— Bon, fit Mme Yao, je m’en vais maintenant. Que cela te serve de leçon.

Holy se sentit transformé en statue de sel. Après le choc qu’il venait de subir, s’il ne faisait pas l’amour avec elle, il allait tout doucement vers la folie.

— Tu ne veux pas que je te soigne ? demanda-t-il timidement. Cela sera vite fait.

Son sac à la main, elle fit semblant d’hésiter, puis le reposa et s’assit sur le divan.

— Dépêche-toi, alors. Je n’ai pas beaucoup de temps. Holy ouvrit sa boîte en bois de rose et en sortit deux aiguilles d’or.

— Il faudrait que tu ôtes ta robe.

Sa voix était rauque et son regard glissa sur elle sans s’arrêter.

Sans répondre, elle fit sauter les pressions et défit la fermeture éclair sur le côté. Lorsqu’elle apparut en dessous saumon, Holy crut qu’il allait mourir de désir. Mme Yao avait beau avoir la fesse flasque, une poitrine fripée et un corps trop maigre d’adolescente rachitique, il la préférait à toutes ses maîtresses plus jeunes. Peut-être parce qu’il savait qu’elle au moins ne se donnait pas à lui pour une fausse carte d’identité.

Lorsqu’elle fut étendue sur le ventre, bien calée par les petits coussins de soie noire, d’un petit coup sec, il planta une des aiguilles d’or au creux des reins de la Chinoise. Elle eut un petit sursaut et ferma les yeux. Holy prit la seconde aiguille et l’enfonça très légèrement dans la nuque, puis il se redressa.

Le rite était en train de s’accomplir. Jamais encore Mme Yao n’avait fait l’amour avec lui sans sacrifier à l’acupuncture.

Très doucement, sans retirer les aiguilles, Holy commença à lui masser les reins et le dos. Elle restait rigoureusement immobile. Au bout de plusieurs minutes, le souffle court, il la déplaça légèrement pour s’allonger près d’elle. Son état aurait fait honte à un chimpanzé en rut. Mme Yao bougea légèrement.

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