Gérard De Villiers - Les trois veuves de Hong-Kong

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Les trois veuves de Hong-Kong: краткое содержание, описание и аннотация

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Hong-Kong est encore sous domination britannique lorsque Max, l’ordinateur surpuissant de la CIA publie un message extrêmement inquiétant : Action – Danger immédiat. Or, dans quelques jours, le porte-avions Coral Sea le plus grand bâtiment de la 7ème flotte, doit accoster à Hong-Kong.
Existe-t-il un rapport entre ce fait et le message alarmant de Max ? C’est précisément pour le savoir que la CIA expédie SAS dans la colonie anglaise.
Hong-Kong signifie en Chinois, Havre Paisible. Pas si paisible que cela à en croire Max, d’autant que l’endroit semble être surtout devenu le paradis des poseurs de bombes… Même les fillettes y transportent des explosifs ! Peu avant l’arrivée de Malko, l’avion qui transportait son principal informateur a explosé en vol. Où se trouve-t-il à présent ?
Est-il parmi les morts ou parmi les quelques rares survivants ? C’est en tentant de répondre à cette question que Malko fait une bien singulière rencontre : si Cheng Chang est réellement mort, il laisse derrière lui non pas une mais trois veuves affligées… Logiquement, au moins deux de ces éplorées mentent effrontément. Mais lesquelles ? Et jusqu’à quel point peuvent-elles s’avérer inquiétantes ?

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— Mais vous n’êtes pas un capitaliste ? interroge Po-yick avec une pointe d’horreur dans la voix.

Il jura qu’il n’était qu’un pauvre salarié exploité par un patron inhumain. Ce qui était presque vrai et rassura la jeune Chinoise.

— Votre pays, c’est un pays ami ? demanda-t-elle, soupçonneuse.

Sur la réponse affirmative de Malko – l’Autriche n’ayant jamais manifesté d’intentions particulièrement agressives à l’égard de la Chine – elle sortit un stylo de son sac et dessina rapidement plusieurs caractères sur une feuille blanche.

— C’est un poème de bienvenue, expliqua-t-elle. Pour les amis étrangers.

Malko remercia, touché, et ils se lancèrent dans la version anglaise. Les longs cheveux noirs de Po-yick frôlaient le visage de Malko tandis qu’il se penchait sur le texte insipide, lui chatouillant agréablement l’épiderme. Po-yick était grande pour une Chinoise, avec de longues jambes et une poitrine infinitésimale.

Une vraie petite Lolita.

Le devoir terminé, elle se leva un peu brusquement, comme gênée.

— Il faut que je m’en aille.

— Je m’en vais aussi, dit Malko. Partons ensemble.

Il avait juste le temps d’aller cueillir Cheng Chang à Kai-tak.

En rangeant ses cahiers, Po-yick demanda timidement :

— Pourquoi êtes-vous venu à Hong-Kong ?

Quand il expliqua qu’il venait repérer les lieux de tournage d’un film, les yeux de la Chinoise brillèrent d’excitation :

— Vous m’emmènerez quand vous tournerez vraiment ?

— Bien sûr, promit Malko.

Ce ne serait pas pour demain…

Oubliant son envie de partir, elle l’assaillit de questions sur Hollywood, sur les acteurs. Elle connaissait le box-office aussi bien que les pensées de Mao. Avec une prédilection pour Steve MacQueen.

— J’ai caché une photo de lui dans mes cahiers, expliqua-t-elle, ma mère serait furieuse si elle savait que j’admire un acteur impérialiste. Nous sommes de bons communistes dans la famille. J’admire beaucoup le président Mao, ajouta-t-elle vivement avec une moue grave.

Malko sourit : à cause de lui cette bonne communiste hantait le Hilton, lieu de perdition de la société capitaliste ! Il regarda sa montre discrètement, et dit :

— Je n’ai pas le temps de bavarder maintenant, je vais à Kai-tak chercher un ami.

Po-yick trottinait près de lui.

— Vous voulez bien me déposer près de chez moi, à Kowloon ? demanda-t-elle. Je suis très en retard.

Gentiment, il lui prit le bras dans l’escalator juste au moment où montait un Américain en civil, le crâne rasé. Il eut un haut-le-corps horrifié devant le spectacle de cette nymphette pendue au bras d’un homme de vingt-cinq ans son aîné. Et avec des socquettes blanches ! Dans certains États américains on aurait envoyé Malko à la chambre à gaz pour une pareille atteinte aux bonnes mœurs…

Malko avait garé la Volkswagen louée le matin à l’hôtel, près des six pousse-pousse verts rangés devant l’hôtel.

Ils allaient rarement plus loin que le coin de Queen’s Road et de Garden Road, servant surtout aux photographies des touristes. Accroupis par terre, les coolies-pousses suivirent Malko et Po-yick d’un œil cynique.

Po-yick se glissa près de Malko et posa ses cahiers par terre puis croisa sagement ses mains sur ses genoux. Malko atteignit l’embarcadère du Star-Ferry en trois minutes. Des gamins pieds nus vendaient le Hong-Kong Standard. Malko embarqua la voiture sur le pont inférieur et ouvrit la portière. Le vent frais de la mer lui fouettait agréablement le visage. Po-yick le rejoignit. Déjà le ferry s’ébranlait. La traversée ne durait pas plus de dix minutes. Il frôla une jonque godillée frénétiquement par une Chinoise au visage sans âge en large pantalon traditionnel. Une lampe à pétrole se balançait à l’arrière en guise de feu de position.

Soudain, Malko aperçut un paquet posé par terre près de la voiture. De la taille d’une boîte à chaussures. Un picotement désagréable lui parcourut le bout des doigts. Il désigna l’objet à Po-yick :

— Regardez ! Si c’était une bombe ?

La Chinoise éclata d’un rire frais, avant de donner un coup de pied dans la boîte :

— Non, il n’y a jamais de bombes sur les ferries ! Malko haussa les sourcils.

— Pourquoi ?

— Parce qu’ils appartiennent tous à des amis du peuple.

En bon anglais, à des communistes. Étrange Hongkong. Po-yick, en dépit de son jeune âge, semblait parfaitement au courant des détours de la politique. Malko abandonna le problème et se perdit dans la contemplation des centaines d’embarcations sillonnant le chenal. Soudain, il sentit le regard de sa compagne posé sur lui et demanda :

— Pourquoi me regardez-vous ainsi ? Po-yick ouvrit la bouche puis fit, extasiée :

— Je… je regardais vos yeux et vos cheveux. Je ne savais pas que cela pouvait exister. Est-ce que vous êtes communiste ?

Ce fut au tour de Malko de rester bouche bée.

— Non, pourquoi ? Elle secoua la tête :

— Parce que si vous n’êtes pas communiste, vous êtes impérialiste. Et si vous êtes impérialiste, vous êtes mauvais.

C’était un raisonnement d’une logique implacable. Malko, amusé, remarqua :

— Je suis un impérialiste, comme tu dis, mais je ne suis pas mauvais…

La Chinoise n’eut pas le temps de répondre. Une explosion sourde fit lever toutes les têtes. Cela venait de l’est de Victoria Harbour.

Les passagers du ferry s’étaient tous précipités à tribord, caquetant en chinois avec des voix assourdissantes. Mais on n’apercevait rien. Il y avait trop de cargos ancrés entre la route suivie par le ferry et le lieu où s’était produit l’explosion.

— Qu’est-ce que c’est ? demanda Malko.

— Une grosse bombe, fit Po-yick, extasiée.

Le son de plusieurs sirènes de pompiers monta dans le lointain.

Avec des petits coups de sirène hargneux, une vedette grise de la police frôla le ferry, fonçant vers le lieu de l’accident, dans un sillage d’écume blanche.

La corne aiguë d’une ambulance éclata tout près, en face de l’Hôtel Peninsula, dans Kowloon. Le ferry n’était plus qu’à une centaine de mètres du quai. Malko rentra dans la voiture. Po-yick s’était rembrunie et ne disait plus rien.

Malko se dégagea de l’embouteillage de la place Yaumati et enfila Jordan Road, impatient d’arriver à Kai-tak.

La mer était entièrement recouverte d’une sorte de boue, un mélange de chair humaine, de kérosène, de bagages éventrés, de papiers, de débris de fauteuils et de quelques gilets de sauvetage, sur une zone de trois cents mètres de circonférence, juste en face du Devil’s Peak surmontant la pointe de Sam Ka-tsuen.

Une petite vedette de la police repêcha le corps d’une Chinoise presque entièrement dévêtue, et, cent mètres plus loin, celui d’un enfant japonais, à qui il manquait un bras. Toujours à l’aide de longues gaffes, ils hissèrent à bord un morceau d’antenne, un bout de carlingue éclatée, trouée comme si elle avait été soumise au tir d’une arme automatique.

À cent mètres de là, flottaient deux portefeuilles. Discrètement, les occupants d’un petit sampan les cueillirent pour les enfouir sous un tas de casiers à homard.

Il n’y a pas de petits bénéfices.

La baie de Kowloon grouillait d’embarcations de toutes sortes. Les vedettes de la police tentaient de repousser toutes les jonques accourues à la curée, beaucoup plus que pour aider les survivants éventuels. Le jet s’était brisé en deux. La partie arrière gisait intacte sur un fond de boue de quinze mètres environ. Des hommes-grenouilles plongeaient inlassablement pour tenter de remonter les corps pris dans l’épave.

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