Gérard De Villiers - Les trois veuves de Hong-Kong

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Les trois veuves de Hong-Kong: краткое содержание, описание и аннотация

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Hong-Kong est encore sous domination britannique lorsque Max, l’ordinateur surpuissant de la CIA publie un message extrêmement inquiétant : Action – Danger immédiat. Or, dans quelques jours, le porte-avions Coral Sea le plus grand bâtiment de la 7ème flotte, doit accoster à Hong-Kong.
Existe-t-il un rapport entre ce fait et le message alarmant de Max ? C’est précisément pour le savoir que la CIA expédie SAS dans la colonie anglaise.
Hong-Kong signifie en Chinois, Havre Paisible. Pas si paisible que cela à en croire Max, d’autant que l’endroit semble être surtout devenu le paradis des poseurs de bombes… Même les fillettes y transportent des explosifs ! Peu avant l’arrivée de Malko, l’avion qui transportait son principal informateur a explosé en vol. Où se trouve-t-il à présent ?
Est-il parmi les morts ou parmi les quelques rares survivants ? C’est en tentant de répondre à cette question que Malko fait une bien singulière rencontre : si Cheng Chang est réellement mort, il laisse derrière lui non pas une mais trois veuves affligées… Logiquement, au moins deux de ces éplorées mentent effrontément. Mais lesquelles ? Et jusqu’à quel point peuvent-elles s’avérer inquiétantes ?

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Ses yeux bleus eurent un éclair narquois :

— Vous autres Américains, avez le troisième degré. Ici, nous ne frappons pas beaucoup les prisonniers, d’ailleurs les Jaunes résistent très bien aux souffrances physiques. Si vous saviez l’état des gens que nous récupérons parfois. À Canton, ils les scient en deux, sans rien en sortir.

« Mais cette méthode du cercueil n’est pas facile à appliquer. Si on les laisse trop longtemps, ils deviennent fous ; l’un a même perdu la raison en une heure… une fois. Fâcheux, n’est-ce pas ? Mais si on ne les laisse pas assez longtemps, cela ne fait rien.

Le colonel Whitcomb devait lire Sade en dehors de ses heures de service… Sans commentaire, Malko le suivit hors de la morgue. Des coups sourds sortaient encore du cercueil planté au milieu de la pièce.

— Combien de temps comptez-vous le laisser ? interrogea Malko avant de monter dans l’ascenseur.

— Une dizaine d’heures.

Le téléphone sonna avec insistance dans la chambre de Malko. Celui-ci regarda sa montre : il était trois heures du matin. Le colonel Whitcomb était à l’appareil.

— Le Chinois a parlé, annonça-t-il sans commentaire. Il prétend que ce sont des Chinois travaillant à la Bank of China qui lui ont donné l’ordre de vous surveiller. Il a fouillé votre chambre à plusieurs reprises, avant de mettre le micro-émetteur.

— Mais qui recueillait les émissions ? Le colonel Whitcomb soupira :

— Quelque part, dans l’immeuble de la banque, ils ont une salle d’écoute ultramoderne, l’équivalent de votre consulat. C’est certainement là.

Malko bouillonnait de rage :

— Mais, colonel, coupa-t-il, pourquoi ne faites-vous pas une perquisition dans cette sacrée banque ? C’est là que se trouve le nœud du problème… Vous possédez le témoignage du meurtrier pour les incriminer.

L’Anglais dit du ton avec lequel on morigène un enfant :

— Cher monsieur, si je décidais une telle mesure, dans les dix minutes suivantes quelqu’un de mon service les avertirait. Vous avez vu leurs portes ? Une fois fermées, il faut des canons de char pour en venir à bout. Je ne peux même pas faire poser les hélicoptères sur le toit : ils ont mis des réseaux de barbelés. Je ne parle même pas des complications diplomatiques. C’est le sort de la colonie qui est enjeu… Je ne peux pas toucher à la Bank of China, même s’ils tiraient au bazooka sur le Hilton. C’est tout.

— Sait-on pourquoi il a tué la petite fille ?

— Non. Il en a reçu l’ordre ainsi que cinq mille dollars Hong-Kong, que nous avons retrouvés cachés dans l’office. C’est également eux qui lui ont ordonné de simuler un crime de sadique…

Malko avait envie de raccrocher :

— Autrement dit, laissa-t-il tomber, les gens qui ont fait tuer cette petite fille ne seront jamais inquiétés, et quant au Coral-Sea, il ne reste plus qu’à brûler des cierges en espérant qu’il ne se passera rien…

Le colonel Whitcomb sentit l’amertume de Malko.

— Les choses ne sont pas simples dans ce pays, fit-il. C’est vrai, je suis impuissant. D’ailleurs mes hommes s’épuisent à traquer les poseurs de bombes et n’ont plus le temps de s’occuper des affaires sérieuses.

Malko raccrocha, tout à fait réveillé, puis se leva pour s’accouder à la fenêtre : en face de lui la massive et sombre silhouette de la Bank of China semblait le narguer. Quelque part dans l’énorme bâtisse était le cerveau qui le tenait en échec, aussi inaccessible que s’il s’était trouvé à Pékin.

On avait froidement éliminé tous ceux qui pouvaient entraver leur plan. Il ne comprenait pas pourquoi ils n’avaient pas effectué de nouvelle tentative contre lui. C’eût été facile. Là, était le mystère.

Il se recoucha. Demain serait un autre jour. Si Holy Tong était revenu, il irait se faire acupuncter et tenter de lui tirer les vers du nez. Il était la dernière personne vivante à avoir été mêlée à l’histoire.

Si seulement, il avait su où était le rendez-vous de Po-yick ? De toute façon, l’équipage du Coral-Sea était prévenu qu’il risquait de se produire quelque chose en fin de journée, les hommes étaient consignés à bord.

CHAPITRE XVIII

Holy Tong eut un choc en ouvrant la porte à Mme Yao. Il ne l’avait jamais vue aussi belle. Elle portait une robe fendue de lourde soie mauve qui dissimulait les aspérités osseuses de son corps, un gros chignon extrêmement compliqué adoucissait son visage et ses yeux disparaissaient sous le rimmel.

Il n’avait plus eu de ses nouvelles depuis le coup de téléphone lui intimant de ne plus voir Malko. Sa visite était imprévue, surtout dans cette tenue « capitaliste ». Même le parfum y était.

Vite, il referma la porte, tandis qu’elle s’asseyait sur le divan noir, les jambes croisées très haut.

Ils n’avaient pas échangé une parole. Holy, brusquement excité par cette apparition, vint s’asseoir près de sa maîtresse et osa un geste très précis. Dans ces cas-là, tant que le cérémonial de l’acupuncture n’avait pas été accompli, elle resserrait sèchement les jambes avec une expression glaciale.

Cette fois, elle entrouvrit imperceptiblement les genoux, passa ses bras autour du cou de Tong et força sa langue sèche et chaude dans sa bouche pour un baiser comme elle en accordait rarement.

Les mains d’Holy en tremblaient. Il hésitait entre déshabiller Mme Yao et la prendre tout de suite, sur le divan. Il opta pour la seconde solution, craignant que ses bonnes dispositions ne s’épuisent.

D’elle-même, Mme Yao s’agenouilla sur la moquette devant le divan. Une chose que Holy lui avait demandée cent fois, sans jamais l’obtenir. Il en oublia toute retenue. La belle robe mauve craqua et Holy s’affala sur elle, gémissant et grognant.

Holy Tong émergea de sa béatitude. Une crainte mal formulée commençait à se glisser dans son esprit, gâchant en partie sa joie. Mme Yao ne faisait jamais rien sans raison. C’est toujours elle qui se servait de lui, cette fois, elle lui avait permis de se servir d’elle.

C’était délicieux et inquiétant.

Holy avança timidement la main vers le corps de sa maîtresse. Elle ne se déroba pas, au contraire, bombant le ventre comme pour appeler une caresse. Holy repartit comme une fusée Saturne.

Au moment où il l’attirait vers lui, elle demanda d’une voix douce :

— Veux-tu que nous faisions toujours l’amour de cette façon, mon fripon adoré ?

Holy grogna, muet de volupté.

— Cela ne dépend que de toi, mon cœur, insista Mme Yao.

Holy arrêta son geste.

— Que dois-je faire ? demanda-t-il, légèrement inquiet.

— Tu vas tuer l’Américain, fit paisiblement Mme Yao. Holy Tong eut l’impression qu’on le trempait dans l’eau glacée. Il aurait voulu être à des milliers de kilomètres, loin de Mme Yao.

— Tu plaisantes, fit-il faiblement.

Mme Yao se redressa sur le divan, les yeux flamboyants.

— Chien puant, tu ne me toucheras plus jamais. Je te ferai tuer par mes hommes.

Holy, défait, gémit :

— Mais, mon cœur, comment veux-tu que je tue cet homme ? C’est un dangereux agent américain, il se méfie déjà de moi. Et je n’ai jamais tué personne.

— Il n’est pas armé, fit sèchement Mme Yao en s’essuyant. Nous avons fouillé sa chambre à plusieurs reprises. Et si j’en suis réduit à demander cela à un misérable ver de terre comme toi, c’est parce que je n’ai pas le choix. Notre action doit avoir lieu aujourd’hui. Cet homme est dangereux, s’il réfléchit suffisamment. Il doit disparaître.

Holy Tong se tordit les mains :

— Mais mon doux cœur, je n’ai pas plus de force qu’un poulet ! Comment puis-je tuer un homme aussi redoutable ?

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