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Gérard De Villiers: Magie noire à New York

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Gérard De Villiers Magie noire à New York

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Rhabillé, il retourna dans le living-room et termina sa vodka d’un trait, sans parvenir à se réchauffer. Et soudain, une évidence le frappa. Il n’y avait qu’un moyen de faire échec à la fois aux Russes et aux tueurs d’Israël : retrouver l’homme dont on lui avait donné l’identité. Les Russes n’étaient pas assez bêtes pour avoir tout inventé. Certes, ce n’était pas une tâche aisée. Peut-être même impossible. Mais c’était l’unique chance d’écarter le danger, définitivement et totalement. Après, il s’occuperait du capitaine Andropov, avec l’aide de la CIA.

S’il était encore vivant, bien entendu.

Cinq minutes plus tard, il était en train de faire sa valise. Il engageait une course de vitesse contre la mort. Les Russes, dès qu’ils s’apercevraient de sa disparition se douteraient immédiatement de ce qu’il était en train de faire.

Il décrocha son téléphone et appela Kennedy Airport. Comme il le faisait souvent, il demanda les Scandinavian Airlines.

— Avez-vous un vol pour l’Europe, ce soir ? demanda-t-il.

— Certainement, répondit une voix fraîche avec un léger accent. Le vol Scandinavian N°907 décolle à vingt heures trente à destination de Copenhague et Stockholm. Vous arrivez à Copenhague à neuf heures du matin. L’appareil est un super DC-8, très confortable.

— Copenhague, me suffira, assura Malko. Ai-je une correspondance pour Vienne, en Autriche ?

Après quelques secondes, l’hôtesse confirma :

— Certainement. Décollage onze heures trente. Vol Scandinavian 102. Arrivée à Vienne treize heures. C’est une Caravelle.

— Retenez-moi une première, demanda Malko. Jusqu’à Vienne.

CHAPITRE IV

Le numéro 7 de la Rudolpliplatz, à Vienne, était une maison un peu plus neuve que les autres, bien que sans originalité. La façade portait encore les cicatrices de la guerre : des éclats de pierre avaient sauté sous les obus et les bombes.

Une paix profonde émanait de cette petite place, perdue à l’écart du Ring bruyant dans un quartier assez populaire de la capitale autrichienne.

Impression trompeuse : cet endroit recelait quelque chose de plus dangereux qu’un dépôt d’explosif, quelque chose qui faisait trembler des milliers de gens à travers le monde.

Malko regarda autour de lui avant de pousser la porte du numéro 7. Derrière ses éternelles lunettes noires, ses yeux dorés étaient rougis par la fatigue et le manque de sommeil. En dépit du confort du DC-8 des Scandinavian Airlines qui l’avait amené de New York à Copenhague en six heures, il n’avait pas fermé l’œil de la nuit, tournant et retournant son problème dans sa tête. Le copieux petit déjeuner servi par une belle hôtesse blonde ne l’avait pas remis d’aplomb. Il faisait un temps de chien à Copenhague. Pluie et rafales de vent. Heureusement le DC-8 venait déverser ses passagers directement dans un couloir de l’aérogare grâce à une sorte de manche à air géante venant s’emboîter sur les portes du Jet. Celui-ci repartait un peu plus tard pour Bangkok.

Dans une chambre de repos mise à la disposition des passagers par les Scandinavian Airlines, il avait pris une douche et s’était rasé.

Deux heures plus tard, somptueusement enfoncé dans un fauteuil de première d’une Caravelle de la Scandinavian, il décollait pour Vienne. Même le repas gastronomique n’avait pas réussi à lui rendre son allant. C’était pourtant bon de retrouver la viande cuite à l’européenne, du vin vieux – il avait vidé presque entièrement une bouteille de Mouton Rothschild 1955 – et le service impeccable d’un grand palace.

Quand le Jet de la Scandinavian s’était posé sur l’aéroport de Schwechat, l’angoisse qui le tenait depuis son décollage de New York ne s’était pas atténuée. Pourtant, à Vienne, il était presque chez lui. À travers les vitres, il avait aperçu la haute silhouette de son factotum, le fidèle Elko Krisantem, venu l’attendre à l’aéroport au volant de la Jaguar Mark 10.

Il avait scruté les visages de ses compagnons de voyage et ceux des gens qui attendaient. Les Russes étaient déjà sur ses traces probablement. Il disposait au plus de quelques heures d’avance.

Au moment où il sortait de l’aéroport, il aperçut de dos, montant dans une grosse Mercédès noire, une silhouette qui éveilla un souvenir dans son étonnante mémoire. Mais il n’eut pas le temps de confirmer son impression : la voiture avait démarré rapidement. Il garda seulement l’image d’un morceau de cuir noir, vêtement communément porté en Autriche, surtout par le froid qui régnait.

Les formalités de douane et de police expédiées rapidement il se retrouva dans le petit hall, pour serrer la main du Turc qui attendait, la casquette à la main.

Très stylé. Elko Krisantem n’avait pas posé de question. Sa casquette et sa longue redingote grise en faisaient un chauffeur de grande classe. Qui aurait reconnu un des tueurs à gages les plus prospères d’Istanbul ? [8] Voir SAS à Istanbul. Personne ne pouvait évidemment deviner que, sous sa tunique, il ne se séparait jamais de son vieux parabellum Astra. Pas plus que de son redoutable lacet à étrangler, lové au fond de sa poche droite. Chassez le naturel, il revient au galop.

Tandis qu’ils roulaient vers la ville, traversant la morne plaine qui entoure Vienne, il avait donné à Malko les dernières nouvelles de son château. L’escalier extérieur menant directement au premier étage était presque terminé. Il ne manquait plus qu’une rampe d’époque à trouver ou à faire exécuter. À prix d’or, bien entendu. Malko se demandait quand il pourrait se retirer dans son château terminé et ne plus courir après des dollars pour payer ses vieilles pierres.

Malko l’avait guidé jusqu’à la petite Rudolphplatz à travers de petites rues où la Jaguar avait tout juste la place de passer.

* * *

Il reprit son souffle après avoir monté rapidement les quatre étages sans ascenseur, et s’arrêta sur un palier minuscule et obscur.

La porte blanche en face de lui portait une inscription peu visible :

« DOKUMENTATION-ZENTRUM » B.J.V.N.

Malko sonna.

Des pas lourds ébranlèrent le petit palier. Il y eut un bruit de chaînes et la porte s’entrebâilla, sur la silhouette d’un homme grand et voûté qui examina attentivement Malko.

— Que voulez-vous ? demanda-t-il dans un allemand parfait mais avec un léger relent d’Europe centrale.

— J’ai rendez-vous avec Simon Wisenthal, dit Malko. Je suis le prince Malko. La veille au soir, son coup de téléphone l’avait rassuré au sujet de la présence de Wisenthal à Vienne.

L’inconnu fit un léger signe de tête et le laissa entrer. L’appartement se composait de deux petites pièces au sol de ciment nu, mal éclairées, sommairement meublées de vieux meubles fonctionnels. Malko suivit un étroit corridor blanc jusqu’au bureau de Simon Wisenthal.

Celui-ci se leva pour accueillir son visiteur. Il était de haute taille, avec un front imposant et un début de calvitie. Ses yeux pensifs détaillèrent Malko avec autant de précision que l’homme qui l’avait introduit dans le centre. Il régnait dans cet appartement une atmosphère feutrée et mystérieuse à souhait. Comme si tous les horribles fantômes qui se trouvaient en fiches dans les classeurs se promenaient en liberté.

Malko s’assit sur une des deux chaises, ignorant le vieux divan et Simon Wisenthal se rassit derrière son bureau couvert de papiers.

— Que voulez-vous de moi, Herr Linge ? demanda Simon Wisenthal d’une voix douce.

Malko chercha ses mots. Pour la première fois depuis longtemps, il était impressionné. L’homme qu’il avait en face de lui n’était pas de ceux que l’on rencontre couramment. Depuis vingt ans, il avait consacré sa vie à la chasse aux criminels de guerre nazis. Son fichier personnel contenait plus de 18.000 noms. Il avait retrouvé la piste d’Adolf Eichmann. Il savait où se trouvait Martin Bormann, Joseph Mengele, le médecin-chef d’Auschwitz, et des dizaines de SS de haut rang. Il agissait par idéal, sans aucune compensation matérielle. Et. en dépit des centaines de nazis qu’il avait aidé à dépister, personne n’avait encore osé l’assassiner.

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