Gérard de Villiers - A l'ouest de Jérusalem

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A l'ouest de Jérusalem: краткое содержание, описание и аннотация

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Les formalités de débarquement furent réduites à leur plus simple expression. Un douanier pas rasé et débraillé jeta un coup d’œil découragé au tas de bagages sorti de l’avion et demanda à la cantonade :

— Rien à déclarer ?

Devant le manque évident de bonne volonté des passagers dont la plupart ne comprenaient pas un traître mot d’italien, il rentra dans la baraque terminer sa partie de cartes et on ne le revit plus. Il avait des excuses : la chaleur était tout simplement saharienne. Pas un souffle d’air, pas un nuage et le soleil, accroché haut dans le ciel, tapant sans pitié, sur un paysage sauvage et désertique. Malko avait retenu une voiture en câblant de Genève. Ils étaient partis le soir même de la mort du docteur Weisthor. Grâce à lui, un maillon de la chaîne s’était mis en place. Mais il restait encore beaucoup à découvrir. Et surtout à retrouver Kitty. Un petit Sarde volubile lui présenta une Fiat 2300 en assez bon état, tenta de lui extorquer un pourboire et le mit en garde :

— Signor, si vous voyez des carabiniers sur la route qui vous font signe, arrêtez-vous vite, sinon c’est dangereux…

— Pourquoi ? fit Malko un peu étonné. L’autre eut un geste évasif.

— Ils sont très nerveux ces temps-ci. Il y a eu beaucoup d’enlèvements. Pour des rançons. Alors ils tirent un peu vite… Mais quelquefois ce sont de faux carabiniers qui sont sur la route, des bandits. Alors là, il ne faut pas s’arrêter…

— Et comment reconnaît-on les vrais des faux ?

Le Sarde resta muet. C’est un problème qu’il n’était pas chargé de résoudre. D’ailleurs les bandits sardes s’attaquaient rarement aux étrangers pour ne pas nuire au tourisme. Et ils auraient été particulièrement mal venus de stopper la voiture de Malko. Entre Chris et Milton, cela faisait à peu de chose près la puissance de feu d’un bataillon de carabiniers.

La Fiat 2300 sortit de l’aéroport et s’engagea dans une route étroite, aveuglée de soleil. Autour d’eux s’étalait un pays désertique sans la moindre ferme, avec une végétation rabougrie. Même les chèvres y mouraient de faim. Il fallait être ce fou d’émir pour avoir acheté de la terre dans ce coin-là. Il n’avait pas été difficile pour Malko de retrouver sa piste. L’émir Katar avait acquis avec d’autres amis de sa race tout un morceau de Sardaigne pour y implanter des hôtels et des lotissements immobiliers. Le tout dans l’endroit le plus désert de l’île, afin d’en faire une « réserve » de milliardaires. Pour donner l’exemple, il y passait chaque année plusieurs semaines, ce qui ne le changeait pas beaucoup de son climat habituel.

Ayant littéralement fait sortir de terre des villages, l’émir était considéré par les autorités sardes comme Dieu le père. Difficile d’aller l’accuser de meurtre et de kidnapping. Surtout à titre officieux. Car Foster Hillman était encore vivant pour cinq jours. En conduisant, Malko tentait d’assembler les morceaux du puzzle. Quel lien unissait Hillman, la belle princesse Riahi, l’émir Katar et les barbouzes de Nasser ? Et pourquoi cet homme si riche s’était-il lancé dans cette sinistre aventure ? Weisthor aurait pu répondre à toutes ces questions, mais il était mort.

Ils roulèrent une heure environ sur une route défoncée et déserte sans croiser une seule voiture, puis se trouvèrent brusquement en face d’un grand panneau vert annonçant : « Ici commence la Costa Luminosa. Propriété privée ».

Le paysage était toujours aussi désertique mais les nids de poule faisaient place à une route macadamisée flambant neuf. L’émir faisait bien les choses. Le paysage était superbe : des rochers abrupts tombant dans la mer, des criques de sable et de rochers, des pics, dans le lointain, se découpant dans l’air sec. Et pas un chat ! Si !

En sortant d’un virage, Malko freina brusquement réveillant Chris et Milton qui somnolaient. Une Alfa-Roméo, conduite intérieure grise avec un phare sur le toit, était en travers de la route, avec plusieurs hommes en uniforme gris. La Fiat 2300 stoppa au milieu d’un groupe de carabiniers armés, jusqu’aux dents, de mitraillettes. En reconnaissant des étrangers, le chef salua poliment et se pencha vers Malko :

— Scusi ! Nous cherchons des bandits.

— Je vous en prie, dit Malko. Vous en attrapez souvent ? Le Sarde découvrit des dents éblouissantes :

— Non. Jamais. Ma…

— Nous allons chez l’émir, demanda Malko. Est-ce encore loin ?

— Il Principe ?

Une coulée de respect figea le carabinier. Encore un qui était esclave des apparences.

— Dieci minuti, annonça-t-il en saluant respectueusement et en reculant. Ce qui lui épargna de voir Chris Jones, toujours prudent, rengainer son Colt magnum, sorti à tout hasard.

Ils quittèrent la plaine pour une étroite route en lacets serpentant sur le dos des falaises à pic. En bas, la mer avait la couleur de l’émeraude. De loin, Malko aperçut un ensemble de bâtiments blancs nichés dans une anse en pente douce. Quelques coups de volant et il arriva devant un écriteau annonçant Hôtel Cala di Volpe [10] La crique du renard. .

Charmant présage. L’hôtel était très joli, bien que moderne, construit dans le style des vieilles maisons sardes sans aucun angle vif, car c’est, paraît-il, dans les coins que se cachent les fantômes… Une piscine grande comme le lac de Genève jouxtait la mer. Plusieurs petits bateaux étaient ancrés dans la baie.

De Genève, Malko avait retenu des chambres. Le directeur, Suisse blond et charmant, les pilota dans un dédale de galeries. Les chambres avec air conditionné étaient agréablement décorées. Sous le lit de Malko, il y avait bien une souris morte, mais le directeur lui jura qu’elles venaient rarement mourir dans cette chambre-là. Généralement, elles expiraient dans les chambres du personnel. Trempé de sueur, imprégné de poussière, Malko se précipita sous une douche. Ses yeux dorés viraient au rouge, de fatigue. Depuis qu’ils avaient quitté New York, ils n’avaient jamais dormi plus de cinq heures par nuit. C’était une véritable course contre la montre pour retrouver Kitty avant que ses ravisseurs ne la torturent un peu plus. Avant aussi l’annonce officielle de la mort de Hillman. Se sachant traqué, il y avait alors beaucoup de chances pour que l’émir la fasse disparaître.

Changé, propre, ayant revêtu un de ses impeccables complets d’alpaga bleu nuit, Malko mit sur le bureau la photo panoramique représentant son château et convoqua les gorilles pour un briefing devant une carte du pays.

À dix kilomètres de l’hôtel, il y avait un petit village, Porto-Giro, centre de tourisme. La propriété personnelle de l’émir Katar était un peu plus loin, au nord.

— Allons faire un tour avant qu’il fasse nuit, proposa Malko. Nous n’avons pas de temps à perdre.

Un quart d’heure plus tard, après des lacets vertigineux, ils débarquaient sur une placette ravissante bordée de boutiques de luxe vendant tout au poids de l’or. Elles avaient peu de clients et se rattrapaient comme elles pouvaient. Des groupes de touristes anglais, italiens et français baguenaudaient. Un peu plus bas, il y avait un petit port tout neuf, plein de yachts. Vraiment une vision rassurante et gaie. Pourtant, si le docteur Weisthor n’avait pas menti, Kitty Hillman se trouvait à quelques kilomètres, torturée et mutilée. Mêlés aux touristes, Chris et Malko descendirent par un étroit sentier puis par un pont enjambant un canal jusqu’au port. Milton était resté en haut, à la terrasse d’un café, à tout hasard. Deux douzaines de très beaux yachts, dont un superbe trois-mâts, La Croix-du-Sud, étaient à quai. Malko s’approcha d’un marin qui traînait près du poste d’essence et demanda :

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