Gérard de Villiers - A l'ouest de Jérusalem
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- Название:A l'ouest de Jérusalem
- Автор:
- Издательство:PLON
- Жанр:
- Год:1967
- Город:Paris
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— Y a achaï ! [9] Oh ! frère !
La bouche de l’émir se tordit de mépris. Il cracha en arabe :
— Fils d’une chienne et d’un porc, rentrez immédiatement. Je ne veux pas que l’on vous voie.
Aziz, ses marques de petite vérole se plissant de rage contenue, se permit de répondre avec une nouvelle courbette :
— Excellence, nous voulions veiller à ce que tout se passe bien.
Et il eut un horrible clin d’œil complice vers la malle. Une de leurs idées.
Soudain, l’émir s’arrêta sur la passerelle :
— Où est le docteur ?
Aziz et Abd el Baki se regardèrent, un affreux trismus au coin des lèvres.
— Mais Excellence, balbutia Aziz, je pensais qu’il venait avec vous.
— Chiens !
L’émir tremblait de rage.
— Je vous avais dit de l’emmener. Ce porc était encore ivre mort.
— Il n’a pas voulu venir, Excellence, fit piteusement Abd el Baki. Il nous a dit qu’il irait avec vous et nous a insultés.
— Alors, il est toujours là-bas, dit lentement l’émir Katar. Aziz passa un doigt maigre entre son cou et sa chemise :
— Nous allons aller le chercher, Excellence. Immédiatement.
— Non !
L’émir tapa du pied sur la passerelle métallique.
— Les Américains sont déjà sur nos traces. Partons tout de suite, le docteur saura très bien se défendre tout seul.
— Mettez les réacteurs en route, ordonna l’émir.
Il alla s’installer sur son divan, à l’arrière de la luxueuse cabine et se fit servir un whisky. Il y a des accommodements avec le Coran. L’alcool lui rendit un peu sa bonne humeur. Il était heureux d’aller en Sardaigne. Certes, chez lui, à Katar, son palais comportait une piscine, un cinéma, un harem, un garage pour deux cents voitures, des jardins fleuris, des salles d’armes et des salles à manger pour mille personnes. Et même quelques chars pour garder le tout. Son domaine de Sardaigne était plus modeste. Mais, cet été il avait su y réunir quelques jeunes filles de bonne famille, blondes et belles. Comme ces dernières appréciaient énormément son luxe, cela faisait de très belles histoires d’amour.
Les deux réacteurs couinèrent et démarrèrent en même temps. Quelques secondes plus tard, il y eut une très légère secousse et le jet commença à rouler doucement.
Béat sur son divan, l’émir Katar essayait d’oublier le docteur Babor, et la sinistre malle qu’il transportait dans sa soute.
L’eau du lac Léman n’avait pas une ride et la grande bâtisse blanche aux volets verts semblait un décor de dessin animé au milieu de la pelouse impeccablement entretenue. On s’attendait presque à voir sortir Blanche-Neige et les Sept Nains.
Malko poussa la barrière blanche qui s’ouvrit sans difficulté. Chris et Milton l’encadraient. Finies les plaisanteries. Ils avaient l’air de ce qu’ils étaient : des tueurs froids, lucides et bien entraînés. Le portail de la propriété donnant sur la grande route était fermé à clef. Aussi, les trois hommes avaient-ils laissé la Dodge et fait le tour à pied par le petit chemin bordant le lac.
— Il n’y a personne, remarqua Chris à voix basse.
— Allons-y, dit Malko.
S’écartant les uns des autres, ils s’avancèrent vers la bâtisse. Malko n’était pas armé, mais les deux gorilles avaient assez d’artillerie pour arrêter une division.
Rien ne se passa. Ils arrivèrent à une porte vitrée, donnant sur une sorte de véranda. Toujours aucun signe de vie. Ils hésitaient sur la conduite à tenir quand une voix venant du coin de la maison les fit sursauter.
— Ces messieurs cherchent quelque chose ?
Ils se retournèrent d’un bloc : une toute petite bonne femme avec un tablier blanc et d’énormes lunettes de myope les regardait avec curiosité.
— Oui, dit Malko, je voudrais voir l’émir.
— Ah ! ben, vous arrivez trop tard ! dit la femme avec son accent chantant du pays de Vaud. Son Excellence est partie pour la Sardaigne tout à l’heure.
Malko se rapprocha :
— Il n’y a plus personne ?
— Y a bien le docteur. Je crois qu’il n’est pas encore parti. Il joue avec ses bêtes…
— Le docteur ? Le docteur Babor… ? avança Malko.
— C’est ça, dit la bonne.
Les trois hommes se regardèrent. Tous les trois pensaient la même chose.
— À défaut de Son Excellence, je verrai le docteur, dit gentiment Malko. Où est-il ?
La bonne lui jeta un regard bizarre.
— Là-bas, sur le devant. Vous le verrez, il n’y a que lui.
Elle partit en trottinant et disparut dans la maison. Malko, suivi de Chris et de Milton, longea le mur et déboucha sur une pelouse encore plus vaste que celle de derrière. On ne pouvait la voir de la route, un haut mur la protégeant des regards.
Effectivement, un homme se trouvait là, accroupi au bord d’un grand bassin en forme de haricot, face aux trois hommes ; il regardait quelque chose dans l’eau.
Malko s’approcha. L’inconnu était grand et mince, le visage fatigué avec des cheveux blonds clairsemés qui lui retombaient sur le visage. En entendant les pas, il leva la tête et Malko vit ses yeux injectés de sang. Mais il se replongea dans sa contemplation, marmonnant des mots inintelligibles. Malko s’approcha encore et retint un cri de surprise le bassin était rempli d’une eau boueuse et sale où l’on distinguait nettement le museau allongé d’un crocodile, immobile dans un coin.
Au bord du lac Léman, c’était assez inattendu. L’eau du bassin devait être chauffée car le saurien semblait parfaitement à l’aise. Et d’ailleurs, ils étaient deux. Le second émergea dans un petit bouillonnement et pointa son museau nauséabond vers Malko. Mais celui-ci ne pouvait détacher ses yeux de l’homme accroupi. Quelque chose d’étrange, d’un peu effrayant émanait de lui. Et surtout, il répondait exactement au signalement de l’homme qui avait enlevé Kitty Hillman. Mais alors, pourquoi était-il là, si tranquille en apparence, plongé dans la contemplation de ces crocodiles ?
Une voix rocailleuse, éraillée par l’alcool coupa la réflexion de Malko :
— Ne sont-ils pas charmants ? Ce sont mes meilleurs amis ici.
Un sourire sur ses lèvres minces, l’inconnu désignait les crocodiles.
— Docteur Karl Babor ? demanda Malko en allemand.
L’autre le regarda et éclata d’un rire strident. Les deux gorilles s’étaient rapprochés et regardaient la scène avec stupéfaction.
— Docteur Karl Babor ? répéta Malko.
Soudain, l’homme blond parut prendre conscience de la présence des trois hommes. Il dit d’une voix pâteuse, en allemand.
— Qu’est-ce que vous venez foutre ici ? L’émir est parti depuis une heure. Il m’a oublié. Il répéta avec un rien d’ironie : il m’a oublié.
— C’est vous que nous venons voir, dit Malko. Vous, le docteur Babor.
Brusquement, ce dernier sauta sur ses pieds. Ses yeux étaient pleins de haine et de fureur, avec autre chose aussi, entre la folie et le désespoir.
— Foutez le camp, hurla-t-il. Foutez le camp immédiatement.
Sans répondre, Malko commença à contourner le bassin, d’un côté tandis que les gorilles en faisaient autant de l’autre.
— Arrêtez, cria le docteur, arrêtez immédiatement ou je saute dans le bassin.
Il avait fait un saut en avant et se tenait en équilibre sur la margelle, à un mètre des deux sauriens. Malko s’arrêta. Quelque chose lui échappait. Mais il sentait l’homme prêt à exécuter sa menace. Et mort, il ne lui servait à rien.
D’un ton plus calme, le docteur Babor dit :
— Ils n’ont rien avalé depuis deux jours. Ils m’aiment bien, mais elles me mangeront quand même, ces braves petites bêtes…
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