Fred Vargas - Quand sort la recluse

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— Trois morts, c’est exact, dit Danglard. Mais cela regarde les médecins, les épidémiologistes, les zoologues. Nous, en aucun cas. Ce n’est pas de notre compétence.
— Ce qu’il serait bon de vérifier, dit Adamsberg. J’ai donc rendez-vous demain au Muséum d’Histoire naturelle.
— Je ne veux pas y croire, je ne veux pas y croire. Revenez-nous, commissaire. Bon sang mais dans quelles brumes avez-vous perdu la vue ?
— Je vois très bien dans les brumes, dit Adamsberg un peu sèchement, en posant ses deux mains à plat sur la table. Je vais donc être net. Je crois que ces trois hommes ont été assassinés.
— Assassinés, répéta le commandant Danglard. Par l’araignée recluse ?

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Danglard s'exprimait avec un pédantisme sec et Adamsberg s'astreignait au calme. La revanche du commandant n'était pas achevée.

— Revenez au propos, commandant, dit-il.

— Très bien. Ces femmes étaient respectées, voire révérées, ce qui ne veut pas dire bien nourries, et le calvaire qu'elles subissaient au nom du Seigneur était considéré comme une forme de garantie, de protection divine pour la population de la ville. Elles étaient en quelque sorte les saintes de la cité, quelque épouvantables aient été leur aspect et leur dégradation.

— Merci Danglard, interrompit Adamsberg. Ce que je voudrais savoir à présent, ce sont les motifs qui ont poussé ces femmes dans ces cellules mortifères. Bien sûr, il y eut le désir fervent de se couper du monde pour se vouer à Dieu, mais les monastères étaient là pour cela. Donc ? Pouvez-vous nous parler des motifs ?

— La fin de toute vie possible sur cette terre, répondit Danglard sans redresser la tête et tournant inutilement un feuillet. En vérité, les monastères fermaient leurs portes à ces femmes. Il s'agissait d'êtres indignes que la société avait bannis. Des femmes à qui mariage, enfantement, travail, relations, respect et même paroles étaient refusés, parce qu'elles étaient impures. Soit qu'elles se soient « égarées » avant le mariage, soit que leur famille les ait rejetées parce qu'immariables, disgraciées, handicapées, bâtardes. Soit le plus souvent parce qu'elles avaient été violées. Dès lors, coupables d'avoir été souillées et d'avoir perdu leur virginité, montrées du doigt, femmes perdues, ne leur restait que l'errance des rues et la prostitution, ou le reclusoir. Où, elles-mêmes convaincues de leur faute, elles allaient expier leur péché dans la torture de l'isolement. Je ne souhaite pas prolonger plus avant. Au-delà de leur intérêt purement historique, ces recluses n'ont, hormis leur nom, pas le moindre lien avec l'affaire en cours.

— Hormis leur nom, en effet, dit Adamsberg. Je vous remercie.

Danglard aligna ses notes en une petite pile régulière et quitta la salle. Adamsberg regarda ses adjoints.

— Hormis leur nom, répéta-t-il, avant de lever la séance.

XXXIV

Adamsberg fit signe à Mercadet et monta à l'étage, dans la pièce du distributeur.

— Un point que je n'ai pas évoqué en réunion, lieutenant. Dans cette recherche sur les femmes violées ayant séjourné en HP, serrez sur les cas de séquestration. Par le père. Commencez par cela.

— Et je n'en parle à personne ?

— Sauf à Froissy. Veyrenc et Voisenet si vous le souhaitez. Que cela reste entre nous.

Mercadet regarda sortir Adamsberg, pensif. Séquestration ? En quoi cela pousserait-il une femme à tuer avec des araignées ? Quand bien même elle en aurait côtoyé dans son grenier, dans sa cave ? On en côtoyait tous. Mais le fiable Mercadet n'était pas homme à contester les orientations du commissaire. Il aurait eu horreur d'être aux commandes dans cette infernale affaire des recluses.

Adamsberg trouva Froissy assise sur la marche de pierre, observant le repas du soir des oisillons. Sans avoir négligé d'emporter son ordinateur, dont elle ne s'éloignait pas de plus de deux mètres. Le commissaire s'installa à ses côtés.

— Ils en sont où ? dit-il.

— À la dernière framboise.

— Il nous en reste ?

— Bien sûr. Que va-t-il se passer avec Danglard ?

— Quelque chose.

— C'est triste.

— Pas forcément. Y a-t-il moyen de connaître le jour et l'heure de l'enterrement d'Olivier Vessac ?

— Par les services funéraires de la localité. Mais rien ne nous dit que la cérémonie aura lieu à Saint-Porchaire. Cela peut être à Nîmes ou ailleurs.

— Il faudrait savoir où sont inhumés ses parents.

— Il était orphelin, commissaire. Le père et la mère sont morts en déportation.

— Alors les grand-parents.

Froissy ouvrit sa machine tandis que la femelle emportait la dernière framboise et qu'Adamsberg surveillait Danglard du coin de l'œil. À l'extrémité de la cour, le commandant chargeait un carton dans le coffre d'une voiture.

— Au cimetière Pont-de-Justice, à Nîmes, annonça Froissy.

— C'est donc là que cela aura lieu.

— Je vérifie.

— Mais qu'est-ce qu'il fout, ce con ?

— Qui ?

— Danglard. Il fourre des cartons dans une voiture.

— Il s'en va ? Je l'ai, commissaire : Olivier Vessac, inhumation vendredi 10 juin, à 11 heures.

— Demain ? Si tôt ? Vingt-quatre heures après ?

— C'est que le samedi, les places sont chères, si l'on peut dire. Ce qui reporterait au lundi.

— Je suppose qu'Irène a poussé Élisabeth à accélérer les choses. Mais qu'est-ce qu'il fout, ce con ? répéta Adamsberg. Donnez-moi le numéro de la gendarmerie de Lédignan, lieutenant. Pas si vite, je n'ai pas le temps de taper. Le nom du commandant ?

— Fabien Fasselac. Il est capitaine.

— Autre chose : Mercadet vous informera, et cela reste entre nous.

Adamsberg se leva, attendant qu'un gars de Lédignan prenne son appel. Il traversa la cour en diagonale, écarta Danglard, toujours penché sur le coffre de la voiture de fonction, et déchiffra les étiquettes soigneusement collées sur les cartons : « Dictionnaires et anthologies », « Objets personnels, bibelots XIX e, scarabée égyptien », « Travaux personnels / Essai sur la criminologie au XV e siècle dans le Saint-Empire romain germanique ».

Compris. Danglard avait fait ses valises.

— Gendarmerie de Lédignan ? Ici le commissaire Adamsberg. Passez-moi le capitaine Fasselac s'il vous plaît, c'est urgent.

Des déclics, quelques jurons, et il eut le capitaine en ligne.

— Encore au travail, capitaine ?

— On vient d'avoir deux foutus carambolages sur la départementale. Faites vite, commissaire, c'est pour quoi ?

— Vous avez bien deux hommes en charge de la sécurité de Roger Torrailles ?

— Vous le savez bien, c'est vous qui l'avez demandé. Ce qui fait que j'ai deux gars en moins et je ne vois pas comment m'en sortir.

— Vous ne pouvez pas avoir des renforts de Nîmes ?

— Ils traînent la patte. Faut dire aussi qu'ils ont eu une explosion au gaz dans un immeuble insalubre. Un vrai carnage. Attentat peut-être.

— Je comprends, Fasselac. Je vous envoie deux hommes dès demain matin, qui relèveront les vôtres.

— J'apprécie, Adamsberg.

— À quelle heure arrive le premier train ?

— 9 h 05 à Nîmes. Chiffre presque rond, c'est rare.

— Départ à ?

— 6 h 07. Vous pigez, vous, pourquoi les trains partent et arrivent toujours à telle heure zéro quatre, à telle heure zéro sept, dix-huit, trente-deux ? Et pas tout simplement à 10 heures, 10 h 15, 10 h 30 ? Je dois dire que ces affaires de minutes m'échappent. Et le pire, c'est que les trains arrivent vraiment à zéro sept, dix-huit, trente-deux.

— Jamais compris non plus.

— Vous me rassurez. Merci pour le coup de main.

— Je vous envoie une femme aussi. C'est plus discret.

— Vous comptez faire quoi ?

— Demain auront lieu les obsèques du quatrième mort par venin de recluse. À 11 heures au cimetière Pont-de-Justice.

— Vous croyez à un meurtre ?

— N'en dites rien.

— Compris. J'aimerais pas être à votre place, Adamsberg.

— Il est donc possible que ses deux derniers amis, Alain Lambertin et Roger Torrailles, soient à l'enterrement. Mes hommes y seront en surveillance rapprochée et la femme, pseudo-journaliste, prendra des clichés de l'assistance.

— Pour le cas où l'assassin assiste à l'enterrement.

— On ne peut pas le négliger, capitaine.

— Non.

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