Frédéric Dard - Vas-y, Béru !

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Vas-y, Béru !: краткое содержание, описание и аннотация

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Quand la première salve est servie, on enclenche un deuxième chargeur. Le temps prend son temps dans ma tronche, bien que le mitrailleur fasse fissa. Je pense avec une incroyable lucidité. Je me dis des trucs, des choses, des machins. Je devine les mouvements de notre agresseur comme si je le voyais. J’ai entendu un cri et je sais qu’un de mes compagnons a été touché. Je passe la main sous ma veste afin de dégager mon excellent camarade Tu-tues de sa gaine. Faut agir mollo pour éviter d’émettre un bruit qui me situerait. Je n’y vois que tchi. Faut que j’attende la deuxième seringuée afin de situer le tireur. Dangereux, car en v’là un qui semble vouloir faire le ménage complet.

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— Tandis que là, vous en répondez ? abrupte Jeannot.

— Je leur dynamite les centres nerveux, c’est bien simple, révèle le Mastar. Une fois sur leur bécane, faudra mettre des chevaux de frise en travers de la route pour les stopper, vos coursiers.

— Nous verrons !

— C’est tout vu ! affirme Bérurier.

Jeannot s’éclipse. Lors, Sa Majesté me vote un clin d’œil rigolard.

— Jamais se laisser impressionner, dit-il.

Un champion est allongé sur mon plumard, nu comme à l’instant de sa naissance. C’est Tik Danloeil, le Belge.

— Alors, ça est bon, mon pote ? lui demande le Pertinent.

Tik assure que ça est très agréable savez-vous, ce qu’entendant, Béru rebranche la prise.

— A quoi bon paumer son énergie en l’astiquant à l’huile de coude vu qu’avec la fée électricité je lui trifouille la viandasse sans m’endolorer les paluches ! me dit-il. J’ai gambergé ma petite affaire toute la nuit, San-A. J’avais les sens qui faisaient le point fixe, ce qui permet de mieux penser. Je m’ai dit que de nos jours, vu qu’on trait les vaches électriquement, y a pas de raison qu’on massasse pas les hommes de même !

« Alors, aux aurores j’ai été chez un pharmago de feurste classe et je l’ai convoqué pour un entretien au sommier. Je m’ai mis pour vingt sacotins de camelote sur les endosses, mais je regrette pas ma mise de fonds ! »

Il promène avec application le cylindre caoutchouté — et rotatif — sur les muscles de Tik Danloeil. La vibration fait se pâmer celui que les journalistes nomment, pour éviter les répétitions, l’Outre-Quiévrain, l’enfant du Nord, le fils des Flandres, le Compatriote de Brel ou le coureur des Dunes.

— Oh que ça est bon ! glousse Tik. Ça est très bon, savez-vous !

— Tu parles, Charles, s’amuse le Rubescent. Je connais une friponne de clandé qui en use.

Et d’expliquer à la ronde, car Béru est un vulgarisateur-né.

— Elle te vous emballe Popaul dans une peau de mouton, le poil tourné à l’intérieur, et…

— Je t’en prie, coupé-je, les bonnes recettes de tante Laure, ça sera pour une autre fois. C’est pas le moment de leur flanquer la tricotine à tes clients.

Comme il me reste encore quelques minutes devant moi (et quelques autres par côté) je descends téléphoner à l’hosto.

On m’apprend que La Meringue n’a toujours pas repris conscience. Sa pendaison lui a provoqué un affaissement sous-jacent des glandes cholestéro-farineuses, d’où il résulte que son étalonneur biconvexe n’émulsionne plus qu’à la fréquence indivise de 69 petafineurs-seconde, ce qui est peu pour un homme de son gabarit vous en conviendrez sans faire de manières j’espère ? Je demande au toubib s’il y a de l’espoir et il me répond par l’affirmative. On a placé La Meringue sous une tente à bifurcation molle chargée de lui glycériner le médiation et il est à peu près certain que d’ici vingt-quatre heures et dix minutes le patient aura recouvré son potentiel outrancier.

Rassuré sur le sort du biscuiteur, je me mets à feuilleter un annuaire de Paris afin de chercher le numéro de bigophone de la clinique du Docteur Brindezingue à Neuilly. Je le trouve sans mal car, étant donné le sélect de l’établissement son numéro de téléphone est écrit en chiffres romains.

Bien qu’à cause du Tour les circuits fussent embouteillés (comment en Bourgogne ne seraient-ils pas embouteillés) j’obtiens la maison de santé du réputé docteur. Je me nomme, me qualifie et demande à la préposée de me fournir des tuyaux quant à l’admission de Hans Brocation dans sa crèche.

— Cet individu a des façons inqualifiables, grince-t-elle, et si je le rencontre un jour je lui dirai ma façon de penser.

A la voix je pressens une aigre dame sur le retour. Le ton est acide, les voyelles pointues et les consonnes appuyées.

— Répondez plutôt à ma question ! coupé-je. Est-il entré seul chez vous ?

Elle réfléchit comme toute la Galerie des Glaces lorsqu’on l’a passée au Miror.

— Non, un ami à lui l’a amené en voiture.

— Qui a versé une provision : lui ou son ami ?

— Son ami.

— Par chèque ou en espèces ?

— En espèces…

Mon espoir est déçu. Il va être coton de percer l’identité dudit ami. Un chèque ça laisse des traces (surtout quand il n’est pas approvisionné) tandis que de l’artiche…

— Est-ce que, par hasard, vous auriez noté le nom de l’ami en question ?

— Quelle idée ! riposte-t-elle.

Je me tortille le cervelet.

— C’est tout ce qu’il y a pour votre service, commissaire ? girouette ma correspondante.

— Attendez, m’illumine-je. Quand vous engrangez un malade, vous inscrivez nécessairement sur sa fiche, le nom des personnes à prévenir en cas d’accident ?

— Un instant, dit la dame, je vais vérifier.

Je l’entends manipuler un classeur aux tiroirs montés sur roulements à billes. Quelques secondes s’écoulent. Dans l’hôtel le vacarme est à son apogée. On dirait qu’on y court les six jours ! Y a des gars qui s’appellent, d’autres qui s’interpellent, certains qui disent « Merde » et certains autres « Nom de Dieu », selon leur tempérament ou leur religion.

— Allô ! aiguillonne la rombière au turlu.

« Sur sa fiche il n’y a aucune adresse, mais un numéro de téléphone. »

— Je vous écoute, la calmé-je.

« Qui est ? » demandé-je en retenant mon souffle trop généreux.

— Buffon 94–60, renseigne la dame.

— Mille mercis, ma beauté, exulté-je, si un jour je passe par Neuilly j’irai vous porter des bonbons.

Là-dessus je raccroche. Fiévreusement, je potasse l’annuaire de Pantruche par numéros. Mais, à mon grand dam, Buffon 94–60 n’y figure pas. Je demande alors la Grande Cabane en priorité. Derrière la vitre de la cabine, la Béruche me fait des signes véhéments pour m’engager à le rejoindre. J’en bave dans l’émetteur de voir son accoutrement, au Mastar. C’est pas croyable un déguisement pareil. Pas humain non plus. Ça fige les cellules, ça coagule la pensée, ça meurtrit la rétine, ça ulcère les centres nerveux, ça pertube le métabolisme, ça liquéfie les glandes, ça ébranle le système circulatoire, ça traumatise, ça fissure, ça rompt, ça corrompt les coronaires, ça dévaste les viscères, ça dépancréasse, ça époumone, ça estocule, ça conciliabule, ça férule, ça curule, ça hulule, ça rotule, ça déboulonne : les muscles de l’éminence hypothénar, le grand zygomatique, le long supinateur, le petit palmaire, l’omo-hyoïdien, le biceps brachial et le grand adducteur.

On se sent petit, médiocre, faillible et provisoire tout à coup.

— Allô ! fait la standardiste de la Grande Cabane.

— Ici San-Antonio, dis-je, passez-moi Pinaud en vitesse !

Sa Majesté ouvre la porte.

— Alors, quoi, tu t’amènes, c’est l’heure de la décarrade, mec !

— J’arrive ! Pinuche ? dis-je au mouton qui me bêle dans les trompes depuis Paname.

— En personne, immodeste mon collègue. Où es-tu ?

— A Dijon. Tu as de quoi écrire ?

— Toujours…

— Alors note ce numéro de passoire : Buffon 94–60. Il ne figure pas dans l’annuaire. Tu vas chercher discrètement le nom de l’abonné et, non moins discrètement, te rencarder sur lui. Je te rappellerai en fin de journée.

Il note et demande :

— Le Gros est avec toi ?

— Tout ce qu’il y a d’avec moi ! Et si tu pouvais le voir en ce moment, faudrait que tu vives encore cent ans avant de pouvoir l’oublier ! Il porte des chaussures de ville noires, des chaussettes noires, un short à rayures bleues et blanches qu’il n’a pas pu boutonner because sa brioche et qui dévoile sa bedaine poilue, un tee-shirt trop juste dont le motif représente une course de toro en couleurs et un casque de motocycliste rouge à points noirs qui déguise sa grosse tronche en coccinelle.

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