Claude Ragon - Du bois pour les cercueils

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Du bois pour les cercueils: краткое содержание, описание и аннотация

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Le commissaire Gradenne prend froid dans l'hiver du Jura. A la manière de Maigret, enquête « grippée », gendarmes trop « pressés » comme ce corps broyé par la machine ?
Quelle idée aussi de confier à des officiers de marine à la retraite le renflouement d'une usine, dans ce « port de mer » sous la neige, au milieu des forêts !
Vous reprendrez bien de cette Morteau, mijotée dans la potée de la veille, accompagnée d'un Poulsard… ? Avec un Comté de plus de dix-huit mois, on vous recommande ce jeune lieutenant de 30 ans d'âge sans beaucoup d'affinage à la PJ, mais avec du… nez, avisé et goûteux !
Ingénieur dans l'industrie de transformation du bois,
connaît à cœur le massif jurassien, ses habitants et leur caractère âpre. Cet univers minéral, végétal et humain inspire une écriture également rude et attachante.

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— Police ! Ouvrez et montrez-vous ! Vous êtes cerné.

Il vit alors s’éteindre un rai de lumière. Comme réponse, il n’entendait que le souffle du vent. Il allait renouveler son appel quand un premier coup de feu claqua. La lampe posée dans le chemin s’éteignit instantanément en explosant. Il se jeta à plat ventre. Deux autres coups partirent mais n’atteignirent alors qu’une seule des lampes restantes.

— Rendez-vous ! Vous n’avez aucune chance, cria à nouveau Quentin qui s’était mis à l’abri derrière un sapin.

Une balle siffla au-dessus de lui. En même temps, il vit une lumière passer très rapidement et entendit le bruit du glissement caractéristique des skis sur la neige.

« Bigre, il est coriace », bougonna-t-il en comprenant que sa proie s’échappait.

— Arrêtez ! le somma à nouveau Quentin.

Mais l’autre avait filé. Quentin apercevait la lueur qui s’éloignait. « Le combat n’est pas égal, soupira-t-il . Moi je n’ai pas envie de le tuer tandis que lui n’a pas les mêmes scrupules, sans compter que je ne suis pas armé ». Il rechaussa rapidement ses skis et décida de garder sa frontale allumée tant qu’il poursuivrait celle du fuyard. Mais bientôt, il ne vit plus de halo devant lui et dut se résoudre à éteindre sa lampe pour ne pas servir de cible. Il descendait lentement et le plus silencieusement possible face au vent. Il était tendu et avançait courbé, s’attendant d’un moment à l’autre à recevoir un coup de feu. Après une dizaine de minutes de cette chasse à l’homme un peu spéciale, il entendit un cri suivi d’un bruit de branches brisées, puis plus rien. Était-ce une ruse ? Il avança alors très doucement, presque à tâtons, tous ses sens en alerte. À l’approche de la zone des barres rocheuses, il hésita à s’engager sans visibilité.

Le froid commençait à le saisir. « Je ne vais quand même pas geler sur place », songea-t-il. Il se résolut à rallumer sa frontale et prit soin de la fixer à un bâton de ski qu’il tenait à bout de bras. Il examina d’abord les traces de celui qui avait pu chuter ou bien qui se cachait, et se laissa glisser doucement en les suivant. Était-il imprudent ? Il se rassura en pen sant que l’autre pouvait difficilement se mettre à l’affût sur ce terrain escarpé. Après un virage serré qui contournait un rocher, la trace très nette d’un dérapage continuait tout droit vers une pente raide. Il dirigea le faisceau de sa lampe le mieux qu’il put et tenta de voir en dessous. Mais la visibilité n’était pas bonne à cause de la neige qui tombait et qui l’éblouissait.

La forme de la trace laissait peu de doute. Le skieur qu’il poursuivait avait bien dû faire une chute. Quentin déchaussa ses skis et replaça la lampe sur son bonnet. Il finit par renoncer à descendre. Il devait rejoindre au plus tôt sa voiture pour demander du renfort. Dans la précipitation, il avait oublié de prendre son portable.

À l’approche d’une bourgade, il s’arrêta à la première maison où il vit de la lumière. Il frappa à la porte et une femme âgée lui ouvrit avec beaucoup de précautions.

— Bonsoir, madame. Excusez-moi de vous déranger mais je suis officier de police et j’ai besoin de téléphoner.

Fort heureusement, sa carte de police lui permit de rassurer la vieille dame qui ne comprenait pas pourquoi un skieur pouvait faire irruption chez elle la nuit.

La femme, manifestement intriguée et sans doute pas entièrement en confiance, le fit néanmoins entrer et indiqua l’emplacement du téléphone dans le vestibule. Quentin appela la gendarmerie, expliqua en quelques mots son aventure, et demanda de mettre en œuvre les moyens nécessaires pour venir rechercher le skieur accidenté dont il ne connaissait pas l’identité. Il avait là-dessus sa petite idée. Il suggéra au gendarme de prévenir le commissaire.

Après avoir remercié la femme, il regagna la route principale pour attendre les renforts à l’embranchement de la voie secondaire. Environ une heure plus tard, il aperçut des gyrophares jaunes et d’autres bleus perçant l’écran opaque des flocons de neige. Quentin sortit faire des signes. La voiture de gendarmerie s’arrêta et le chef Courtay en descendit accompagné de Ledran. Le camion des pompiers stoppa derrière.

— En voilà des façons de filer sans rien nous expliquer, plaisanta Ledran.

— Je te donnerai tous les détails plus tard mais, en attendant, on a un client important à aller récupérer.

— Sais-tu au moins qui c’est ?

— Pas avec certitude. Il nous faut être prudent car il m’a tiré dessus avant de faire une mauvaise chute. Nous devrons progresser à pied, informa Quentin. Le lieu n’est pas facile d’accès et, cette nuit, on n’y voit pas grand-chose.

À pied, ou plutôt en raquettes, car il était le seul à avoir des skis. Ledran qui n’était pas équipé, jugea préférable d’attendre avec le troisième gendarme dans leur voiture munie d’un émetteur radio.

Un petit groupe constitué de deux militaires et de quatre pompiers se mit en marche derrière Quentin. Ces derniers portaient une civière repliée, du matériel de secours, des cordes et des éclairages puissants. Ils avançaient lentement et péniblement.

Au niveau du passage délicat, grâce à leurs lampes, ils purent emprunter la voie la plus sûre. Mais la neige avait recouvert les traces. Quentin indiqua la direction probable de la chute du skieur. Un pompier déroula une longue corde accrochée à un arbre, puis éclairé par deux lampes fixées à son casque, se laissa glisser, équipé d’un sac à dos contenant le matériel de premier secours. Les autres le regardèrent descendre jusqu’à ce qu’ils ne voient plus qu’une lueur lointaine à travers un rideau de flocons de neige.

Deux secousses sur la corde signalèrent qu’il était arrivé et qu’un autre pompier pouvait s’engager pour le rejoindre. Le lieutenant qui avait en main un Walkie-Talkie tentait de communiquer avec le premier.

— Le terrain est bon. Je cherche dans le sens de la pente.

— S’il est tombé là, je pense qu’il n’a pas dû s’arranger, dit laconiquement Courtay.

Lui aussi était muni d’un Walkie-Talkie. Il était en train d’envoyer un message au gendarme resté en faction sur la route, quand le poste du lieutenant grésilla :

— Nous l’avons trouvé. Il est accroché dans un arbre. Il est mort, aucun doute, envoyez la civière.

— Qui est-ce ? demanda Courtay.

— Impossible de vous le dire. Son visage est en sang. À mon avis, il s’est brisé le cou.

Un troisième pompier chargea la civière sur son dos à l’aide d’un harnais et entama la descente. Il utilisait une seconde corde fixée à un arbre comme la première afin de pouvoir hisser le corps de la victime.

Les hommes qui étaient restés en haut, avaient tous le regard rivé vers le bas de la pente. Ils avaient éteint leur lampe de façon à mieux distinguer un éventuel signal lumineux de la part des sauveteurs.

— On vient enfin d’arrimer le corps, dit une voix dans le récepteur, vous pouvez commencer à tirer la civière.

Le lieutenant de pompier et un gendarme aidés de Quentin s’arc-boutèrent sur une souche au bord de la pente pour la hisser. De temps en temps, celle-ci se coinçait et les pompiers du bas devaient débloquer leur charge. Les lampes permettaient de suivre la progression.

Lorsque le corps fut remonté, Courtay éclaira le visage du mort et s’exclama :

— Mais c’est…

— Vous le reconnaissez ? demanda Quentin.

— Pardi ! C’est Verdoux lui-même ! Vous y comprenez quelque chose ? demanda-t-il en se tournant vers Quentin.

— J’en étais quasiment sûr, affirma fièrement celui-ci.

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