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Frédéric Dard: Les Confessions de l'Ange Noir

Здесь есть возможность читать онлайн «Frédéric Dard: Les Confessions de l'Ange Noir» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 2017, ISBN: 978-2265116986, издательство: Fleuve éditions, категория: Крутой детектив / Полицейский детектив / Триллер / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

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Frédéric Dard Les Confessions de l'Ange Noir

Les Confessions de l'Ange Noir: краткое содержание, описание и аннотация

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« La plupart des hommes fabriquent des vivants, moi je fabrique des morts. Ça va plus vite, et ça impressionne davantage. » Préface d'Alexandre Clément Âmes sensibles, s’abstenir. L’Ange Noir est tout sauf un marrant. L’Ange Noir est l’ennemi public n° 1. Flics, femmes, cadors du crime : personne ne lui résiste. Et surtout pas la mort. Vivre sans temps mort et jouir sans entraves, telle pourrait être sa devise. Même quand il s’agit de raconter son épopée, il n’y a pas un chroniqueur qui tienne la distance. Alors il va s’en charger seul. Cet Al Capone moderne n’a décidément pas l’esprit d’équipe. Sans honte, sans peur, et surtout sans filtre, l’Ange Noir prend la parole et déroule le fil de son épopée sanglante. Premier meurtre à déclarer ? Sa mère — un accident de naissance. Après elle, personne n’y échappe, de Londres à Paris, en passant par Mexico. L’Ange Noir a la gâchette facile, le « beau sexe » pour obsession, et un sale penchant pour l’alcool. Les originaux de ces confessions publiées en 1952 sous le pseudonyme de l’Ange Noir, réunis ici en un volume, préfigurent, par bien des aspects, l’avènement du légendaire San-Antonio.

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C’est à moi de jouer.

Je tire mon feu.

— Par ici, gentleman !

Il sursaute et je lui vois faire un mouvement en direction de son cabriolet.

— Attrape les nuages et avance !

Il ne me voit pas, mais à ma voix, il doit comprendre que j’ai les pognes pleines d’artillerie. C’est des trucs qu’on pige tout de suite, même lorsqu’on n’a pas son bac !

Le type lève les bras et avance sans enthousiasme dans ma direction. Il contourne le massif. Je le renouche : c’est un petit gnace du genre eczémateux. Il a la gueule des types qui vous proposent des photos obscènes. Sa limace est douteuse, sa cravate en corde. Son menton mal rasé ressemble à un cactus. Il a les cils farineux.

Il ne paraît pas tellement optimiste, et il y a gros à parier qu’il donnerait beaucoup de choses, y compris la jambe articulée de son grand-père, pour se trouver ailleurs. Son rêve le plus doré, c’est sans doute un bar populeux avec de la musique et du Scotch de la bonne année.

Lorsqu’il est à deux pas de la voiture, je lui fais signe de s’immobiliser.

— Annonce la couleur ! Toto…

— Que… que me voulez-vous ? balbutia-t-il…

— Sans blague, tu ne sais pas que c’est une propriété privée, ici ?

— Non…

— C’est pourtant écrit gros comme l’Empire State Building à l’angle de l’avenue…

— Excusez-moi, M’sieur…

— Y a pas de mal, mon gars, y a pas de mal. Par exemple, tu vas m’expliquer pourquoi tu me files le train, depuis un moment…

— Moi ?

J’ai horreur qu’on prenne ma tronche pour un quart de comprimé d’aspirine. Je descends de ma voiture et je lui mets une portion de cartilages sur la pommette.

Il voit illico que c’est du sérieux. J’ai absolument rien du zig qui fait sa demande en mariage.

Le parc renifle la violette. Dans les arbres, les petits zoziaux se font péter les cordes vocales. Le coin me paraît trop champêtre pour une explication.

— Amène ton lard !

Je lui fais signe d’avancer en direction des bâtiments.

À cinquante mètres de là se dresse la turne. C’est un immeuble de style californien qui appartient à Rilley, mon homme d’affaires. En ce moment la carrée est vide, car Rilley est allé pêcher en Floride. Mais j’ai sur moi un petit passe pour lequel aucune serrure n’a de secrets.

Il y a sur l’aile nord de la construction, une petite porte que je connais bien. Sans lâcher mon pétard, je l’ouvre.

— Entre, frisé.

Il est de moins en moins rassuré. Comme il hésite, je domine sa timidité par un coup de savate dans son entresol.

Nous voilà dans un étroit couloir. À droite, c’est la cuisine.

— Par ici !

Je fais la lumière et je repousse la porte.

— Bon. Écoute bien ce que je vais te dire : j’ai des tas de choses à faire ce matin. Par conséquent, je ne puis t’accorder plus de dix minutes. M’est avis que c’est suffisant pour que tu m’expliques ce que tu attends de moi ?

Il regarde autour de lui comme une bête traquée. Cette vaste cuisine carrelée de blanc, nette comme une salle d’opération, ne lui inspire pas confiance.

— C’est… C’est Little Joly qui m’envoie, attaque-t-il en baissant la tête.

Je fronce le sourcil :

— Qu’est-ce que ce vieux lavement de Joly peut bien me vouloir ?

— Je ne sais pas… Il m’a demandé de vous suivre et de le rancarder sur vos faits et gestes…

On me cloquerait la Victoria Cross que je ne serais pas davantage abasourdi. Little Joly est une vieille tante qui s’est fait le champion du bric-à-brac. Neuf dixièmes du produit des cassements de Chi échouent dans ses entrepôts. Il a établi sa réputation en achetant n’importe quoi : c’est le mec à qui vous pouvez fourguer un éléphant blanc comme un bouton de jarretelle. Il n’y a pas plus doux que lui ; pas moins combinard sorti de son bisness… Qu’il ait ciglé un foie-blanc pour me filer me paraît impossible.

— Tu débloques ! je fais au gars.

— Non, non, je vous jure…

— Quand t’a-t-il contacté ?

— Cette nuit.

— Tu le connais ?

— Comme tout le monde…

— Et alors ? Ben vas-y, accouche !

— J’ai reçu un coup de fil de lui. Il me demandait de passer le voir d’urgence, qu’il avait cent dollars à me faire gagner…

« Cent dollars, c’est pas à négliger, d’autant plus que j’étais raide ! La poisse, ces jours !

« J’y vais, je le trouve assis devant son grand bureau, vous connaissez ? Il paraissait tout chose… Il me dit qu’il voulait simplement connaître votre emploi du temps pour la journée d’aujourd’hui. Mon blot, c’était de vous suivre et de lui rendre compte, ce soir, de vos allées et venues… Il m’a refilé cinquante dollars d’acompte et je l’ai quitté. Voilà, c’est tout !

Je regarde le mec ouistiti. Ses paupières font du morse, car il a les jetons. Je sens qu’il m’a bonni la vérité. Vous pensez bien que j’en connais un brin sur la psychologie de ces oiseaux-là. Lui, il appartient à la race des sans-grades, des paumés, des pas-vergeots… C’est le gnace qui doit se faire coincer les paluches dans l’ascenseur et qui rate les bordures de trottoir.

— Rien à ajouter ? je lui demande.

Il secoue frénétiquement sa tronche de guenon.

— Non, M’sieur, fait-il.

J’aperçois, par-dessus son épaule, un évier de porcelaine, un peu plus grand qu’une piscine municipale.

— Recule-toi un peu, Toto.

Il se met à trembler vachement. Si on lui cloquait une cuillère dans les pattes, il vous monterait une mayonnaise en moins de deux.

— J’ai rien fait, M’sieur, balbutie-t-il. J’ai rien fait.

— Bien sûr, t’as rien fait.

— Faut pas me buter, M’sieur… Faut pas… Si vous voulez, j’irai liquider Little Joly…

— Je suis assez grand pour faire mon boulot tout seul, Toto. Assieds-toi dans l’évier, veux-tu, ce sera plus propre.

Il devient vert pomme.

— Non, M’sieur… Je veux pas… Pardon, M’sieur.

Je l’attrape par les revers de sa veste et je le hisse sur l’évier. Il tombe assis dans le bac de porcelaine, grotesque avec ses fringues chiffonnées, sa gueule chavirée et ses jambes pendantes.

Je ne peux pas m’empêcher de rigoler.

— Oh, dis ! si ta poule te voyait dans cette position, tu parles que ton prestige en prendrait un vieux coup !

Il chantonne : « Non, non, non » en reniflant la morve qui lui coule du tarin.

— Ferme ça ! Un peu de dignité, quoi !

Je lui appuie le canon de mon feu dans le creux de l’estomac. Il l’attrape à deux mains, mais dans sa position il ne peut pas le repousser.

— T’excite pas, chéri ! Je vais te coller un petit calmant.

À ce moment, la porte s’ouvre. Sissy paraît.

— Dis, amour, murmure-t-elle de sa voix grave qui m’émeut toujours, on s’en va ?

— Tout de suite, ma colombe !

Je presse la gâchette. La détonation est un peu assourdie, parce que le canon du revolver était plongé dans la brioche du pote ouistiti… Ses mains s’ouvrent. Sa bouche s’ouvre. Un « Aâââh » qui ressemble à de l’extase s’en échappe. Ses yeux deviennent grands comme ceux des greffiers, la nuit.

— Et alors, me demande Sissy, si tu veux sa photo ?

Je lâche encore deux pruneaux dans les tripes du petit tocard et je le laisse. C’est le cuistaud de Rilley qui va en faire une bougie, lorsqu’il découvrira le macchab !

Comme poisson d’avril, c’est chouïa !

Sissy ne me demande pas d’explications. Elle me connaît ; elle sait que lorsque quelque chose me préoccupe, il vaut mieux ne pas attirer mon attention.

— Je te mets à la maison, lui dis-je au bout d’un moment. J’irai me relinger demain, j’ai du boulot…

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