Arthur Bernède - Judex
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La jeune institutrice se tenait modestement à l’écart, comme si elle s’effrayait de se trouver au milieu d’un monde trop brillant pour elle…
Favraux semblait avoir complètement oublié les menaces de Judex, lorsque Cocantin, qui, impeccable dans son frac de soirée, s’était mêlé aux invités, s’approcha du banquier.
Prenant un air solennel, il lui murmura à l’oreille, sur un ton d’énigmatique importance:
– Tout va bien!
La vérité était que le détective avait en vain fouillé le château de la cave au grenier, exploré les communs et les dépendances, sondé les buissons les plus épais du parc; il n’avait absolument rien trouvé… sauf Favraux… qui, à l’abri d’un épais berceau de verdure, échangeait avec M lleMarie les plus tendres propos.
Cocantin n’eut d’ailleurs pas le temps de bluffer davantage.
Une porte s’ouvrait à deux battants, laissant apercevoir un majestueux maître d’hôtel, qui lança d’une voix sonore:
– Monsieur est servi!
Les convives pénétrèrent dans la superbe salle à manger du château où les attendait une table merveilleusement décorée.
Dans cette atmosphère toute de plaisir et de bonne chère, promptement la conversation devint brillante, animée…
Par instants, un éclat de rire féminin, sonore comme un choc de cristal, dominait le ronronnement actif des bavardages emmêlés…
Compliments, potins, critiques, médisances allaient leur train habituel…
Dans un salon voisin un orchestre égrenait en sourdine tout un chapelet de valses lentes… lorsque Favraux se leva, la coupe à la main, pour porter le toast d’usage.
La pendule monumentale fixée à l’un des panneaux de la salle marquait exactement dix heures moins deux minutes.
Le silence s’établit non sans peine.
Puis, d’une voix quelque peu altérée, et dont les circonstances expliquaient l’émotion, Favraux commença:
– Mesdames, messieurs, permettez-moi de vous proposer la santé de ma fille, M meJacqueline Aubry, et du marquis Amaury de la Rochefontaine.
Un murmure approbateur circula dans l’assemblée.
Favraux continuait:
– C’est avec une joie d’autant plus grande qu’elle se manifeste au milieu de vieux amis, que je vous exprime, mon cher Amaury, ainsi qu’à toi ma chère enfant, tous les vœux de bonheur que je forme…
Soudain, le banquier s’arrêta comme si la parole lui manquait.
C’est qu’instinctivement ses yeux venaient de se porter vers l’horloge et de constater que les aiguilles touchaient presque à l’heure fatidique annoncée par Judex…
Alors le père de Jacqueline se rappela l’effroyable menace.
Une angoisse indicible le secoua d’un frisson mortel.
Toute son énergie, toute son audace l’abandonnèrent en une seconde; car il se dit de nouveau:
– Si c’était vrai? Si, en ce moment même, la main de ce justicier inconnu allait s’appesantir sur moi?
Cependant, il luttait encore…
Avec une force contrainte, d’un ton nerveux, saccadé, il voulut reprendre, s’adressant aux jeunes mariés:
– Oui, tous les vœux que je forme pour votre bonheur.
Mais les mots s’étranglèrent dans sa gorge…
Une sueur froide apparut à ses tempes… Un tremblement convulsif agita ses mains… Pour dissimuler son trouble, il porta à ses lèvres la coupe de champagne qu’il vida d’un trait.
Dix heures sonnaient à l’horloge.
Alors, le visage de Favraux se contracta en une convulsion hideuse…
Sa coupe lui échappant des mains se brisa sur la table…
Par trois fois, il battit l’air de ses bras affolés, et tandis qu’un râle effrayant s’échappait de sa gorge, il s’effondra abattu, foudroyé.
Judex avait tenu parole!
En un tumulte indescriptible, on se précipite au secours de Favraux qui ne donne plus signe d’existence.
On le transporte au salon; on l’étend sur un canapé. Malgré tous les soins qui lui sont prodigués, on ne peut le rappeler à la vie…
Un médecin, ami de la famille, qui assiste au dîner, constate que le financier a succombé à une embolie…
Jacqueline, que son fiancé, ainsi que Vallières ont en vain essayé d’arracher à ce triste spectacle, Jacqueline obligée de se rendre à l’horrible évidence, s’écroule à genoux, sanglotant éperdument auprès du corps de son père, tandis que Marie Verdier, l’institutrice du petit Jean, d’un regard où se lit à la fois l’amertume et l’épouvante, contemple, dissimulée derrière une tenture, le cadavre du marchand d’or dont le faciès conserve dans la mort un atroce rictus de mystérieuse terreur, de surhumaine épouvante!…
V JACQUELINE
Cocantin, qui s’était empressé de quitter le château en emportant les deux lettres de Judex, était rentré chez lui littéralement affolé.
– Pour mes débuts, se disait-il, en voilà une histoire! Que dire? Que faire! Je ne sais plus, moi!… C’est effrayant! J’en suis malade!
Le fait est qu’il y avait de quoi bouleverser un homme qui, trois semaines auparavant, menait une vie des plus joyeuses en même temps que des plus banales, et que rien, d’ailleurs, ne prédisposait au métier de détective.
En effet, jusqu’à l’âge de quarante ans, Cocantin avait vécu d’une rente assez rondelette que lui faisait son oncle, le sieur Ribaudet, fondateur-directeur de l’Agence Céléritas.
Il avait partagé son existence entre deux passions: les femmes et Napoléon.
Il va de soi que la première lui avait coûté infiniment plus cher que la seconde.
L’héritage Ribaudet était venu fort à propos pour le tirer d’embarras. Mais l’oncle ayant exigé par testament que son neveu lui succédât effectivement dans ses fonctions, Prosper Cocantin avait été forcé, presque à son corps défendant, de prendre du jour au lendemain la direction de l’agence.
Et voilà que, pour sa première affaire, il tombait sur le drame le plus déconcertant et le plus redoutable que l’on pût imaginer!
– Si j’allais, se disait-il, raconter tout à la police, à la grande, à la vraie, à la seule qui devrait exister!
Mais, au moment de sortir, il se ravisa.
– Voyez-vous qu’à la Préfecture, on me prenne pour le complice de Judex… ou pour Judex lui-même! Le mieux pour moi est de garder le silence sur cette ténébreuse affaire. C’est dit: je me tairai!
Il crut avoir retrouvé le calme et la paix… Mais pas du tout! Pendant deux jours, il lutta contre la hantise de Judex… Pendant deux nuits, il ne cessa d’être en proie aux cauchemars les plus terrifiants…
Afin d’échapper à cette obsession, Cocantin se préparait à déchirer en tout petits morceaux les deux lettres auxquelles commençait à trouver une sorte de parfum diabolique, lorsqu’il songea:
– Favraux avait une fille… Ai-je le droit de la laisser dans l’ignorance des circonstances si troublantes qui ont précédé la mort de son père?
Fort perplexe – car c’était un très honnête garçon -, il continuait à contempler les deux messages, lorsqu’il releva la tête.
Lentement, son regard se dirigea vers le buste de Napoléon placé sur le haut d’un cartonnier; et le détective malgré lui se demanda:
– Qu’eût- Il fait à ma place?
La réponse ne se fit pas longtemps attendre… Cocantin venait d’avoir l’impression que la voix du maître vibrait à ses oreilles, lui lançant impérieusement cet ordre:
– Préviens la famille!
Le directeur de l’Agence Céléritas n’avait plus qu’à obéir… Quelques heures après, il arrivait au château des Sablons et faisait prier M meAubry de bien vouloir lui accorder un entretien confidentiel au sujet d’une affaire très grave et très urgente.
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