Agatha Christie - Le Noël d'Hercule Poirot

Здесь есть возможность читать онлайн «Agatha Christie - Le Noël d'Hercule Poirot» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 2000, ISBN: 2000, Издательство: Librairie des Champs-Élysées, Жанр: Классический детектив, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Le Noël d'Hercule Poirot: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Le Noël d'Hercule Poirot»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Est-ce une très bonne idée de réunir, à l’occasion des fêtes de fin d’année, des enfants qui ont tous de bonnes raisons de vous haïr ? Surtout quand il s’agit de leur annoncer que vous modifiez votre testament ?
Toujours est-il que, le 24 décembre, Simeon Lee, vieillard aussi riche que cynique, est sauvagement assassiné dans sa chambre. Et voici Hercule Poirot s’interrogeant sur Alfred et sa femme, tyrannisés depuis longtemps par leur père et beau-père ; sur Harry, qui ne lui pardonne pas les humiliations que sa mère a subies ; sur Pilar, la petite-fille espagnole, devant qui le vieil homme a peut-être imprudemment étalé ses diamants…
Beaucoup de monde. Et pour finir, un coupable présent dès le début, mais bien difficile à soupçonner…

Le Noël d'Hercule Poirot — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Le Noël d'Hercule Poirot», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

— Le vieux Mr. Lee nous chargeait de mener l’enquête. »

Le colonel fronça le sourcil et tira sur sa moustache. Il demanda, l’air incrédule :

« Pourquoi n’a-t-il pas eu cette entrevue avec ceux qu’il suspectait avant de vous faire appeler ?

— Vous ne comprenez pas, monsieur, répliqua Sugden. S’il avait agi comme vous dites, le voleur aurait pensé : « Le vieux ne fera pas intervenir la police, malgré ses soupçons ! » Tandis que s’il a pu déclarer : « J’en ai déjà parlé à la police. Le chef de police vient de me quitter », alors, le voleur se renseigne auprès du maître d’hôtel, qui lui répond : « Oui, Mr. Sugden est venu ici juste avant dîner. » Cette fois, le cambrioleur est convaincu que le vieux monsieur veut poursuivre l’affaire et il rend les diamants.

— Je comprends, fit le colonel Johnson. Avez-vous une idée de l’identité du voleur ?

— Non, monsieur.

— Aucun indice ?

— Aucun.

— Eh bien, poursuivez votre récit », ordonna Johnson au chef de police.

De son ton officiel, Sugden reprit : « Je revins donc au manoir à neuf heures et quart. Au moment où j’allais sonner à la porte d’entrée, j’entendis un cri à l’intérieur de la maison, puis des bruits confus de voix et un branle-bas général. Je sonnai plusieurs fois et frappai avec le marteau de la porte. Trois ou quatre minutes s’écoulèrent avant qu’on vînt m’ouvrir. Lorsque je vis le valet de pied, je compris qu’il se passait quelque chose d’anormal dans la maison. L’homme tremblait des pieds à la tête et semblait sur le point de défaillir. Il m’apprit qu’on avait tué le vieux Mr. Lee. Je grimpai vivement l’escalier et trouvai la chambre de Mr. Lee dans un désordre indescriptible. De toute évidence, il y avait eu une lutte sauvage. Mr. Lee gisait dans une mare de sang devant le foyer, la gorge tranchée.

Le chef constable demanda :

« Aurait-il pu se trancher la gorge lui-même ?

— Impossible, monsieur ! Du reste, tout indiquait qu’il y avait eu une lutte : les chaises et les tables renversées, les porcelaines brisées… De plus, on n’a pu retrouver ni rasoir ni couteau auprès du cadavre.

— Voilà, en effet, qui est concluant, fit le chef constable. N’y avait-il personne dans la chambre ?

— Tous les membres de la famille se trouvaient là. »

D’un ton sec, le colonel Johnson demanda :

« Alors, Sugden, vous n’avez aucune idée sur l’identité du coupable ?

— Ah ! monsieur, soupira le chef de police. C’est une bien triste affaire. Tout laisse croire que c’est l’un d’eux qui a tué le père. Je ne vois pas comment quelqu’un du dehors aurait pu assassiner le vieux Mr. Lee et se sauver à temps.

— Mais la fenêtre ? était-elle ouverte ou fermée ?

— Il y a deux fenêtres à guillotine dans cette pièce, monsieur : l’une était fermée, l’autre était ouverte de quelques centimètres dans le bas, un appareil de sûreté la maintenait dans cette position. J’ai moi-même essayé de l’ouvrir, mais l’appareil tient bon et n’a sûrement pas été touché depuis des années. À l’extérieur, le mur est lisse, sans aucune éraflure, et personne n’aurait pu s’échapper par cette issue.

— Combien de portes y a-t-il dans la chambre ?

— Une seule. Cette pièce se trouve au fond d’un couloir. La porte était fermée à clef de l’intérieur. Lorsqu’ils entendirent le bruit de la lutte et le cri d’agonie du vieillard, tous se précipitèrent à l’étage et ils durent briser la porte pour pénétrer dans la chambre de Mr. Lee.

— Et qui se trouvait dans cette chambre ? »

Le chef de police Sugden répondit gravement :

« Personne, monsieur, sauf le vieux Mr. Lee qu’on venait de tuer quelques minutes auparavant. »

VII

Le colonel Johnson regarda fixement Sugden.

« Voulez-vous me faire croire, lui dit-il, qu’il s’agit ici d’un des crimes stupides de romans policiers ? Dans une pièce fermée, un homme est assassiné, par un être apparemment surnaturel ? »

Un faible sourire agita la moustache du chef de police.

« Oh ! non, monsieur, je ne pense pas que ce soit aussi compliqué !

— Alors, dit le colonel Johnson, c’est un suicide !

— Si Mr. Lee s’était suicidé, on trouverait l’arme dont il se serait servi. Non, monsieur, l’hypothèse d’un suicide ne tient pas debout.

— Dites-moi alors comment s’est enfui le meurtrier. Par la fenêtre ? »

Sugden secoua énergiquement la tête.

« Je suis prêt à jurer que non.

— Vous dites pourtant que la porte était fermée à clef de l’intérieur. »

Le chef de police retira de sa poche une clef qu’il posa sur la table.

« Aucune empreinte digitale, annonça-t-il. Mais regardez bien cette clef, monsieur… Prenez cette loupe, pour mieux l’étudier. »

Le chef constable et Poirot se penchèrent en avant. Ensemble, ils examinèrent la clef. Le chef constable poussa une exclamation.

« Sacrebleu ! Je commence à comprendre. Voyez-vous, Poirot, ces légères écorchures à l’extrémité de la tige ?

— Parfaitement ! Cela veut dire, n’est-ce pas, que la clef a été tournée de l’extérieur… au moyen d’un instrument, au besoin d’une pince ordinaire introduite dans le trou de la serrure et qui a agrippé le bout de la clef…

— Évidemment, acquiesça le chef de police.

— Le meurtrier voulait laisser croire à un suicide, puisque la porte était fermée à clef et que personne ne se trouvait dans la pièce.

— Cela ne fait pas l’ombre d’un doute, monsieur Poirot, c’était bien l’intention de l’assassin. »

Poirot hocha la tête, incrédule.

« Et pourtant, ce désordre dans la chambre ! Comme vous le disiez tout à l’heure, ces meubles renversés prouvent, au contraire, qu’il y a eu lutte et, s’il voulait laisser l’impression d’un suicide, le meurtrier se devait de remettre tout en ordre autour du cadavre.

— Le temps lui manqua, expliqua le chef de police Sugden. C’est là le point essentiel. Il comptait surprendre le vieillard, mais les choses se passèrent autrement qu’il ne l’avait escompté… Il y a eu lutte… Ceux qui se trouvaient au rez-de-chaussée entendirent le fracas de la bataille et le vieux Mr. Lee cria pour appeler au secours. Tous montèrent en courant et le meurtrier n’eut que le temps de sortir de la chambre et de tourner la clef de l’extérieur.

— En effet, cela concorde bien, admit Poirot. Votre assassin a commis une erreur. Mais pourquoi n’a-t-il pas, tout au moins, laissé l’arme auprès de sa victime ? Or, si on ne trouve pas l’arme, comment conclure au suicide ? Quelle faute grossière ! »

Placide, le chef de police remarqua :

« Les assassins commettent d’ordinaire des bévues. Voilà ce que nous enseigne l’expérience ! »

Poirot poussa un soupir et murmura :

« Malgré ses sottises, il nous échappe, cet assassin !

— Je ne suis pas tout à fait de votre avis.

— Vous croyez qu’il se trouve encore dans la maison ?

— Il ne pourrait être ailleurs. C’est un des membres de la famille ou un domestique qui a commis le crime.

— Tout de même, remarqua gentiment Poirot, jusqu’ici, il nous échappe. Vous ne savez qui il est. »

D’une voix ferme, Sugden répondit :

« J’espère que nous le saurons bientôt. Nous n’avons pas encore interrogé les gens de la maison. »

Le colonel Johnson l’interrompit.

« Un détail me laisse perplexe, Sugden. Celui qui a tourné la clef de l’extérieur n’était pas un débutant. Il devait posséder une certaine expérience dans le crime. Ces ruses ne s’apprennent pas du premier coup.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Le Noël d'Hercule Poirot»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Le Noël d'Hercule Poirot» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Le Noël d'Hercule Poirot»

Обсуждение, отзывы о книге «Le Noël d'Hercule Poirot» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x