Agatha Christie - Le Noël d'Hercule Poirot

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Le Noël d'Hercule Poirot: краткое содержание, описание и аннотация

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Est-ce une très bonne idée de réunir, à l’occasion des fêtes de fin d’année, des enfants qui ont tous de bonnes raisons de vous haïr ? Surtout quand il s’agit de leur annoncer que vous modifiez votre testament ?
Toujours est-il que, le 24 décembre, Simeon Lee, vieillard aussi riche que cynique, est sauvagement assassiné dans sa chambre. Et voici Hercule Poirot s’interrogeant sur Alfred et sa femme, tyrannisés depuis longtemps par leur père et beau-père ; sur Harry, qui ne lui pardonne pas les humiliations que sa mère a subies ; sur Pilar, la petite-fille espagnole, devant qui le vieil homme a peut-être imprudemment étalé ses diamants…
Beaucoup de monde. Et pour finir, un coupable présent dès le début, mais bien difficile à soupçonner…

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« Vin du Rhin ou bordeaux ? » murmura respectueusement Tressilian à l’oreille de Mr. George.

Du coin de l’œil, le vieux maître d’hôtel remarqua que Walter, le valet de pied, tendait les légumes avant la sauce… alors qu’il lui avait si souvent fait la leçon !

Tressilian passa le soufflé à la ronde. À présent qu’il avait fini de s’intéresser à la toilette des dames et aux bévues de Walter, le vieux maître d’hôtel observa que, ce soir, la tablée était silencieuse… Pas tout à fait cependant : Mr. Harry parlait à lui seul pour vingt personnes… Non, ce n’était pas Mr. Harry mais le jeune visiteur arrivé de l’Afrique du Sud. Les autres disaient bien aussi quelques mots de temps à autre, mais ils paraissaient bizarres.

Mr. Alfred, par exemple, avait l’air malade, comme s’il avait reçu une commotion. À peine s’il touchait à la nourriture. Et sa femme s’inquiétait de le voir ainsi : Tressilian le devinait. Mrs. Alfred jetait de temps à autre un coup d’œil vers son mari à l’autre bout de la table. Mr. George, les joues enflammées, engloutissait les mets sans les déguster. Un jour ou l’autre il aurait une attaque, s’il ne prenait garde. Mrs. George, elle, ne mangeait pas ; elle faisait semblant. Miss Pilar montrait un bel appétit, et riait et bavardait avec le jeune monsieur de l’Afrique du Sud. Lui, semblait tout à fait heureux. Ces deux-là paraissaient n’avoir aucun souci !

L’attitude de Mr. David chagrinait particulièrement Tressilian. Comme il ressemblait à sa mère ! Il paraissait encore remarquablement jeune. Mais qu’il était nerveux ! Là ! il venait de renverser son verre.

Tressilian escamota le verre brisé et, adroitement, répara le méfait sur la nappe. Tout était propre à présent. Mr. David s’était à peine rendu compte de sa maladresse ; le visage blême, il regardait droit devant lui.

Cette pâleur du visage de David rappela à Tressilian le changement survenu sur les traits de Horbury à l’office, lorsqu’il apprit qu’un chef de police était entré dans la maison… comme si…

Tressilian chassa cette idée de son esprit. Walter venait de laisser tomber une poire du plat qu’il tenait. Les valets de pied n’étaient plus bons à rien ! Ils étaient tout juste assez adroits pour faire des garçons d’écurie.

Tressilian servit le porto. Ce soir, Mr. Harry ne semblait pas dans son assiette. Il ne quittait pas des yeux Mr. Alfred. Ah ! ces deux-là ne s’étaient jamais aimés. Naturellement, Mr. Harry avait toujours été le gâté du père, Mr. Alfred lui en gardait rancune. Mr. Lee n’avait jamais eu beaucoup d’affection pour son fils Alfred, alors que celui-ci était si dévoué. C’était vraiment dommage !

À présent, Mrs. Alfred se levait de table. Que c’était donc joli ce dessin noir sur le taffetas blanc ! Et quelle démarche gracieuse !

Le maître d’hôtel se rendit à l’office, après avoir fermé la porte de la salle à manger où les messieurs buvaient leur porto.

Il porta le café au salon sur un plateau. Les quatre dames y étaient assises. L’air gêné, elles ne parlaient pas. Tressilian leur servit le café.

Au moment où il regagnait son office, il entendit ouvrir la porte de la salle à manger. David Lee en sortit et traversa le vestibule pour entrer au salon.

À l’office, Tressilian gronda Walter qui lui répondit d’un ton presque impertinent et le laissa seul.

IV

Tressilian s’assit, en proie à une sorte de dépression morale. On était à la veille de Noël et les invités ne paraissaient nullement joyeux… Cela ne lui plaisait guère.

Il se leva péniblement et se rendit au salon pour enlever les tasses. Lydia, restée seule, se tenait debout près de la fenêtre, à demi cachée par le rideau, et contemplait la nuit.

Dans la pièce à côté, on jouait du piano.

« Mais pourquoi, se demanda à lui-même Tressilian, pourquoi Mr. David jouait-il la Marche funèbre ? » Car c’était bien cela qu’il jouait. « Décidément, ce soir, tout va de travers », songeait le vieux domestique.

D’un pas lent, il regagna le vestibule, puis son office. À peine en avait-il refermé la porte, qu’il entendit un vacarme à l’étage au-dessus : un fracas de porcelaine brisée et de meubles renversés.

« Mon Dieu ! se dit Tressilian, que fait notre maître ? Que se passe-t-il là-haut ? »

Et alors, s’éleva un cri aigu… une plainte horrible qui se termina par un gémissement étouffé.

Tressilian demeura un instant paralysé, puis il sortit dans le vestibule et, aussi vite qu’il put, monta le grand escalier suivi par d’autres personnes, car le cri avait été entendu de tous les coins de la maison.

Au haut de l’escalier, tous suivirent le couloir qui tournait à angle droit, passèrent devant un renfoncement où des statues blanches jetaient un reflet fantomatique et prirent le passage menant à la porte de Siméon Lee.

Mr. Farr et Mrs. David se trouvaient déjà là. Elle s’appuyait contre le mur, tandis que le jeune homme essayait d’ouvrir la porte.

« C’est fermé à clef, disait-il, c’est fermé à clef ! »

Harry Lee le poussa de côté et à son tour saisit la poignée.

« Père ! cria-t-il. Père, ouvre-nous ! »

Il leva la main, et, dans le silence, tous prêtèrent l’oreille. Pas de réponse. Aucun bruit n’arrivait de l’intérieur.

En bas, la sonnette de la porte d’entrée retentit, mais personne n’y prêta attention.

« Il faut abattre cette porte, déclara Stéphen Farr. C’est le seul moyen d’entrer dans la chambre.

— Ce sera difficile. Ces portes sont solides, remarqua Harry. Viens m’aider, Alfred. »

Ils s’appuyèrent de toutes leurs forces contre le panneau. Enfin, ils saisirent un banc de chêne et s’en servirent comme d’un bélier. La porte céda, se détacha de son chambranle et s’écroula à l’intérieur de la pièce.

Pendant un moment, tous demeurèrent serrés l’un contre l’autre devant le spectacle affreux qui s’offrait à leurs yeux épouvantés…

Le lourd mobilier était renversé. Les vases de porcelaine, brisés, jonchaient le plancher et, devant le foyer, sur la carpette, gisait Siméon Lee, au milieu d’une mare de sang. Partout du sang, une vraie scène de boucherie…

On entendit un long soupir, puis deux voix s’élevèrent l’une après l’autre, et, chose curieuse, toutes deux prononcèrent des citations.

David Lee dit :

« Les meules de Dieu broient lentement… »

Et Lydia murmura doucement :

« Qui aurait dit que le vieux avait en lui tant de sang ?… »

Le chef de police Sugden avait, par trois fois, tiré sur la sonnette. De guerre lasse, il frappa avec le marteau de la porte.

L’air effaré, le valet de pied, Walter, vint lui ouvrir.

« Oh ! fit-il, une expression de soulagement sur les traits en reconnaissant le visiteur. J’allais justement téléphoner à la police.

— Pourquoi ? demanda vivement Sugden. Que se passe-t-il ici ? »

Walter murmura :

« C’est le vieux Mr. Lee. On l’a tué… »

Repoussant le domestique, le chef de police se précipita vers l’escalier. Il pénétra dans la chambre du vieux Lee, sans que personne n’y prit garde. Il aperçut Pilar qui se baissait pour ramasser un objet à terre et remarqua David Lee la main devant les yeux. Alfred Lee, se détachant du groupe formé par les membres de la famille, se rapprocha du cadavre de son père. Le visage blême, il le considéra longuement. D’un ton d’importance, George déclara :

« Rien ne doit être dérangé… Prenez garde de ne rien toucher avant la venue de la police. C’est essentiel.

— Excusez-moi », dit Sugden.

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