Arthur Doyle - Le Chien Des Baskerville
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- Название:Le Chien Des Baskerville
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«La brute! Oh! la brute! m’exclamai-je en me tordant les mains. Oh! Holmes, jamais je ne me pardonnerai de l’avoir abandonné à son destin!
– Je suis plus à blâmer que vous, Watson. Afin d’avoir un dossier complet et bien établi, j’ai sacrifié la vie de mon client. C’est le coup le plus dur de toute ma carrière. Mais comment pouvais-je savoir…? Comment aurais-je pu prévoir qu’il se risquerait seul sur la lande malgré mes avertissements?
– Dire que nous avons entendu ses cris… quels cris, Seigneur!… Et que nous avons été incapables de le sauver! Où est cette brute de chien qui l’a fait mourir? Il doit être tapi derrière quelque rocher… Et Stapleton, où est-il? Il répondra de cette mort!
– Oh! oui! J’y veillerai! L’oncle et le neveu ont été assassinés: l’un épouvanté jusqu’à en mourir par la vue de cet animal sauvage, l’autre trouvant la mort pour essayer de lui échapper. Il nous reste à prouver la relation entre l’homme et le chien. Mais en dehors de ce que nous avons entendu, nous ne pouvons même pas jurer de l’existence de la bête, puisque Sir Henry est mort, évidemment, d’une chute! Tout de même, Stapleton a beau être astucieux, il sera à ma merci avant qu’un autre jour se soit écoulé!»
Nous nous tenions de chaque côté du cadavre, complètement bouleversés par la soudaineté de ce désastre irrévocable qui était la piteuse conclusion de tous nos efforts. La lune se leva: nous grimpâmes alors sur l’escarpement d’où était tombé notre pauvre ami; de sa crête nous inspectâmes la lande mi-argent mi-plomb. Au loin, à plusieurs kilomètres de là, dans la direction de Grimpen, brillait une petite lumière jaune immobile: elle ne pouvait provenir que de l’habitation isolée des Stapleton. Je brandis mon poing et le maudis.
«Pourquoi ne pas aller le capturer tout de suite?
– Notre dossier n’est pas complet. Le gaillard est avisé, rusé au dernier degré. Ce qui compte, ce n’est pas ce que nous savons, mais ce que nous pouvons prouver. Si nous faisons le moindre faux pas, il peut nous échapper.
– Alors, que faire?
– Nous aurons demain une journée chargée. Ce soir nous ne pouvons que nous acquitter de nos derniers devoirs envers notre pauvre ami.»
Nous redescendîmes ensemble de l’escarpement et nous revîmes auprès du cadavre. L’affreux spectacle de ces membres brisés me fit mal; des larmes me vinrent aux yeux.
«Il faut que nous allions chercher du secours, Holmes! Nous ne pouvons pas le transporter ainsi jusqu’au manoir. Grands Dieux, êtes-vous devenu fou?»
Il avait poussé une exclamation en se penchant au-dessus du corps; et à présent il dansait, riait, me serrant les mains à les briser. Était-ce là mon ami si maître de lui, si austère? La colère l’avait rendu fou, sûrement!
«Une barbe! L’homme a une barbe!
– Ce n’est pas le baronnet! C’est… Eh bien, c’est mon voisin, le forçat!»
Fébrilement nous retournâmes le cadavre: une barbe hirsute pointa vers la lune claire et froide. Aucun doute! Ce front sourcilleux, ces yeux d’animal sauvage, ce faciès bestial… c’était bien la tête que j’avais vue éclairée par la lueur de la bougie entre les rochers: la tête de Selden, le criminel évadé.
Alors tout devint clair dans mon esprit. Je me rappelais que le baronnet m’avait dit qu’il avait donné à Barrymore sa vieille garde-robe. Barrymore en avait fait cadeau à Selden pour qu’il pût fuir. Les chaussures, la chemise, le chapeau appartenaient à Sir Henry. Certes le drame demeurait terrible, mais du moins cet homme avait mérité la mort selon les lois de son pays. J’expliquais le tout à Holmes. Mon cœur débordait de gratitude et de joie.
«Dans ce cas, c’est à cause des vêtements qu’il est mort, me répondit-il. Il est évident que le chien a été mis sur la piste par un objet quelconque appartenant à Sir Henry: la chaussure qui lui a été volée à l’hôtel, selon toute probabilité. Il y a pourtant un dernier mystère: comment, dans la nuit, Selden a-t-il su que le chien était lancé à ses trousses?
– Il l’a entendu.
– Le fait d’entendre un chien sur la lande n’aurait pas poussé un homme endurci comme ce forçat au paroxysme de la terreur. Songez qu’en appelant ainsi au secours, il risquait d’être repris. D’après ses cris il a dû courir longtemps après avoir su que le chien était sur sa trace. Mais comment l’a-t-il su?
– Un plus grand mystère existe selon moi, Holmes: pourquoi ce chien, en supposant que toutes nos hypothèses soient fondées…
– Je ne suppose pas, Watson!
– Bon. Pourquoi, donc, ce chien a-t-il été lâché cette nuit? Je présume qu’il n’est pas constamment en liberté sur la lande. Stapleton ne l’aurait pas lâché s’il n’avait pas eu motif de croire que Sir Henry allait venir ici.
– Des deux mystères, le mien est le plus formidable; car je pense que d’ici très peu de temps le vôtre nous sera expliqué, tandis que le mien demeurera éternellement un mystère. La question qui se pose maintenant est celle-ci: qu’allons-nous faire du cadavre de ce malheureux? Nous ne pouvons pas l’abandonner en pâture aux renards et aux corbeaux!
– Nous pourrions le transporter dans l’une des cabanes jusqu’à ce que nous ayons alerté la police.
– Parfaitement. Nous serons capables de le porter jusque-là. Oh! oh! Watson, qui est-ce? Voici notre homme en personne, merveilleux d’audace! Pas un mot qui puisse lui indiquer nos soupçons… Pas un mot, Watson, sinon tous nos plans sont anéantis!»
Un homme avançait en effet vers nous, j’aperçus la lueur rouge de son cigare. La lune l’éclairait: c’était bien l’allure sémillante et désinvolte du naturaliste. Il s’arrêta net quand il nous vit, puis reprit sa marche.
«Comment, docteur Watson, c’est vous? Vous êtes bien le dernier que je serais attendu à rencontrer sur la lande à cette heure de la nuit. Mais mon Dieu, qu’est cela? Quelqu’un a-t-il été blessé? Oh! ne me dites pas… ne me dites pas que c’est notre ami Sir Henry!»
Il s’était précipité sur le cadavre. Je l’entendis aspirer brusquement de l’air; le cigare lui tomba des doigts.
«Qui…Qui est-ce? balbutia-t-il.
– C’est Selden, le forçat qui s’était évadé de Princetown.»
Stapleton tourna vers nous un visage hagard: mais dans un effort de tout son être, il surmonta sa stupéfaction et sa déception. Son regard pénétrant alla de Holmes à moi.
«Mon Dieu! Quelle affaire! Comment est-il mort?
– Il semble qu’il se soit rompu le coup en tombant de cet escarpement. Mon ami et moi étions en train de nous promener sur la lande quand nous l’avons entendu crier.
– J’ai entendu un cri, moi aussi. C’est ce qui m’a poussé dehors. J’étais inquiet au sujet de Sir Henry.
– Pourquoi de Sir Henry en particulier? ne puis-je m’empêcher de lui demander.
– Parce que je l’avais invité à venir à Merripit. Comme il tardait, j’étais étonné; et, tout naturellement, j’ai commencé à m’alarmer sérieusement quand j’ai entendu des cris sur la lande. À propos…»
Son regard perçant alla de nouveau se poser alternativement sur Holmes et sur moi.
«… Avez-vous entendu autre chose que les cris?
– Non, répondit Holmes. Pas moi. Et vous?
– Non.
– Alors, que voulez-vous dire?
– Oh! vous connaissez les histoires que racontent les paysans d’ici à propos d’un chien fantôme. Il parait qu’on peut l’entendre la nuit sur la lande. Je me demandais si ce soir on l’avait entendu.
– Je n’ai rien entendu de semblable, dis-je.
– Et quelle est votre thèse sur la mort de ce pauvre diable?
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