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Jean-François Parot: Le fantôme de la rue Royale

Здесь есть возможность читать онлайн «Jean-François Parot: Le fantôme de la rue Royale» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. год выпуска: 2001, ISBN: 10-18 Éditions Jean-Claude, Lattès, издательство: Éditions Jean-Claude Lattès, категория: Исторический детектив / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

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Jean-François Parot Le fantôme de la rue Royale

Le fantôme de la rue Royale: краткое содержание, описание и аннотация

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Les précédents succès de Nicolas Le Floch, protégé du lieutenant de police Sartine, agacent. On veut le mettre à l’écart. Mais, alors que Paris célèbre le mariage du dauphin par un feu d’artifice sur la place Louis-XV, c’est la catastrophe : des carrosses renversés, des centaines de victimes écrasées... Notre tout jeune commissaire de police au Châtelet reprend du service. Au milieu des cadavres, une jeune femme tient serrée dans sa main une perle noire. Est-elle morte étouffée... ou étranglée ? « Sur fond de reconstitution historique impeccable, et dans un style qui évoque sans la pasticher la littérature du XVIII siècle, Jean-François Parot multiplie les clins d’œil à la situation contemporaine. » Gérard Meudal,

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— Qui donc, mon père ?

— Celui dont le nom est légion [92] On nommait ainsi le démon, en sous-entendant que ses incarnations étaient multiples. .

Jeudi 7 juin 1770

Préparée la veille au soir, lors d’un souper fort arrosé offert par Bourdeau chez Ramponneau au hameau des Porcherons, l’arrestation de Langlumé se déroula dans les conditions prévues. L’aube venait de poindre lorsqu’un fiacre et quatre cavaliers s’arrêtèrent devant une haute maison cossue du pourtour Saint-Gervais, dans le quartier de l’Hôtel de Ville. Sous les regards surpris d’un porteur d’eau et d’un garçon limonadier qui allait livrer un plateau de bavaroises accompagnées d’oubliés, Nicolas, en robe de commissaire, et Bourdeau s’engouffrèrent sous le porche. Au premier étage, ils heurtèrent le marteau d’une porte en plein chêne, décorée de clous de cuivre. Une vieille femme en mantille et châle de laine vint leur ouvrir. Elle se présenta comme la mère du major, interrogea les arrivants sur la raison de leur irruption et indiqua que son fils dormait encore, mais qu’elle fallait réveiller. Les larges manches de son costume gênaient Nicolas qui, cavalier plus que magistrat, les agitait sans relâche. Un pas traînant se fit entendre. Le major apparut, le visage défait. Sa chemise de nuit était juste dissimulée par une robe d’intérieur en piqué blanc. Il sursauta lorsqu’il reconnut Nicolas.

— Comment, c’est vous ! Vous osez me déranger si tôt ! Que cherchez-vous ici ?

Nicolas agita un papier.

— Vous êtes bien le major Langlumé des gardes de la Ville ?

— Oui, et vous connaîtrez bientôt ce qu’il vous en coûte !

— Ce serait là agitation inutile, monsieur. Par ordre du roi, nous vous allons conduire à la Bastille. Vous pouvez consulter la lettre de cachet, si cela vous chante.

— Vengeance de lâche ! dit Langlumé. Et de quoi suis-je accusé ?

Nicolas sortit l’un des ferrets.

— Cette chose ne vous rappelle rien ?

— Si fait, monsieur, une plaisanterie bien innocente exercée aux dépens d’un freluquet bâtard de commissaire.

— Notez, dit Nicolas, impavide, à Bourdeau : le prévenu réitère et injurie un commissaire au Châtelet dans l’exercice de ses fonctions.

— C’est une dérision.

— Nullement, monsieur, et vous allez en répondre. Et pendant que nous y sommes, que me dites-vous de ce second ferret ?

— Mais rien. Il y en a mille pareils à celui-ci dans Paris.

— Quelques-uns seulement ont été fabriqués pour maître Vachon, tailleur, fournisseur de M. Langlumé. Aussi vous saurais-je gré de nous montrer votre uniforme. Ne résistez pas, c’est une pièce que nous devons saisir.

Nicolas et Bourdeau suivirent le major dans sa chambre, où il ouvrit un coffre. Bourdeau le bouscula ; il y eut entre les deux hommes un début de lutte. Au bout du compte, l’inspecteur brandit le vêtement comme un trophée. Nicolas s’approcha pour vérifier les aiguillettes ; deux ferrets identiques à ceux en sa possession manquaient.

— Major, je vous signifie d’ordre du lieutenant criminel qu’une enquête préliminaire est ouverte contre vous pour une tentative de meurtre sur la personne de Sieur Aimé de Noblecourt, ancien procureur du roi.

— Vous gaussez, j’espère ? s’écria le major. Qu’est-ce que ce Noblecourt, que je ne connais ni de Vanves ni de Charenton ?

— Constatez, monsieur, qu’il manque bien deux ferrets à votre uniforme. Le premier a servi à bloquer la porte des combles de l’hôtel des Ambassadeurs Extraordinaires. Cet acte indigne a empêché un magistrat du roi d’organiser les premiers secours lors de la catastrophe de la place Louis-XV. Le second a été retrouvé sous le porche de l’hôtel de Noblecourt, rue Montmartre, il y a deux jours. Selon les témoins, il a été arraché à l’un des agresseurs alors qu’on s’acharnait sur la victime.

— Les lâches, on les bastonne, monsieur !

— Est-ce à dire que c’est moi qui étais visé ? Mais c’est un vieillard qui en a subi les conséquences.

Le major se redressa de toute sa hauteur.

— M. Jérôme Bignon, prévôt des marchands, fera litière de vos accusations, dit-il, et j’aurai plaisir à votre disgrâce.

— C’est ce que nous verrons. En attendant, monsieur, l’inspecteur Bourdeau va vous conduire à la Bastille.

Nicolas rejoignit la rue Montmartre où il conta à M. de Noblecourt, enchanté et goguenard, l’arrestation du major. En fin de matinée, un pli aux armes de Sartine lui fut apporté. Son chef lui faisait savoir qu’il était convié à souper dans les petits appartements du roi, le soir même. Sa Majesté souhaitait, en effet, entendre de vive voix le récit de l’enquête, et surtout la description de la séance d’exorcisme. Nicolas consacra la fin de la matinée à choisir sa tenue et à se préparer. À une heure de relevée, sa voiture passait devant Saint-Eustache et l’attelage piquait vers la rive gauche du fleuve.

Son récit achevé, Nicolas se tut. Chacun des assistants regardait le roi qui, pensif, souriait. Nicolas s’était efforcé de faire court, mêlant les remarques plaisantes aux observations plus graves et évitant de trop dramatiser les manifestations démoniaques de la maison Galaine. Il les décrivit sur le ton du naturaliste qui vient de découvrir une nouvelle espèce. Les dames frémissaient et les hommes s’assombrissaient ou laissaient échapper des rires un peu forcés. Le souverain, attentif et bienveillant, l’avait interrompu à plusieurs reprises pour des précisions où transparaissait son penchant habituel pour les détails les plus macabres. Cependant, l’alerte propos de Nicolas n’avait pas attristé l’homme qui, échappant aux contraintes de l’étiquette, se voulait chaque soir, dans son intimité, pareil à un particulier au milieu de ses amis. Là, il pouvait, loin de toute représentation, goûter quelques heures de quiétude, causer avec animation, encourager les conversations les plus libres et provoquer les controverses auxquelles il se réservait de mettre un terme si elles franchissaient les limites permises.

Dans ses appartements, enfin soustrait à l’inquisition de la vie publique, le roi était libre de révéler son vrai caractère, ce fond mêlé de gaieté et de mélancolie, sans affectation ni désir artificiel de plaire. L’agrément de ces soirées résidait dans le choix des convives et dans leur atmosphère d’exquise et subtile urbanité. Le récit de Nicolas, en dépit de sa violence et de ses horreurs, par sa mesure, son élégance de ton et sa pointe d’ironie légère, n’avait fait que relever le prix de ce moment.

— M. de Ranreuil conte fort bien, dit le roi. Ce fut la première impression que j’eus de lui en 1761. Il faisait bien froid, et...

Nicolas admira la mémoire du souverain. Tout laissait pressentir qu’il allait évoquer la marquise de Pompadour, mais s’était retenu au dernier moment. Les assistants, Mmes de Flavacourt, de Valentinois et la maréchale de Mirepois, pour les femmes, le maréchal de Richelieu, le marquis de Chauvelin, Sartine et La Borde, pour les hommes, écoutaient le roi avec respect et affection.

— Si le roi me permet de lui poser une question, dit Richelieu...

Il n’attendit pas la réponse.

— Le roi a-t-il vu le diable ?

Le roi se mit à rire.

— Je te vois tous les jours, cela me suffit ! Cependant, enfant, j’ai cru voir le petit homme, qui, disait-on, errait dans les couloirs des Tuileries. J’en ai parlé, avec innocence, au maréchal de Villeroy, mon précepteur. Tout heureux de la crainte que j’avais exprimée et sur laquelle il espérait prendre fond, il me conforta dans cette croyance et j’en fus si effrayé que j’en perdis le sommeil. Je décidai de m’en ouvrir à mon cousin d’Orléans, alors régent. Il entra dans une terrible colère.

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