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Jean-François Parot: Le fantôme de la rue Royale

Здесь есть возможность читать онлайн «Jean-François Parot: Le fantôme de la rue Royale» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. год выпуска: 2001, ISBN: 10-18 Éditions Jean-Claude, Lattès, издательство: Éditions Jean-Claude Lattès, категория: Исторический детектив / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

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Jean-François Parot Le fantôme de la rue Royale

Le fantôme de la rue Royale: краткое содержание, описание и аннотация

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Les précédents succès de Nicolas Le Floch, protégé du lieutenant de police Sartine, agacent. On veut le mettre à l’écart. Mais, alors que Paris célèbre le mariage du dauphin par un feu d’artifice sur la place Louis-XV, c’est la catastrophe : des carrosses renversés, des centaines de victimes écrasées... Notre tout jeune commissaire de police au Châtelet reprend du service. Au milieu des cadavres, une jeune femme tient serrée dans sa main une perle noire. Est-elle morte étouffée... ou étranglée ? « Sur fond de reconstitution historique impeccable, et dans un style qui évoque sans la pasticher la littérature du XVIII siècle, Jean-François Parot multiplie les clins d’œil à la situation contemporaine. » Gérard Meudal,

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— Si fait : la nuit tous les chats sont gris.

— Et alors ?

— Le soir de la fête, notre crainte à ma sœur et à moi-même, c’était le trop-plein de galants qui pouvaient importuner notre nièce. Alors...

Elle s’esclaffa et son rire résonna comme le son d’une crécelle aigrelette.

— Nous avons bâti un roman, une sorte de jeu de carnaval. Oh ! oui ! Une farce bien innocente. Il s’agissait d’habiller Élodie avec les vêtements de la Miette et la Miette avec ceux d’Élodie. Comme je vous l’ai dit, il fallait éviter que le sauvage l’escortât. Nous avions bien raison, après ce que nous venons d’apprendre. Grâce à la cuisinière qui nous est toute dévouée, il a été endormi et nous avons pris ses hardes. Donc, nous l’endormons. Nous nous étions procuré le double de son costume. Ainsi, la Miette partirait avec la cuisinière grimée en Naganda quelques minutes auparavant, et les galants suivraient. Et ensuite, ce serait Élodie avec Charlotte, elle aussi en Naganda. Deux sauvages, deux Élodie. La farce n’était-elle pas bonne !

— Mais qui étaient les deux sauvages ?

— Je viens de vous le dire : ma sœur Charlotte et la cuisinière, Marie Chaffoureau.

— Ainsi, votre sœur a menti, elle est sortie avec Élodie ?

— Mais oui, je me tue à vous le répéter !

Charlotte se leva.

— Monsieur le commissaire, tout cela est inventé. C’est elle qui est sortie. Encore sa pauvre tête qui lui joue des tours ; elle est coiffée de fausses idées. C’est une automate détraquée. Ma pauvre fille !

— Que répond à cela Marie Chaffoureau ? intervint Sartine. Monsieur le commissaire, avez-vous pris le soin de recouper le témoignage qui vérifiait son alibi ?

— Certes, monsieur, mais uniquement par rapport à l’heure présumée du crime, nullement en fonction du reste de la soirée. Les deux versions se peuvent concilier. Marie Chaffoureau, qu’avez-vous à répondre ?

— Il fallait protéger la petite ! hoqueta la cuisinière. Il fallait protéger la petite !

Il dut la secouer, car elle n’arrêtait pas de répéter cette phrase. Rien n’y fit et il sentit qu’on n’en tirerait rien pour le moment. Que pouvait-il pour pousser son offensive ? Le mieux était d’écraser l’adversaire sous un bombardement d’arguments qui le laisserait abruti et effondré. Alors, il jouerait le tout pour le tout. Il rejoignit sa place sous les étroites verrières.

— Messieurs, dit-il, vous m’avez donné ordre et mission d’aboutir. Je m’en vais vous conter une histoire, celle d’un drame domestique survenu dans l’espace réduit d’une maison marchande. Deux êtres réunis par le malheur, coupés de leur famille dans une contrée en guerre où l’Anglais a pris notre place et poursuit de sa vindicte les enfants des vaincus et les alliés indiens du roi. Ces deux-là prennent l’habitude de reporter sur eux-mêmes l’affection qu’ils ne peuvent dispenser à personne d’autre. Qui leur jettera la première pierre ? Les voilà débarquant sur une terre hostile, à l’issue d’une traversée effroyable qui a décimé la marine de Sa Majesté. Ils surgissent au milieu d’une famille sans doute habitée par l’idée confortable que le frère aîné et les siens ont péri dans la débâcle de la Nouvelle-France. Accueil forcé, sentiments feints, incompréhension et mépris à l’égard du « sauvage », tout concourt à rapprocher davantage ces enfants, si cela était possible. Conséquence de cette situation, la promesse d’un enfant et la volonté de fuir une famille hostile et de se marier, et d’ouvrir enfin le fameux talisman que Naganda porte au cou et qui contient d’évidence un secret intéressant le destin d’Élodie. De tout cela, ils parlent et s’entretiennent sans méfiance. Ils ne se doutent pas que l’innocence les écoute et les épie, rapportant et colportant leurs paroles, leurs gestes et leurs espérances.

— Mais qui était au courant de l’état d’Élodie Galaine ? demanda Sartine.

— J’y viens, monsieur. Tout d’abord, Charles Galaine, le père. En parle-t-il à son épouse ? Je ne sais. Charlotte et Camille, sans aucun doute. La cuisinière, cela va de soi. Cela fait déjà beaucoup de monde dans le secret. Autour d’Élodie tournent les jeunes gens : Dorsacq et le fils Galaine. Par tactique elle ne les désespère point. Elle est dupe à son tour de l’affection que lui marquent ses tantes. Qu’en disait-elle, Naganda ?

— Elle les jugeait fort étranges, tout en reconnaissant qu’elles avaient été les seules à l’avoir bien accueillie.

— Donc, Élodie pensait pouvoir leur faire confiance. Arrive le moment de son accouchement, à l’issue d’une grossesse difficile et qu’elle a dû dissimuler. Qui l’aide dans son travail ? La Miette ? Hélas, elle ne peut pas nous répondre. Les tantes ? Je leur pose la question.

— Nous savions vaguement, dit Camille avec une moue dubitative, mais tout s’est déroulé sans que nous en soyons informées.

— Ma sœur a raison pour une fois, dit l’aînée.

Nicolas décida de faire une diversion et de plaider le faux.

— Ainsi, reprit-il, ni Élodie ni la Miette ne vous en ont parlé ? Ainsi, le secret le plus épais a entouré l’événement ? Vous ne saviez même pas qu’il avait eu lieu ni son résultat. Vous ignoriez que la petite fille qui naquit, il y a quelques jours, avait été immédiatement conduite par la Miette à Suresnes, chez une nourrice. L’enfant se porte bien, et maintenant que sa mère est morte intestat , il est hors de doute qu’une cour la reconnaîtra comme l’héritière de la fortune de votre frère Claude.

Les deux magistrats ne celaient point leur étonnement devant les propos de Nicolas. Soudain, Charlotte se leva.

— Mais c’est faux ! Tout est faux. C’était un bâtard ! Que nous contez-vous là ?

— Qu’appelez-vous un bâtard ? Une fille née hors mariage ?

— Non ! non ! hurla Charlotte. Un garçon, le garçon ! C’est un coup monté, elle ne peut pas hériter. Elle n’est pas la fille d’Élodie. Notre nièce a donné naissance à un fils. Je l’ai vu, de mes yeux vu.

— Vous l’avez vu ? Nous en sommes charmés, et d’autant plus enclins à exiger d’en savoir plus. À quelle occasion ? Quand on l’a amené chez sa nourrice ?

— En vérité, il a été porté dans une maison d’enfants trouvés.

— Trouvez-vous vraisemblable, après ce que je vous ai dit de Naganda et d’Élodie, qu’ils aient pu vouloir abandonner leur enfant ?

— C’est Élodie qui le souhaitait, dit Charlotte. Un ruban avec la moitié d’une médaille avait été attaché au lange, et un papier stipulait qu’on comptait de l’aller reprendre bientôt.

— Que de détails ! Quelle science, vous qui étiez si éloignée de l’événement ! Quelle est cette maison d’enfants trouvés ?

— Cela, c’était le secret d’Élodie, et seule, aujourd’hui, la Miette pourrait nous en dire davantage.

— Dommage, encore une fois, qu’elle soit dans l’incapacité de le faire. Rien n’est plus commode, en vérité. Messieurs, Élodie est accouchée et elle abandonne son enfant. Comme cela est vraisemblable !

Nicolas alla de nouveau se planter devant les deux sœurs. Il vit Bourdeau entrer dans la salle, un paquet enveloppé de papier de soie sous le bras, et poursuivit :

— Pourquoi, dans ces conditions, avons-nous retrouvé dans votre chambre, sous votre ht, pour être plus précis, ces bandes de tissus dont tout porte à croire qu’elles servaient à serrer la poitrine d’Élodie pour lui faire passer son lait ?

— Ces bandes, dit Camille, ont été enlevées lorsque nous avons habillé Élodie pour la fête.

— Soit. Je poursuis. Cet enfant — ce fils, pour être véridique —, cet héritier, ce noble fils de l’Algonquin, nous l’avons retrouvé.

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