Frédéric Dard - De l’antigel dans le calbute

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De l’antigel dans le calbute: краткое содержание, описание и аннотация

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Tu le savais, toi, que la Namibie existait ?
Il a fallu que j'y aille pour m'en asssurer. Et j'ai eu raison parce que, là-bas, il s'en passe des choses. Ça se chicorne à mort dans ce Avec la peau de tous les gaziers qui y défuntent tu pourrais refaire le tapis de Palais des Sports.
Ça me la sectionne au ras des frangines, que tant de gens sacrifient leur garce de vie, une et indivisible, sur l'autel de l'arnaque. Note que les flics dans mon genre sont encore plus cons puisqu'ils font cadeau de la leur !
Car notre devise, à nous autres, c'est : « Pas le beurre, pas l'argent du beurre : tout à la graisse d'oie ! »

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Je dis :

— Ça fait combien de temps que j’ai quitté ma cabine ?

— Entre un quart d’heure et quinze minutes.

Il ajoute :

— Que fait-on dans ces cas-là ?

— Je l’ignore car c’est une affaire inédite qui va faire jurisprudence.

Le Pachyderme réapparaît, environné d’une formidable odeur de fosse d’aisance qui nous empêcherait de savourer une jaffe chez mon pote Paul Bocuse. Il a pris le parti d’ôter son bénoche, afin de sauver ce qui était sauvable, et il se déplace COMME UN BERGER LANDAIS SUR SES ÉCHASSES.

— Qu’est-ce vous pensez d’ ça ? questionne-t-il aimablement, en montrant le corps.

— Tu pues ! grondé-je. Va prendre un bain et flanque tes hardes à la mer !

— Quouoia ? Jeter MON slip de voiliage ? T’es cinglé ! Il a à peine dix ans. J’ l’avais ach’té pour l’enterrement de ma belle-mère !

Il se retire dans sa cabine dont il claque la lourde avec humeur.

Agenouillé près du mort, Blanc procède aux premières constatations.

— Il est encore chaud ! m’annonce-t-il.

Ce qui n’est pas fait pour me surprendre, vu le laps de temps réduit qui a marqué notre absence.

Continuant son examen, il déclare :

— Le commandant a été frappé avant d’être entravé. Regarde, son sang a coulé de la blessure de haut en bas, donc avant qu’il ne soit à l’horizontale.

Au lieu de commenter, je vais stopper la viorne. Le brusque silence est comme la sortie d’un bain brûlant. Des idées s’étalent dans nos méninges, telles des bouses de vache sur un chemin de terre, l’écrirait joliment Jean-Edern Hallier dans son ode à François Mitterrand.

— Quoi encore ? demande l’insatiable que je suis (un petit ramoneur dirait « que je suie »).

— On l’a probablement poignardé avant de l’allonger ; tu notes ces éclaboussures rouges sur la moquette ?

— Effectivement, mon vieux Sherlock. De ces éminentes remarques je déduis les choses suivantes : Arrighi est attiré par notre musique débridée. Il vient voir. Sa survenance coïncide avec le moment où le Polak est parvenu à se débarrasser de ses fers (ce qui nous vaut un sacré blâme, soit dit entre nous et l’obélisque de Louqsor). Il se penche sur notre prisonnier. Ce dernier qui détient un couteau, je ne sais encore par quel moyen, le lui plonge dans le cœur. Puis, s’étant défait de ses chaînes, il les fixe aux membres du pacha et disparaît.

— À moins qu’il ne se soit jeté à la mer, il n’a pu aller bien loin, note Jérémie. Or, je vois mal un homme s’évader pour, illico, se suicider !

— Conclusion, ce loup enragé est à bord ! laissé-je tomber sans le casser.

— Exact ! admet mon pote en négatif. Il ne va pas être trop compliqué de le retrouver.

Pendant cette réplique optimiste, j’étudie les liens du malheureux commandant de vaisselle. Des éraflures sur les cadennes, dans la région de la fermeture, indiquent clairement que Toutanski les a savamment « bricolées » afin de pouvoir les ouvrir.

— Nous l’avons gravement sous-estimé, murmuré-je. Ce chacal enragé nous a fabriqués dans les grandes largeurs ! Retrouvons-le et il la sentira passer.

À l’instant où je m’apprête à sortir, la lourde s’ouvre avec violence. Et qu’avisé-je-t-il, à cinquante-deux centimètres de moi ? Le Polak ! mes bien chers frères ! Il tient une pièce de bois arrondie, genre batte de baise-bol à la main, prêt à la briser sur mon pariétal.

Mais c’est pas tout, attends, attends ! Il est escorté de quatre matelots, eux aussi armés de gourdins hétéroclites. Et ces cinq personnages patibulent à t’en vider de diarrhée véhémente.

— Regardez ce qu’ils ont fait ! s’écrie l’ex-dictateur en montrant le cadavre.

Les matafs poussent une interjection semblable à un début d’effort dégueulatoire. Un truc dans le genre de « bouaheurg », si tu vois ce que je veuille dire ?

Et puis ça se déroule à toute vibure. Les hommes du Doge Noir se ruent sur nous en nous accablant de coups de massue. On morfle de partout à la fois : tête, thorax, testicules (nom masculin s’il en est !). J’entends sonner les goumis sur nos crânes, contusionner nos chères chairs, éclater notre pauvre physionomie. On essaie de se protéger de ses bras, mais ça trombe ! Ça cataracte ! Ça niagarase ! Un gnon mieux appliqué que les précédents m’ouvre la calebasse. Le raisin pisse de mon physique avenant qui tente tellement les peintres figuratifs et les producteurs de films en faillite.

J’essaie de faire front. Me débats. Je pars à dame, à Tonnerre, à bellum, à pluie, ailleurs. Ça ne stoppe pas pour autant les marins déchaînés. Sûr qu’ils vont nous lyncher, encouragés par cette ordure de Toutanski. Ils veulent notre peau. L’équipage du barlu, abusé par ce salopard, entend nous faire payer la mort de son commandant. C’est le massacre inexorable (qui vient de crier « de lièvre » ?). L’heure du lynch. Deux sachets de thé pour Blanc qui l’aime très fort. Je défaille pour de bon.

Seigneur ! Aie pitié de nos pauvres âmes. Elles valent ce qu’elles sont, mais nous n’en avons pas d’autres pour assurer notre salut éternel ! Dedieu ! Ce coup de goume que je chope sur l’arête de mon pif ! Oh ! merde ! J’en peux plus, moi ! J’atteins la case « arrivée ». Les requins de la mer Rouge peuvent s’affûter les crochets. Maman ! Au secours…

Un magma pourpre enveloppe ma tronche. J’ai du sang plein la clape. Ailleurs itou. Partout, quoi ! Sept litres, c’est beaucoup, si tu y réfléchis. Verse sept kils de picrate sur la moquette de ton salon et tu verras !

Le navire continue sa route dans un doux roulis berceur.

9

On peut pas croire ce que c’est charognard, les hommes, quand ils sont en groupe et assurés de l’impunité. Te vous dépècent un gazier avec les ongles, avec les dents au besoin. Vous bouffent le cœur, comme à ce pauvre Concini ou à la mère Galigaï son épouse, j’sais plus très bien. Peut-être aux deux, va-t’en savoir !

— Allez-y ! Allez-y ! exhorte cette vomissure nécrosée de Toutanski. Il faut les tuer ! Pas de quartier ! Pas de pitié !

J’ai une sursaillerie pour ne pas sombrer dans le blanc d’œuf qui tant ressemble à du foutre, mais n’a pas le même goût, comme assure un émissionneur tévé raffoleur de goualantes.

Une énergie confondante m’empare. Je gis contre le corps du commandant Arrighi ; ma main repte jusqu’au manche du poignard dont on l’a portemanté, je bande comme un Turc ma volonté, arrache l’arme du cadavre et la place perpendiculairement à ma poitrine juste à l’instant qu’un agresseur se jette sur ma pomme. Qui c’est qui l’a in the fion ? Le gars s’en chope dix-huit centimètres linéaires dans l’estomac, ce qui lui arrache une plainte évoquant le cri de l’otarie en gésine. Dans le tumulte ambiant, nul ne lui prête attention. D’ailleurs, on prête de moins en moins, à notre époque décadente.

Dans l’échauffourée, son hurlement passe pour celui du kamikaze à l’attaque.

— Tuez ! Tuez ! continue de hurler notre ci-devant prisonnier. C’est de la vermine ! Ils comptaient s’emparer du bateau !

Tu sais comme sont les minus ? Ils croivent toujours celui qui gueule le plus fort. Deux sont en train de faire un mauvais parti à Blanc. Le Polak trépigne, hystéro en plein.

C’est alors que le combat change d’âme. Un gorille au cul nu se précipite, venant de la coursive.

— Y a du suif, là-d’dans ? tonitrue-t-il en moulinant dans la cabine à l’aide d’un cendrier sur pied dont la base est lestée de plomb pour assurer sa stabilité.

Ça fait des bruits de chocs. Floc ! Bing ! Boum ! Et tchloc ! que j’allais oublier ! Instantanément, tous nos adversaires sont étendus, pêle-mêle, sur le sol. Ce qui donne un chouette amoncellement de guignols.

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