Frédéric Dard - Mets ton doigt où j'ai mon doigt

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Mets ton doigt où j'ai mon doigt: краткое содержание, описание и аннотация

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Quand une polka te demande de mettre ton doigt où elle a son doigt, vas-y, mon Nestor, car il vaut toujours mieux reconnaître le parcours avant la course.
Mais quand c'est un ancien pote de la communale qui te balance cette vanne, alors prends tes cliques sous un bras, tes claques sous l'autre, et taille-toi sans en écouter davantage.
Tu vois, le tartant, dans notre job, c'est de le prendre au sérieux.
De vouloir faire comme si on avait de l'honneur. A force de jouer à ce jeu de c… tu finis par en contracter, de l'honneur.
Et alors là… Alors, là, fiston, t'es promis à toutes les rémoulades !
Les cimetières sont bourrés de mecs qui en avaient trop.
Et cependant, le Vieux m'avait bel et bien ordonné de tout laisser tomber.
L'ennui, c'est que je me suis dit : « Laisser tomber quoi ? »
Tu comprends ?
Non !
Ben alors, lis !

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Tu me verrais : le major Campbell ! Une flèche !

Mon coup de patin envoie gnafrer le Gros contre le pare-brise. Il sacre comme à Westminster et s’élance hors de ma pompe.

Je l’ai déjà devancé.

Le spectacle ferait la fortune d’un sex-chope. Culaille a le futal sur les godasses. Il embroque à la langoureuse la môme Mireille dont il tient fermement les miches de ses mains énergiques.

Le promoteur du spectacle assiste, le futal également tombé, en tripotant de-ci, de-là, comme un maître-queue qui achève d’assaisonner un plat.

Notre arrivée-éclair a paralysé tout le monde.

Sauf nous, bien sûr !

Ce rodéo, chérie… Bérurier est sublime. Il a mille mains, soudain. Faut le voir ouvrir la porte à la volée, choper le mateur par ses basques, l’arracher de son véhicule, le faire pirouetter. L’autre tente désespérément de remonter son calbute. Béru l’empoigne au revers et lui porte un phénoménal coup de bol entre les carreaux. Ça fait un bruit de branche cassée. L’homme s’écroule dans l’impasse. Le Gros lui passe les menottes après avoir ramené les bras de sa victime dans son dos. Cela fait, il le jette comme un sac de linge sale à l’arrière de ma pompe.

Mireille et Culaille se rajustent. Ils sont un peu pâles.

— Vous êtes bien certains que c’est lui, au moins ? leur demandé-je en rigolant.

Ils opinent. Culaille me désigne du matériel de photographe dans une vaste sacoche de cuir installée sur le siège arrière. Je l’explore rapidement, sans trouver de photos. Mais je constate que le Canon est chargé (si je puis me permettre).

— Béru, prends le volant de cette tire, direction grande cabane.

— Mais… heu… et nous ? balbutie Mireille que ce point de jonction défrise.

Je chuchote.

— On va lui faire croire que vous êtes arrêtés également, mais une fois là-bas je vous ferai sortir par la porte de derrière.

Allez, go !

Il est assis sur un tabouret, les mains toujours entravées dans le dossard. Rien de plus pénible. Au bout d’un certain temps, t’as l’impression qu’on t’arrache les épaules. C’est un type d’une trentaine d’années, basané, au front dégarni. Ce qui lui reste de tifs frisotte. Il a cet air franc et loyal du forban qui te livre de fausses cigarettes en échange de faux dollars. Une gueule de bringueur levantin. Œil rose, teint jaune, haleine putride. Il s’appelle Fouad Aroun, il est de nationalité française, et il exerce le noble métier de Public relations .

Il saigne abondamment du nez, à cause de ce magistral coup de front que lui a décoché Sa Majesté.

Tu le crois désemparé, toi ? Tu te goures. Il est belliqueux (je n’ai pas dit belle queue) comme un morpion. La lèvre insolente, l’œil mauvais, le postillon corrosif.

Il nous déclare :

Qu’il a de hautes relations.

Qu’il exige l’assistance d’un médecin et d’un avocat.

Que nos voies de fait nous vaudront des révocations qu’en comparaison desquelles celle de l’Édit de Nantes ressemblera à une invitation à un cocktail.

Qu’il n’a pas peur de nous.

Que l’information est derrière lui.

Et qu’il donnera une conférence de presse en sortant d’ici.

Bérurier qui a tout écouté en se massant les phalanges hoche une tête commiséreuse.

— Seulement, voilà, soupire le Gros, t’en sortiras quand t’est-ce ?

Et pour lui signifier que ses menaces n’altèrent pas son moral, il lui vote une praline à la pommette qui fait éclater icelle comme le printemps un bourgeon. En foi de quoi (ou en Fouad de quoi) le minable culbute de son tabouret. Béru lui prête assistance en le relevant à coups de lattes dans les cerceaux.

L’autre pousse des cris de goret qu’on boudine.

Jusqu’ici je ne lui ai pas parlé des photos et il se croit seulement accusé d’attentat aux mœurs, ce qui, de nos jours salingues, n’épate plus personne.

On toque à la porte de mon bureau. Un garçon de laboratoire me remet une enveloppe contenant des clichés frais développés. Ceux que recelait l’appareil photo du loustic.

Je visionne.

Un petit sifflement satisfait. À nouveau la dame du dignitaire (dont je tairai le nom au long de ce bel ouvrage, par pure galanterie française) se trouve en étrange et compromettante posture puisqu’elle est représentée en train d’étreindre une fille aussi nue qu’elle. Un garçon, celui qui lui brandissait son chibroque sur la photo remise par Culaille, est présent, aussi dévêtu que ses compagnes.

Je montre l’image à Fouad Aroun.

— Tu sais que t’es doué, fils ?

Il ouvre la bouche, la referme.

Je sors d’un tiroir de mon bureau le numéro du Popotin comportant l’article illustré sur les frasques de la dame. Plus le cliché remis par Culaille.

— Un vrai reportage, hé ? ricané-je.

Béru regarde.

— Elle a un beau croupion, approuve l’Éminent. Pas du tout un cul prétentiard. C’est rare chez les personnes de la haute. Généralement, elles ont les noix agressives, tu remarqueras. Pincées, distantes. Le prose vaniteux. Certaines, j’ai observé, te déballent une chaglaglate sévère que tu croirais le portrait de Lénine, au point qu’y lui manque que des lorgnons. Tandis que la mère X…, son dargiflard, c’est l’aimable centre d’accueil. T’y passerais tes vacances sans faire rire le coup [2] Béru a-t-il voulu dire « Sans coup férir » ? . En plus, il est appétissant, à fossettes. Ça te remplit bien la pogne quand tu lui pratiques l’amortisseur télescopique. Quant à minouche, il rit large. Et la barbouzette, conviens, c’est pas de la barbiche de chèvre, mais de la cressonnière surchoix, genre Victor Hugo.

Au bout de son commentaire, je lui reprends son matériel d’extase. Et alors, se joue, la saynète suivante :

MOI ( à Fouad )

— Alors ?

FOUAD

………. !

MOI

Mais à part ça ?

FOUAD

Je veux un avocat.

BÉRU ( intervenant )

Tiens, en v’là un commis d’office.

( Il balance un coup de latte dans la figure de Fouad, lequel Fouad rechute de son tabouret. )

FOUAD

Espèce de brute !

MOI

Non, Béru, laisse ! ! ! ! ! !

( Confusion )
BÉRU

J’ai pas pu me retenir !

Cinq minutes plus tard, deux gardiens de la paix et une civière emmènent Fouad Aroun à l’infirmerie du Dépôt.

* * *

Le Gros essuie mon savon avec une serpillière brodée à ses initiales. Je le souhaiterais penaud, il n’est que rouscailleur, proposeur de mauvaises raisons.

— T’es marrant, tu voudrais que je m’ laissasse injurier par cette crevure ambulante sans que ma dignité d’homme réagissasse ? Un type qu’a les pires instincts et qui porte atteinte au gouvernement avec ses sales combines !

Le téléphone carillonne.

Je décroche sans cesser de pilonner Béru de mes reproches cinglants. Je le traite de sanguinaire, de chourineur, de matraqueur, de C.R.S. raté, de con casseur, et, je ne sais pourquoi, de rhinocéros enragé.

— C’est à moi que vous dites tout ça ? me demande une voix qui, pour être masculine, n’en est pas moins revêche, comme dit la Marquise de Sévigné à la page 86 de sa lettre du 2 mars.

Je réagis.

— Qui est à l’appareil ?

— Lanture.

Le toubib de l’infirmerie, un jeune mec renfrogné et pâlichon de partout.

Je rigole.

— Sûrement pas, Doc. Qu’y a-t-il pour votre service ?

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