Frédéric Dard - Maman, les petits bateaux…

Здесь есть возможность читать онлайн «Frédéric Dard - Maman, les petits bateaux…» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1974, Издательство: Éditions Fleuve Noir, Жанр: Иронический детектив, Шпионский детектив, Полицейский детектив, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Maman, les petits bateaux…: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Maman, les petits bateaux…»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

On t'a déjà mené en bateau, non ?
Donc tu as le pied marin, si tu n'as pas l'air malin.
Alors, mets ton béret à pompon et embarque, matelot !
Grimpe avec Béru et moi sur le Thermos pour une croisière very délectable.
Tu trouveras à bord des sirènes très sublimes, avec une proue qui n'a pas besoin de soutiens-loloches et une poupe que tu peux déguster à la cuiller.
Y a du champagne, du punch, de la vodka et du caviar…
Et des bombes en guise de dessert.
Très glacées, tu verras.
Avec elles, t'es sûr de faire un boum…
C'est les requins qui vont être contents !
Et si tu as envie de la quille, ben, sers-toi.
Avant qu'elle coule.

Maman, les petits bateaux… — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Maman, les petits bateaux…», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

— Mais, madame la marquise, moi je l’ai fait deux fois cet après-midi, et fort intensément…

Elle applaudit.

— Bravo ! La troisième fois consécutive est toujour la plus intense. La mieux venue. Elle comporte quelque chose de pathétique. On approche l’absolu. Celles qui suivent ne sont plus que des petits réflexes organiques, peu nourris.

— Croyez, madame, que ce serait avec beaucoup de tout ce qu’il y a de volontiers, si les circonstances…

— Mais elles ne peuvent être plus favorables, mon bon. Nous sommes seuls. Je suis en rut, et vous avez déjà affuté vos sens. Nous allons connaître quelque chose d’inoubliable. Vous pensez : français comme vous êtes, et salope comme je suis, ce serait un comble que nous nous rations. Allons, allons, déshabillez-vous.

Et comme je n’obtempère pas, elle murmure, perfide.

— Préféreriez-vous que j’appelle au secours ?

Le comble, non ?

Le fin des fins.

Une gonzesse qui appelle au secours si on ne la viole pas ! Ah ben ça… J’en ai vu des biscornues du bulbe, des surchauffées du baigneur, des exaltées de la glandoche, mais des comme la marquise, jamais. « Bon, me dis-je, in petto , après tout… »

Tu comprends, je ne suis pas à ÇA près. Seulement c’est sa dinguerie qui me paralyse. Je veux bien bouillaver avec une conne (on ne peut pas toujours rester chaste), mais avec une pincecornée, c’est dégodant, admets ? Suivre la filière de son sensoriel tourne vite à l’inextricable. Tu te perds dans des labyrinthes confus…

Je me déloque pourtant.

Quand je suis à loilpé, elle me considère la région péninsulaire avec une avidité d’où toute pudeur est absente.

— Bien, roucoule cette ogresse. Très bien… Parfait… J’aime déjà. Ah, oui, j’aime. C’est noble, net, solide et pour tout dire équilibré. Rare, l’équilibre dans un membre. Le sexe masculin pèche par là, et ces petites bécasses n’y attachent pas d’importance. Pour moi c’est tout. Révélateur. Éloquent. Votre sexe, mon joli, est un vrai poème. Ah, laissez-moi l’admirer. Superbe de proportions. Pas idiot dans sa posture d’attente, voyez-vous. Il a de la grâce, du maintien, de l’énergie. On sait où il va en venir. Beaucoup de sexes masculins sont recourbés, à quoi tient ce phénomène ? Toujours est-il que j’ai horreur des bananes.

« Il y a de la négligence dans un sexe en arc de cercle, de l’illogisme, sauf peut-être si la courbure en rend l’extrémité ascendante. Oui, dans ces cas d’exception, peut-être… Et puis autre avarie répandue, et à laquelle échappe votre organe : les testicules. Neuf sur dix sont effectivement des bourses (et Seigneur, combien sont pleines ?) ; j’entends par là qu’ils ressemblent à des réticules. On les voit conçus pour contenir, or il y a toujours de l’excédent, fatalement, à quoi doit contenir. Les vôtres, gentil partenaire impromptu, les vôtres sont compacts. Montrez… Oui, admirablement denses et proportionnés. Les roues d’un affût de canon. Et quel magnifique canon, mon cher ! Fichtre, c’est de l’artillerie à longue portée. Mais pas lourde. Oh, non, pas lourde, on sait, au premier regard sa liberté de manœuvre, sa puissance considérable. Ah, vous me rendez folle à force d’extase. Passons dans mon boudoir.

Son boudoir, je te jure, n’est pas piqué des vers.

Plafond et murs sont revêtus de miroirs. Au sol une moquette dans laquelle il ne doit pas faire bon perdre ses boutons de manchettes. Plus un lit très bas, avec des repose-jarrets à écartement réglable. Et puis un coffre ouvert contenant un bric tout ce qu’il y a d’à brac, mystérieux, comme ça, en tas. Mais dont on subodore l’usage.

La marquise s’y rend d’autor et cramponne un fouet à manche court et à longue lanière garnie de piquants, comme les fils barbelés.

Elle me le tend.

— Soyez gentil : déshabillez-moi.

Je considère l’outil avec l’éberluance que tu devines.

— Comment cela, madame, vous déshabiller ?

— À coups de fouet, j’adore…

— Mais…

— Non, pas mais… Jamais mais ! Mais, connais pas ! Mais, au rebut… Vous allez me dévêtir à coups de fouet, cher réfugié. Sinon j’appelle au secours (son dada). Rassurez-vous, j’ai la peau tannée et, si mon sang est bleu, il ne coule pas facilement. Rien ne me met davantage en condition que de me faire déshabiller de la sorte. Seulement, voulez-vous que je vous dise ? La plupart n’osent pas. Des chiffres. Molles ! Ils ne sont pas galants, mais timorés. Je me protège simplement les yeux, comme ceci. Là, y êtes-vous ? Alors frappez. Et soyez gentil jusqu’au bout : en frappant, appelez-moi Majesté, j’ai toujours rêvé d’être une reine qu’on exécute sur la place de Grève. Ah, bel ami, cet Henri VIII, quel chou ! Le seul roi de l’Histoire qui ait compris quelque chose aux femmes. Le seul ! Frappez, mon bon. Frappez fort, et l’on vous ouvrira !

Je la frappe.

Jusqu’à ce qu’elle soit entièrement nue.

Beau carrosse.

Opulent.

Mais assez harmonieux. Une certaine grâce de statue antique. La peau sympathique. La toison aristocratique. Le maintien de grande classe.

Et alors, ah oui, alors…

Cette technique !

Cet outillage !

Cette imagination…

Tu ne peux pas savoir tout ce qu’elle me fait et me fait lui faire avant qu’on arrive à l’inéluctable.

Je te passe les pots d’onguent (ne les laisse pas tomber) qui servent à oindre nos points chauds pour leur assurer un maximum d’efficacité. Franchement, je peux te confier (juste ça, et puis j’arrête), que mon popaul à roulettes me semble avoir triplé de volume. J’atteins le point d’éclatement. Il va imploser comme une vieille téloche, mon ziboche. Poum ! Se disperser dans la nature, coller au plaftard, sur la glace où je nous vois mille, comme si une armée de Santonio triquait à mort. Les archers de Darios, la lance en avant, Mec ! Dis, t’as vu Persépolis ? Non, j’ai vu percer personne ! Chinois !

Et je te passe les petits colliers de bull-dog, en poils de blaireaux pour s’attacher au gnougnouf. Et les rubans à grelots. Et les zizis mignons à se carrer où je peux te montrer quand on se reverra. Et les vibro-trampolinges, dis ? Tu ne connais pas ? T’aimerais, pour tes étrennes ? Dans un bel emballage-cadeau ? Et les picous magiques ? Les gode-mornings à plumes ? D’autruche ! Les lanières ardentes ? Les spasmes ultra-violets ? dont faut pas attarder parce que t’as les roustons qui bronzent et qu’en insistant tu risquerais une brûlure au troisième degré. Oui, tout ça, elle me déballe. Ça fait passer le temps. Y’ en a qui préféreraient classer leur collection de timbres. Chacun ses goûts. Pour ce qui me concerne la part, j’aime mieux les jeux de la marquise. C’est moins minutieux, tu comprends ? Y’a pas besoin de pinces.

Après qu’on a forniqué à outrance, pris des risques extrêmes dans les positions et juxtapositions ; après qu’on se soit eus, quittés, repris, mis à l’envers, à l’endroit, par-devant, par-derrière, par la poste, par le prose, par la pose. Après qu’on a eu glandé tout son chien de saoul. Gesticulé, crié, applaudi. Après qu’on se soit extasié, dévidé, vidé jusqu’à la doublure, la chère marquise m’accorde une cuisse de poulet froid, un verre de chianti, un cigare qui sent le fond de chaudron, une dernière pipe, mes vêtements et consent à me raccompagner elle-même jusqu’au Thermos , pour m’éviter d’attirer l’attention, puisque le propre des hommes traqués c’est d’être seuls.

Nous nous apprêtons à quitter son somptueux appartement (je te joins pas le descriptif, elle est pas vendeuse), lorsqu’un coup de sonnette déchire, comme on dit familièrement, le silence moelleux où qu’on reprenait nos esprits.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Maman, les petits bateaux…»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Maman, les petits bateaux…» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Maman, les petits bateaux…»

Обсуждение, отзывы о книге «Maman, les petits bateaux…» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x